Prier… [1]
l’amour, question de cours ? Maître,
dans la Loi, quel
est le grand commandement ? La réponse n’est pas l’amour en soi, lequel
n’est pas défini. Elle est une relation à Dieu et au prochain, lequel est
défini par de nombreuses paraboles, pas seulement celle du Samaritain relevant
un demi-mort sur la route de Jéricho. Une relation qui n’est pas une
profession, pas même un état de vie. Une relation qui est avec nous-mêmes, et
qui situe tout dans nos vies : Dieu, les autres, nous-mêmes. Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton
esprit. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. La relation est définie par
le partenaire et par l’intensité. Je la ressens comme la définition, le critère
du vivant, de la
Création-même. – Paul pasteur, mettant en pratique ce qu’il
prêche et a reçu qui n’est pas seulement théologie, mais dignité et qualité du
comportement. Le Christ ne se donnait pas en exemple, mais d’une part avait
pour actes de charité les guérisons et d’autre part ne donnait comme modèle que
le suprême : soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait. La
pédagogie de Paul, les émulations, félicitations, et eng… Celle du Christ, l’enseignement,
l’appel, le miracle, la passion, la mort, la résurrection. Un mouvement
constant. Paul, une attente qu’il rend universelle par sa prédication, sa venue
à domicile dans toutes les parties du monde romain d’alors. Vous êtes
devenus un modèle pour tous les croyants de Macédoine et de toute la Grèce… vous vous êtes
convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant
et véritable, et afin d’attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre
les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. – Moïse pasteur
avant tous et qui ne résume, qui détaille : tu ne maltraiteras point l’immigré…
vous n’accablerez pas la veuve et l’orphelin, ceux qui sont sans défense ni
bien ni protection… un pauvre parmi tes frères, tu n’agiras pas envers lui
comme un usurier, tu ne lui imposeras pas d’intérêts… Si tu prends en gage le
manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil, c’est
tout ce qu’il a pour le couvrir. Le Christ, Paul, Moïse nous renvoient à
Celui qui nous prodigue de telles recommandations, car Lui seul entend et
guérit, vraiment, exauce totalement, sait notre misère et ce que nous sommes. C’est
Lui qui nous apprend l’amour qui n’est pas d’abord désir, possession, obtention,
jouissance, réciprocité. L’amour : disposition et disponibilité
permanente, fidélité. Egards… s’il crie vers moi, je l’écouterai, car moi,
je suis compatissant !
[1] - Exode XXII 20 à 26 ; psaume XVIII ; 1ère lettre de
Paul aux Thessaloniciens I 5 à 10 ; évangile selon saint Matthieu XXII 34
à 40
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