dimanche 24 août 2014

la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle - textes du jour

présentation et polices habituelles seront restaurés quand 'jaurai repris possession de mon écritoire habituel... Dimanche 24 Août 2014 Prier… le poids et l’humus d’hier… les vues de plage, la vieille femme, toute habillée et enveloppée de noir qu’ajuste l’eau, elle ne sort que la tête, abritée en auréole également noire d’un chapeau plat à grands bords, et seuls les doigts ne sont pas enveloppés, elle les montre comme les griffes de quelque créature cherchant à s’agripper à la vie qu’elle aime. Je l’ai saluée, elle était remarquable, moi-même dans l’eau à mi-corps, elle s’est retournée, lui ai demandé si elle est écrivain, elle écrit par solitude, je l’y ai encouragée, l’assurant qu’elle est manifestement reliée à tout, j’aurai pu, à la réflexion ajouter, qu’elle aime la vie, cela se sent et se voit, donc qu’elle vit… Celles que je prenais pour des jumelles, maillots deux pièces, bleu simple, identique, corps aussi clairs et simples, l’une lisant PANCOL, énorme bouquin, quelques mots sur celle-ci et sur ses contemporaines de mes années 1970. Seulement des amies, très différemment faites quand elles vont à l’eau et se rhabillant, devenant aussi de pareo ou de serviette : dissemblables, cela m’a peiné. Deux femmes à l’opposé, seins nus, l’une de corps harmonieux, plein, culotte noir à semi-centure grise et blanche, l’autre quelconque en culotte jaune. Sur cette plage où nous allons depuis quelques semaines des après-midis plus ou moins complètes, de la quasi-déshérence des heures du déjeuner au soir que l’on déserte, avec le multicolore et les proximités des trois-quatre heures, celles qui sont chaudes. C’est une plage immense, peuplée par saccades mais silencieuse. Les voitures en sont loin, les bateaux à moteur aussi. Toutes les femmes m’y paraissent lourdement et amplement bâties, à la MaILLOL, ce n’est pas laid, c’est vivant et lent, ce ne sont pas ces évocations de liberté et de légèreté, de prise au vent de mon adolescence, ce sont des situations physiques au féminin, de la puissance. Le lieu, la saison, ou… l’époque, l’heure plutôt de ma vie…L’une des semi-nudistes a des seins quasi distincts du buste quand elle s’assied, disimulant par l’avant-bras leur blancheur, vraiment le globe offert… Les deux scenarii. Marguerite et son amie, la dent tombée, la huitième de notre pettite fille, chagrin diouloureux chaque fois qui est évènement… les jeux au « club du soleil », la directrice, de dix ans ma cadette mais qui a connu mes héros des années 50, club d’agrès, école de voile, gymnastique du matin, la famille PAJOT et CORNU pour la navigation, et aussi mes amis FAUVET, le mariage REY pour les années 1970. Les casquettes du futuroscope, jumelles en jaune canari pour les deux amies, puis bref drame et actes de générosité, un échange en violet que réclame Fanny à une des petites camarades des jeux qui viennent de se terminer, l’assortiment pour elle avec son blouson, l’autre échange la casquette après supplication, mais Marguerite y voit une trahsion, demeurer les deux amies avec la même ciuleur, Fanny court après l’échangiste et tout se reconsttiue, comédies ou profondeurs des sentiments quand ils supplient piour obtenir des gestes… et puis le fiasco du jeune couple qui nous est donc raconté à chacun, à ma femme et à moi, en versions se recoupant mais concluant au désastre, faute de… je ne sais le déterminer. Je ne dis pas que l’on ne prie qu’avec soi-même, mais soi et tout ce que l’on porte ou reçoit en fait partie. Je suis lourd du chagrin d’un monde et des amours qui ne vont pas, y compris du destin de mon/notre pays qui chavire faute de barreur. Prier donc d’élan, de confiance et parce qu’il n’existe qu’un seul recours quand tout vire à l’imparfait. Le canardage de la réouverture de la chasse aussi puéril et vain remplissage que les commentaires de l’audiovisuel pour la geste censément politique de la rentrée. Prier enfin… besace et âme vides, qui implorent par leur vide, devenu attente. Prier est un acte de foi, la prière transforme l’attente en dialogue qui est espérance, demande. Présentation par Dieu de Celui sur qui nous pouvons compter : s’il ouvre, personne ne fermera, s’il ferme, personne n’ouvrira. Je le rendrai stable comme un piquet qu’on enfonce dans un sol ferme ; il sera comme un trône de gloire pour la maison de son père. Car ce référent, ce serviteur de Dieu, remplace un autre, dont je n’ai pas le contexte mais qui ne correspondait pas au vœu du Seigneur. D’un préposé à l’autre, les insignes du pouvoir passent : je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ton écharpe, je lui remettrai ton pouvoir. Il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David. Ce Shebna, le maître du moment, est donc viré et remplacé par un autre haut fonctionnaire Eliakim. Chronique historique, portrait putatif du Christ. Les circonstances et anecdotes ne nous parlent plus, mais le portrait, dressé au futur, a la réalité et la précision d’une promesse. Paul en confirme l’auteur, non selon Son identité, mais selon les attributs et effets de Sa puiissance, de Sa souveraineté…Ses décisions sont insondables, ses chemins sont impénétrables ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? Qui a été son conseiller Qui lui a donné en premier et mériterait de recevoir en retour ? C’est le ton du livre de la Sagesse, mais la réponse est autant johannique que paulinienne : car tout est de lui, et par lui, et pour lui. Pétrinienne : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. Réponse alors du Nouveau Testament, de la Nouvelle Alliance, confirmant le dire d’Isaïe au nouveau maire du palais, dans l’antique maison de David : je te donnerai les clés du Royaume des cieux : tout ce qtu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. – Amen ! dans le silence de cette journée à vivre, offrir, ne pas subir, mais faire, relier, cueillir… la vie notre enseignante qui n’a de cohérence et de mouvement que l’amour : alors, elle est notre apprentissage qu’elle guide avec faveur, selon notre ferveur et notre foi.

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