mercredi 4 juin 2014

je vous confie à Dieu et à son message de grâce, qui a le pouvoir de construire l'édifice et de faire participer les hommes à l'héritage de ceux qui ont été sanctifiés - textes du jour


Mercredi 4 Juin 2014
 


Prier… tandis qu’il pleut, que la journée se propose, que notre couple, dans chacun de ses dénuements, s’approfondit, que notre fille nous appelle à l’authenticité, à la logique, à la vie et donc à tout effort et toute foi pour nous trois, et pour tous ceux et toutes celles à qui nous pouvons donner quelque chose et dont nous pouvons recevoir, même inconsciemment, de part et d’autre, quelque chose… Notre pays, chaque jour, un peu plus au fond, dont toutes les machines sont en panne, celle à susciter des élites et des gouvernants, celle à former les générations qui viennent, celle à rayonner un patrimoine spirituel, institutionnel, physique, géographique, multi-ethnique et multi-mental bimillénaire… un pays au pillage de quelques-uns des siens, traîtres et s’étant servis de lui, ne résistant pas à l’assiette au beurre quand elle est à leur portée, AREVA, la machine UMP, tant d’élus et de soi-disant chefs qui il est vrai n’ont pas la honteuse latitude des dirigeants du CAC 40 pour faire avaliser en légalité, sinon en légitimité, les recels d’entreprise, de bien commun qu’ils commettent… un pays démantibulé, privé de sa morale et de son âme… un pays qui n’existe plus clairement ni pour les tiers ni pour lui-même… Prier en toute certitude… en toute rencontre… en tout sentiment… et ce matin par ces textes qui sont, mot à mot, ligne à ligne, chemin et assurance… la suite vient toute seule [1].  Jésus nous prend à témoin, nous place en tiers contemplatifs, fraternels, totalement admis dans Son dialogue et Sa prière à Dieu son Père, lui Fils de Dieu, offrande à la disposition de Sa génération qui Le mettra en croix, cela va s’entreprendre dans quelques minutes ou heures tandis qu’Il célèbre la Pâque – la Sienne – avec Ses disciples. Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du Mauvais. Mystère du possible manichéisme, qui ne se fonde pas sur la réalité de quelque anti-Dieu, mais sur notre psychologie humaine : la cause universelle des dévoiements, notre mental et nos sens au creux de la tentation, des itinéraires de la tentation et du péché, de toute transgression, chacune étant suicide donc marque intime de notre désespoir. Jésus nous guérit de tout à la fois par Son sacrifice, mais plus encore en nous confiant la suite de Son ministère et de la Rédemption, notre rédemption. Nous lui succédons… dans cette obéissance au Père, dans cette œuvre que Dieu donne à l’homme de toute éternité, de la Genèse aux Apocalypses, et à la grande suite qu’est, que sera la vie éternelle. Futur et avenir selon notre condition terrestre. Présent irradiant tout et répondant de tout, car le temps, toutes dimensions, et tout le vivant sont déjà – repère et chronologie de nos sens et de notre moralité – déjà absorbés et accomplis dans la vie, qui ne peut être – en logique –  qu’éternelle et qui l’est – en fait. Consacre-les par la vérité : Ta parole est vérité. Mais dans cette foi, dans ces structures neuves de notre vie quotidienne, il y a l’effusion et la totalité de nos sentiments, de nos attaches, de nos constructions… Paul, l’évangélisateur, le vit suprêmement et le donne à vivre et comprendre. Nous avons le privilège, notre « religion » a le privilège de tels textes et témoignages écrits. Je vous confie à Dieu et à son message de grâce, qui a le pouvoir de construire l’édifice et de faire participer les hommes à l’héritage de ceux qui ont été sanctifiés. Le testament paulinien, non en transmission de la Révélation chrétienne, ou pas seulement, mais en comportement, en façon d vivre, de se donner, d’enseigner, d’aimer et d’être aimé. Argent, or ou vêtement, je n’ai rien attendu de personne…. Je vous ai toujours montré qu’il faut travailler ainsi pour secourir les faibles… Quand Paul eut parlé ainsi, il se mit à genoux et il pria avec eux tous. Ils se mirent tous à pleurer ; ils se jetaient au cou de Paul pour l’embrasser…


[1] - Actes des Apôtres XX 28 à 38 ; psaume LXVIII ; évangile selon saint Jean XVII 11 à 19

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