samedi 5 avril 2014

puis ils rentrèrent chacun chez soi - textes du jour

Samedi 5 Avril 2014




Une de mes souffrances les plus vives a toujours été : la pauvreté an sens habituel du terme, la pauvreté des autres, pas la mienne ou la nôtre. Elle est aussi la haine d’autres pour d’autres. On la rencontre en politique depuis toujours,elle était vive dans certains « milieux » contre de GAULLE, la famille de ma première fiancée, en chronologie 1967. La haine contre la gauche. Je l’ai en ouvrant cette messagerie, un quidam [1] qui peut-être m’a envoyé quelque chose de la même encre il y a un ou deux, c’est le registre, la France qu’on islamise. Et puis le groupe Médias-Infos et maintenant Civitas : la franc-maçonnerie, voire la « juiverie ». Avec à peine plus de recul par rapport à des obsessions « fondatrices », la France catholique. Je reçois aussi les nouvelles de la « Tradition » dont l’obsession est du même ordre psychopathique : le Vatican traître à l’Eglise. MAURRAS écrivait bien, l’Action française avec BAINVILLE et ses chroniqueurs étaient probablement la plus forte réflexion sur notre diplomatie entre les deux guerres, et la page littéraire une des meilleures. Aujourd’hui, pleure ô mon pays bien aimé. Politique générale : une sensation de vide. Les dix-huit derniers mois, en gros depuis Florange, c’était le vide par inertie face aux circonstances et aux possibilités, aujourd’hui c’est le vide par le vide, une sensation d’absence de profondeur, un étang vidé et quelques insectes au ras du sol se déplacent, étonnés…
Prier… temps maussade et à la pluie… textes difficiles, Jérémie figure du Christ ? fais-moi voir la vengeance que tu leur infligeras, car c’est à toi que je confie ma cause  [2]. Le Christ ne se venge pas. Si c’était, la Création ne serait plus. Dieu aurait engendré le vide et personne n’en ferait le commentaire. C’est de la logique et c’est aussi de la foi et de l’intuition. Mais Jérémie déguste… et l’évangéliste Jean n’est pas dans l’éther. Des quatre narrateurs inspirés, c’est lui qui détaille le mieux le complot car, par relation ou parenté, les deux sans doute, quoique fils d’un pécheur du lac…, il sait ce qu’il se passe dans les hautes sphères. Peut-être est-ce Nicodème qui le renseigne ? a-t-il introduit celui-ci auprès du Christ, ou l’a-t-il rencontré après l’entretien exceptionnel de circonstances et de contenu ? Il y a, pour soutenir ma/notre foi, c’est même fondaental, une historicité, un vécu des évangiles qui nous met dans la vie : spirituelle, par la vie physique et historique de nos grands témoins. L’argument de commisération pour tout ce qui vient de Galilée, qu’on dirait aujourd’hui quasiment de raciste, est vraiment faible…est-ce que notre loi permet de condamner un homme sans l’entenbdre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? – Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! Il y avait cette même paradoxale accusation de partialité lancée par la hiérarchie aux miraculés : alors toi aussi, tu es de ses disciples ? Juge-moi, Seigneur, sur ma justice : mon innocence parle pour moi. Langage que me prêterait l’Ecriture ? je ne peux l’accepter, je ne suis pas innocent même avec l’excuse absolutoire et des limites propres à la nature humaine si précaire en tout, j’ai une part de responsabilité, pas tant dans ce qu’il m’arrive et qui même astreignant, peut-être un jour dramatique est secondaire, mais dans ma relation à Dieu, et celle des miens, et celle du monde dont je suis, avec tous, responsable. Prière et foi sont l’exercice de notre responsabilité. Et la prière qui nous correspond le mieux, la plupart du temps dans notre existence quotidienne, est bien celle du suppliant. Seigneur, mon Dieu, tu es mon refuge !... j’aurai mon bouclier auprès de Dieu… La Bible, dans ma vie, en trois temps. A ma pré-adolescence, comme une initiation à la nature, à l’amour en ce qu’il a de désir et d’émerveillement en tous registres : le Cantique des cantiques. Au sortir de mon premier âge, dans les débats du chagrin d’amour et de la perplexité d’une orientation professionnelle, d’un état de vie, et encore et toujours jusqu’à maintenant, la justesse des psaumes en psychologie de l’homme et en psychologie de Dieu : les deux récitants de la prière quand s’allume en prélude l’encens. Puis, sous un baobab dont j’ai éveillé le locataire, un grand serpent tombant à mes pieds (Keur Moussa au Sénégal en 1965), l’évangile de saint Jean, divinité de Jésus affirmé par Lui-même, et complot des hommes en retour, faire mourir par calcul, ou spontanément : lapider. Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! – Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! Bel enfermement… Foi et amour, leur respiration en nous.


[1] - ----- Original Message -----
To: "Bertrand Fessard de Foucault" <b.fdef@wanadoo.fr>
Sent: Saturday, April 05, 2014 12:25 AM
Subject: Abattage rituel
Cher Monsieur,
Je vous invite à regarder cette vidéo:
http://www.abattagerituel.com/Video
Alors que petit à petit l'abattage rituel ne cesse de gagner du terrain en France, il est temps de se réveiller et d'ouvrir les yeux !
Bien cordialement.
J.-J. Saldat

[2] - Jérémie XI 18 à 20 ; psaume VII ; évangile selon saint Jean VII 40 à 53

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