dimanche 19 octobre 2014

il n'y a rien en dehors de moi - textes du jour

Dimanche 19 Octobre 2014


L’Eglise en débat ouvert sur des questions difficiles qui ne sont nullement la relation à Dieu mais la relation à nous-mêmes : couple, sexe, statuts divers les accompagnant, agrémentant, empêchant. Pour le moment, du blocage, la troupe habituelle qui gouvernait la chrétienté et les gens, il y a deux siècles bien pire qu’à l’époque apparemment théocratique de l’alliance monarchique du trône et de l’autel, qui donna son drapeau à Mgr. LEFEBVRE et qui a maintenant ses troupes et ses feuilles. Désaveu implicite des outrances de posture du Cardinal BARBARIN, habituelles analyses du complot. Jean Paul Ier s’il fut assassiné, l’aurait été pour les finances du Vatican qu’il découvrait horrifié autant que pour sa probable tolérance en régulation des naissances, voire en davantage : homme de compassion se donnant une communication d’humour. François se garde probablement, mais les motifs pour le supprimer sont nombreux avec ce synode. Chez nous, c’est tout le contraire : les vannes du touche-à-tout sont ouvertes, et sous prétexte de faire des économies minables et de répondre aux normes de Bruxelles, les devises de NS enfin s’appliquent, plus de tabous selon les uns, le saccage selon moi. C’est de l’anti-fondation au moment où le pays manque de repère, manque de dirigeants. – Notre fille, ce que nous avons à vivre avec elle, ce que j’ai à faire et la douceur d’être ainsi plusieurs. A nous entr’aimer. Et tout ce peuple des personnes rencontrées ne serait-ce que d’un regard ou d’un mot ces jours-ci ou il y a des années, revenant à la mémoire ou seulement latent. – Ce dont, ceux et celles dont je crois avoir une part de responsabilité, et auprès de Dieu déjà ou dans la vie courante sans que je le sache nettement, mais je le ressens… celles et ceux qui me portent, m’aident et m’inspirent.
Prier … [1] notre devoir n’est pas double, mais il a plusieurs formes pour un seul but, continuer le projet de Dieu sur nous, agir dans notre temps et notre société en dépendance et en espérance absolue de Dieu, selon la promesse et la présence de son Fils, incarné, l’un des nôtres, Dieu aux mains des Césars que nous nous donnons ou que nous sommes. Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu… la monnaie de l’impôt, certes mais plus encore notre souffle de vie, nos dettes et dépendances, sans doute, mais surtout notre contribution, celle de chacune et chacun, libre et vivante à nos sociétés, à l’achèvement de la Création. Votre charité se donne de la peine… votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père. Et notre posture-situation-vie dans nos époques, nos civilisations, nos sociétés et moi parmi les miens, et mes aimées devant moi, appelant ma main ou me donnant la leur, c’est celle du témoignage et donc de la louange. Allez dire aux nations : «  Le Seigneur est roi ». Il gouverne les peuples avec droiture. Ce que nous partageons avec tous les croyants, juifs, musulmans et en bien de leurs instants avec même les agnostiques, gens de souhait et de résignation, mais honnêtes et explicites dans leur doute : je suis le Seigneur, il n’y en a pas d’autre. En dehors de moi, il n’y a pas de Dieu. Dialogue avec Cyrus, le païen, païen au sens des Juifs déportés à qui il va rendre liberté et terre natale : je t’ai rendu puissant, alors que tu ne me connaissais pas, pour que l’on sache, de l’Orient à l’Occident, qu’il n’y a rien en dehors de moi. – Ainsi relue, la réponse du Christ à ses ennemis ne reconnaît nullement un dualisme : le monde et Dieu, encore moins des hiérarchies, en principe celle du divin l’emportant sur celle de l’humain, et en pratique l’humain distrait ou s’éloignant du divin. Jésus affirme tranquillement que nous sommes relationnels : rendez
Un oiseau à la voix cassée … ou un faisan, sur fond de pépiemnts divers… le jour se lève sans lumière, comme par devoir, avec timidité. Puis maintenant le silence, un suspens.


[1] - Isaïe XLV 1 à 6 passim ; psaume XCVI ; Paul aux Thessaloniciens I 1 à 5 ; évangile selon saint Matthieu XXII 15 à 21

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