samedi 19 juillet 2014

les nations païennes mettent leur espoir en son nom - textes du jour


Samedi 19 Juillet 2014

Prier… [1] ce qui ne peut que nous être adressés, cf. la grande peur des bien-pensants BERNANOS, un de ceux qui nous manquent. La bonne conscience, quelle que soit notre vie, quel que soit notre dépouillement par vœu ou par contrainte des circonstances, quelle que soit notre humilité, elle nous guette, elle revient, les ronces en bocage si constamment je n’entretiens ni ne coupe, ce que je n’ai guère fait ces deux-trois ans, coup de fatigue et vieillissement… s’ils convoitent des champs, ils s’en emparent ; des maisons, ils les prennent ; ils saisissent le maître avec sa maison, l’homme avec son héritage… Qui sont ces gens qu’apostrophe Michée, le prophète de LA naissance à Bethléem ? des gens pieux, des gens choisis, d’élite, Israël quand c’était…  notre part nous est enlée ! Héls ! elle nous échappe ! Nos champs sont partagés entre des infidèles ! La malédiction de Michée a son signe, la liturgie : non, vous n’aurez plus personne qui assure, dans l’assemblée du Seigneur, la distribution des parts.  L’homme, nous, tandis que Dieu, son Christ, le Fils : il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement. Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. Qui le dit ? suprême délicatesse de Dieu, du Christ, du Fils. Il ne le profère pas Lui-même, Il valide son prophète (Isaïe), Il a parlé par les prophètes, Il nous parle les uns aux autres par les uns et les autres.


[1] - Michée II 1 à 5 ; psaume X ; évangile selon saint Matthieu XII 14 à 21

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