lundi 7 avril 2014

il s'assit et se mit à enseigner... mais Jésus s'était baissé, et, du doigt, il traçait des traits sur le sol... et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol - textes du jour

Lundi 7 Avril 2014




Hier…. La messe dominicale, homélie très positive, l’eamen de conscience quotidien, le sacrement (autrefois, confession, puis pénitence, puis réconciliation) de la renaissance et de la joie… La passion jouée depuis cent ans à Loudéac (passion.bretagne.pagesperso-orange.fr), question de Marguerite : pourquoi Dieu veut-Il tant de souffrance de son Fils pour nous racheter ? Valéry GISCARD d’ESTAING en campagne en 1974, une fraicheur et une jeunesse plus jamais retrouvées ensuite chez un candidat, l’absence totale de moyens, le film de DEPARDON tourné alors (chaîne parlementaire LCP), commentaire de maintenant : la démocratie, une vie nationale normale, que le second septennat eût installée. Ce qui n’a pas été. Alternance au pouvoir, mais de quoi ? de qui ?  et progressivement la disparition de toute aspérité et donc de tout débat, de tout choix. Epoque, Régine DESFORGES se parlant, parlant avec Sonia RYKIEL (dont j’apprends qu’elle a vendu aux Chinois), importance de la révolution castriste et du personnage dans l’intelligence mondiale, la censure et l’érotisme, la pornographie des pauvres tandis qu’au Vietnam les enfants sont brûlés au napalm, là l’obscénité, FM et la littérature, les écrivains. La France d’aujourd’hui : vide. Il y a cependant nous ?
Assemblée plénière des évêques. Leur écrire pendant qu’ils sont ensemble, une instance qui peut quelque chose, mais en a-t-elle conscience ? Notre pays, la chrétienté, le désert chez nous, les massacres ailleurs. – Prier… [1] sens de cet épisode, un fait divers, des hiérarchies, des mouvements de foule, la libido des gens de pouvoir et aussi d’âge ? La prière de Suzanne, comme celle d’Esther. Dieu éternel, toi qui pénètres les secrets, toi qui connais toutes choses avant qu’elles n’arrivent, tu sais qu’ils ont porté contre moi un faux témoignage. Voici que je vais mourir, sans avoir rien fait de tout ce que leur méchanceté a imaginé contre moi. Justice populaire, justice divine. La mort en pleine jeunesse, la fille de Jéthro. Dieu agit par les hommes. Le Seigneur entendit sa voix. Comme on la conduisait à la mort, Dieu éveilla l’esprit de sainteté chez un tout june garçon nommé Daniel, qui se mit à crier d’une voix forte. Ce cri est la parole balbutiée de Pilate, le lâche, cf. ses stances très bien données hier à Loudéac. Mais Daniel l’assume et convertit tout un peuple : tout le peuple revint donc en hâte. Le Christ et la femme adultère. J’ai ressenti, c’est personnel et discutable, le débat entier sur « le mariage pour tous » comme une haine de la chair, du corps et comme une envie forcenée de lapidation chez ceux qui se sont passionnément opposés à la loi TAUBIRA, chrétiens de bonne volonté mais éveillés au pire, prélats ayant apparemment trouvé des troupes mais pis encore se livrant à des obscurités personnelles : regards, textes et visages des plus notoires et médiatisés. Les passions de juger et de condamner ne sont pas bonnes conseillères. Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre. … Femme,où sont-ils donc ? alors personne ne t’a condamnée ? – Personne, Seigneur. – Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. Pécheur, péchresse mais ni jugés ni condamnés. Nous. Convertis. Ne pèche plus.


[1] - Daniel XIII 42 à 62 ; psaume XXII ; évangile selon saint Jan VIII 1 à 11

Aucun commentaire: