Je
vous ai compris… Je sais ce qu’il s’est passé ici.. . « Opération Résurrection », le livre de SOUSTELLE :
l’espérance trahie, putschiste
dans l’âme, acceptant putativement la présidence du Conseil sous la Quatrième,
et passionné pour une Algérie française…, la parabole des confiances et des
militants et des chefs alors jouée et qui se réédite en ce moment au
sein du PS…, les dénouements heureux, les dénouements malheureux, le ressac de
l’Histoire, tantôt et tantôt…. Pour le moment, l’espérance n’a rien enfanté. Au
Caire, à Istanbul et en France, l’été est là avec ses rites mais les fécondites
sont manqués, les masques rajustés et fermés. Tant de pays, dont le nôtre, sous
clé, physiquement ou mentalement amputés d’avenir et de vie collective, de
solution apparente pour chacun que le repli sur les brasies personnelles et
familiales. – Repris un livre d’il y a trente-cinq ans que je n’aurai pas cru
un outil aussi précis pour comprendre par analogie l’ensemble des crises que
nous vivons, alors que le propos est apparemment clinique et intimiste : Du renoncement homosexuel au double jeu
du charme, un vicaire connu un peu à mon adolescence, Notre-Dame de Grâce
de Passy, Jacques DURANDEAUX [1]. Cela m’arrive quand
je veux écrire une lettre finalisante à FH et réentreprendre la série de mes
notes d’observation politique, commencée en Novembre 2006, mais en plan depuis
Janvier 2013. Ce sera au grand angle
pour examiner la période ouverte par le revers attendu des municipales pour le
pouvoir en place depuis deux ans et qui fait étape avec les derniers feux du
folklore et des « sommets » vendredi prochain… et pour signer la
coincidence et que je ne m’y trompe pas, un raisonnement sur ce qu’est le
paysage dans une vie et dans une psychologie, dans une clinique, celui que prend
mon auteur, Amorgos, cette île minuscule, spectaculaire et comme désaffectée
hors histoire et géographie, Amorgos où j’ai failli acheté en 1984…
Prier…
quel dimanche ! d’un seul cœur,
ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes, dont Marie,
mère de Jésus, et avec ses frères. Enumération
des Apôtres, l’Ascension a eu lieu un jour de sabbat. Retour à Jérusalem :
arrivés dans la ville, ils montèrent à l’étage de la maison, c’est là qu’ils
se tenaient tous. Richesse de l’Eglise
que de disposer du récit de ses commencements. Comment se fait-il que personne –
à ma connaissance – n’ait eu l’idée de bâtir des églises dont l’espace de
prière et de liturgie serait à l’étage ? à un étage ? si c’est
comme chrétien, qu’il n’ait pas de honte et qu’il rende gloire à Dieu à cause
de ce nom de chrétien. [2] A vérifier, hors la notation de Luc dans les Actes à propos de l’église
d’Antioche, seul Pierre emploie cette dénomination, nous désigne ainsi tous. Que
ce soit lui n’est évidemment pas indifférent. Notre époque est riche de martyrs, l’Afrique
équatoriale particulièrement et certainement tout ce que nous ne savons pas de
la Chine actuelle, où les ferments chrétiens ont cinq siècles mais constamment
étouffés. L’Europe a donné ses fruits et ses dirigeants pour l’Eglise et le
monde, il lui faut maintenant et il faut au monde des dirigeants de tout autre
terreau. Nous y venons lentement, tellement lentement. Des compréhensions
intimes des autres cultures et des autres voies d’intuition de Dieu, alors l’annonce
évangélique va retrouver ses voix, discernera tous les échos. Jean rapporte un
verbatim, celui du Christ, et la prière qu’en chacun des disciples présents, chacune
de ses paroles sema pour la profusion à venir. Deux méditations se mêlent et s’épousent.
La révélation par le Maître, la contemplation et la récapitulation par celui qu’Il
aimait. Comment lire autrement ces affirmations et méditations du Christ, s’adressant
tour à tour à son Père, à nous, à Lui-même ? La vie éternelle, c’est
de Te connaître, Toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que Tu
as envoyé, Jésus Christ. A l’instant d’être
livré et trahi, Jésus authentifie la foi des siens ! Ils ont gardé
fidèlement Ta parole… ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de
Toi. A lire et entrer dans cela, il me
semble que la « dernière Cène » est déjà un jugement dernier, le
Jugement dernier. Souverain et omniscient, Jésus, Dieu fait homme, surpasse
toutes dimensions, le temps, le péché. Je trouve ma gloire en eux. Quelle gratification, quel compliment !
Le Christ qui va être insulté et crucifié mais pour ce qu’Il est, c’est affirmé
par tous les récits de réactions de foule et de Pilate et de la hiérarchie
religieuse du moment, met sa gloire en nous, la reçoit de nous. Que votre
nom soit sanctifié, que votre règne arrive. Prier,
prions pour les massacrés de notre époque. Et pour leurs bourreaux, nos
bourreaux : les défaiseurs d’espérance. Seul, le Christ, dans toute l’Histoire
humaine, n’a pas déçu. Et pourtant que de fois, ce fut « moins une »
tant notre espérance était minuscule, le pain à volonté, la restauration d’un
régime ou d’une gloire politique ou sociale, de l’économie et des institutions. Dieu
parle au contraire vie éternelle.
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