dimanche 1 février 2015

attachés au Seigneur sans partage - textes du jour

Dimanche 1er Février 2015



La phase où nous sommes dans l’accompagnement de notre fille : ses appareils et médias, son impertinence, sa prétention d’égalité avec nous (je lis plus que vous, la tablette, l’ordinateur sont nuls)… La joie d’Edith et de Bernard, à la perspective de se retrouver… ma marche vers l’écriture… et ce que nous vivons chacun et ensemble, nous sachant les uns les autres.
Prier pour eux tous, et le cher Pascal V. Notre pays, notre Europe, son Est ukrainien. Auschwitz… l’Allemagne en a su la leçon et continue de la pratique, elle est en bien des côtés exemplaire (pas du tout en économie comme s’en entretiennent nos propres dirigeants, mais pas les siens, mais en civisme et démocratie). Au contraire, la victime du nazisme ne retient rien qu’une obsession de sécurité et de défiance, anachronique et qui l’ancre dans un de ses modes actuels : l’Etat d’Israël s’enfonçant dans la haine et la peur, pour désaxer une région et une bonne part des diplomaties « occidentales », en tout cas l’Américaine et la Français… prier pour une mûe de l’Eglise en organisation, en ouverture, en discernement et ainsi décapée, elle attirera, elle sera aimante pour les siens et belle, utile pour ceux qui, pas moins qu’elle, appartiennent à Dieu et vont donc à Lui.
Prier… [1] mais un prophète qui aurait la présomption de dire en mon nom une parole que je ne lui aurais pas prescrite, ou qui parlerait au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. La responsabilité d’être fidèle, celle de discerner, rien ne peut être donné sans cette structure intérieure aimée, voulue, entretenue dès que reçue : c’est la foi. La foi n’est pas un contenu, elle est un comportement, une posture, une allure, notre marche, notre preuve de vie, notre anticipation de tout accomplissement. Ces deux grandes demandes du peuple – Israël d’antan, de tout peuple aujourd’hui. Le truchement du prophète, le commandement clair par un roi. Dieu les accepte quoique ce ne soit pas « a priori » « son genre », la peur de Dieu qu’éprouvent les Hébreux, Le voir, c’est mourir. La crainte des disciples à bien des moments de leur vie, de ces trois ans à suivre ce Maître attachant, intime mais qui constamment les déconcerte. Ils furent saisis de crainte… Ne craignez pas, c’est moi. Dieu ne veut pas davantage une théocratie. Ils nous veut, nous-mêmes, nous tous, peuple de prêtres peuple de prophètes, peuple de rois. La peur n’est pas humilité : je ne veux plus entendre la voix du Seigneur, mon Dieu, je ne veux plus voir cette grande flamme, je ne veux pas mourir ! Dieu à notre portée même quand… mais alors : j’aimerais vous voir libres de tout souci… celui qui a marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé… Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde, elle cherche comment plaire à son mari… Psychologie conjugale un peu courte… Pierre marié mais pas Paul… c’est autre chose, le couple humain reçoit son ressort et le sens de sa marche, nos efforts mutuels sont si souvent « à côté » que je puis m’émerveiller à bon droit quand je reçois ou que ce que je donne, ce que je suis en fait, est adéquat. La grâce sanctifiante – sur laquelle insiste tant MLP – est très pratique. Elle nous fait être juste au sens biblique autant qu’autant à qu’à celui d’un vértable ajustement, d’une correspondance efficace à l’autre, aux circonstances. Apparemment, ce que le Christ fait vivre à ses contemporains est tout le contraire, chacune de ses entrées dans une synagogue cause scandale, soit sa conclusion d’une lecture d’Isaïe qui lui a été confiée : ce que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui que… soit chroniquement une guérison, en général dialoguée avec les « démons » et non avec le malade qui, dans le moment, n’était pas encore revenu à lui-même. Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le saint de Dieu (en l’occurrence, l’énergumène est bien le prophète dont le type promis sur le mont Horeb, à un peuple apeuré et en demande). – Tais-toi ! Sors de cet homme. – Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. La mer, le vent aussi, les disciples de Jean Baptiste partant à sa suite, les pécheurs à leurs filets ou dans leur barque. Liberté… « le jeune homme riche », lui, ne vient pas car il avait de grands biens.


[1] - Deutéronome XVIII 15 à 20 ; psaume XCV ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens VII 32 à 35 ; évangile selon saint Marc I 21 à 28

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