mardi 12 août 2014

je vis une main tendue vers moi - textes du jour


Mardi 12 Août 2014



Prier… je vis un main tendue vers moi…  La main de Dieu, dans la Bible, Dieu touche, nous touche, la main secourable et de la personnalité, du dialogue… Je trouve dans la voie de tes exigences plus de joie qu dans toutes les richesses. Je trouve mon plaisir en tes exigences : ce sont elles qui me conseillent. Etre guidés pour ce que nous voulons à bon escient et qui est notre réponse-correspondance à ce mystérieux tropisme que Dieu nous donne envers Lui, en même temps que notre liberté. Son attraction, notre liberté [1]. Le « rouleau », un livre offert à manger : rassasie tes entrailles avec ce rouleau que je te donne, même anecdote dans l’Apocalypse [2]. L’envoi en mission aussitôt. Le goût d’une parole, quelle qu’elle soit, le goût de celle de Dieu : son enseignement, signe de Son amour pour nous, de Sa prédilection pour chacun de nous, chacune de Ses créatures. Qu’elle est douce à mon palais ta promesse : le miel a moins de saveur dans ma bouche ! Ceux qui souffrent, ceux qui désespèrent, ceux qui meurent, ceux qui se battent, les lieux d’aujourd’hui, cruauté et folies démentes, organisées autant que générosité et solidarité parfois universelles : parole divine adressée intimement, cris humains ébranlant tout :  le monde de maintenant, et celui, ceux qui le précèdent et le suivront. Tumulte et intériorité, compagnonnage et responsabilité de soi, des autres ? Ouvre la bouche et mange ce que je te donne… La bouche grande ouverte, j’aspire, assoiffé de tes volontés. La bouche en si mauvais état de mon cher Denis M. Dans ce tumulte des événements et de paysages mentaux, l’appel : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux, l’enfant et le mourant nourris à la main. Perdu, perdus ? si un homme possède cent brebis et qu l’une d’entre elles s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis perdue ? il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix neuf qui ne se sont pas égarées.  Eloge de la petitesse, de l’esprit d’enfance qui précède juste la parabole des brebis. Mouvement de cette page d’évangile : les disciples s’approchèrent de Jésus… Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux… partir à la recherche de la brebis perdue… Dieu et notre espace, notre espace devenu celui de Dieu puisque Celui-ci nous cherche, qu’Il tend la main, nous nourrit.


[1] - Ezéchiel II 8 à III 4 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 14 passim

[2] - Apocalypse de Jean X 8 à 11

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