samedi 26 juillet 2014

leurs enfants y sont restés fidèles grâce à eux - textes du jour ... quelle responsabilité !

Samedi 26 Juillet 2014



Les fonctions présidentielles et gouvernementales en France ramenées à l’organisation de réceptions et pompes funèbres, avec entrainement en commémorations historiques. Israël, dont je ne sais la leçon qui a été tiré de la shoah et d’un monde sans recours ni miséricorde, qui bloque plus que jamais sur la répression et la sécurité au millimètre près : avenir ? passé ? quel présent en réalité ? et dans tant de pays et régions, on s’étripe au nom de la liberté et de Dieu…  Les guerres d’antan avaient quelque chose encore d’humain et de binaire, il y avait « quelqu’un » en face… aujourd’hui, la violence, la contrainte, les morts par centaine de mille, les déportés et exilés à vie sous tente par millions. Vivre ainsi tranquilles dans quelque îlôt… ? 

Prier… [1] les peuples raconteront leur sagesse, l’assemblée proclamera leurs louanges.  De qui s’agit-il ? de nous : manquant tellement à ce que nous devons à nos ascendants, à nos contemporains, à notre progéniture… des hommes de miséricorde ! Je ne saurais tomber plus juste comme si souvent quand me sont donnés, une fois esquissé le bilan de la veille et le paysage dans lequel je m’éveille, les textes du jour selon l’Eglise catholique romaine. Nous remémorant Anne et Joachim, justes ancêtres de Dieu reconnaît l’Eglise orthodoxe, voici qu’une pieuse commentatrice dans mon petit recueil mensuel (Prions en Eglise) évoque aussi Christiane SINGER, citant un livre d’elle que je ne connaissais pas : délicieuse et forte amie, rencontrée trop tard et qu’il me fut impossible de cultiver plus que je ne pus le faire à notre époque de rencontre. Et pourtant donc nous sommes privilégiés malgré ce « tout » qui nous accable, m’accable. A vous, il est donné de connaître de connaître les mystères du Royaume des cieux. Heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent. Une connaissance, tous nos sens éveillés et comblés, alors même que l’objet de cette connaissance, la source de ces perceptions et dilections nous échappent complètement… Prier pour tout et avec tous, mes plus intimement proches et chers, et celles et ceux que je ne saurai et connaîtrai qu’en paradis mais que j’aime et qui m’aiment de naissance humaine, à la vie, à la mort.


[1] - Ben Sirac le sage XLIV 1 à 15 passim ; paume CXXXII ;  évangile selon saint Matthieu XIII 11 à 16

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