Prier … il pleut, il fait silence, la journée ne commence pas encore, la disponibilité de tout, c’est la prière de la Création. Alors, les mentors sont petits et ne peuvent être que serviteurs. Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt… vous laissez de côté la justice et l’amour de Dieu. [1] Jésus a prêché en connaissance de cause : Dieu, Il connaît… et a été condamné également en connaissance de cause par ses détracteurs : Maître, en parlant ainsi, c’est nous que tu insultes. Les évangiles, la vie du Christ, Dieu fait homme, la geste du peuple élu sont des livres ouverts, ce ne sont pas des énigmes à décrypter ou à expliquer comme, pour les éphémérides contemporains, prétendent s’y employer nos commentateurs et essayistes ou autres pédagogues. Le dialogue de Dieu avec l’homme, de Jésus avec ses contemporains est un discours direct. Notre réponse, ma réponse toujours si dilatoires… le jugement divin, la conscience et la lucidité qu’il nous donne, peut défaire notre complaisance et nous amener à la vérité de nous-mêmes, faiblesse et rédemption… le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra. Paul nous présente la corbeille de mariage, celle de notre disponibilité à Dieu (par le truchement si souvent des autres, et même de nos retours en nous-mêmes – que de visages, vivants ou morts, m’entourent à cet instant de la prière, du Confiteor et de la rémission promise, déjà ressentie…). Voici ce que produit l’Es^rot : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maîtrise de soi. L’ « homme parfait » peut exister qui se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! … Tout ce qu’il entreprend réussira… comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps et jamais son feuillage ne meurt. Relation à Dieu, toujours. Tous, partout. Ainsi soit-il.
Hier
Le mouvement brownien de ces jours-ci, le dérèglement de nos institutions, de la pensée et de la façon publiques, opposition, majorité et exécutifs confondus, le tournis… et la spirale de la chute. Tandis qu’hier à nos archives diplomatiques de Nantes, me remettant à ce projet de biographie de COUVE de MURVILLE qui est l’un de mes devoirs depuis quinze ans… je relève cette appréciation sur le gouvernement de PMF par DILLON juste nommé ambassadeur des Etats-Unis en France [2], le futur initiateur sous KENNEDY des cycles et « rounds » qui de 1961 à 1985 ont « préparé » et fait admettre la « mondialisation » :
15 Janvier 1955 - Dillon, ambassadeur en France sur la situation économique française (au Bond Club à NewYork – présence de Lagarde, consul général et de Pérouse attaché financier) « la situation politique française, conclut M. Dillon, donne des espoirs très sérieux pour l’avenir. La réduction des subventions, l’élimination progressive des restrictions à l’importation, le développement de l’esprit de concurrence, la réforme de l’assiette fiscale et enfin, et surtout, le renouveau de confiance des Français dans leur monnaie sont pour lui dess gages d’un avenir assuré de la France qui en fera un des membres les plus solides de l’Alliance occidentale ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire