samedi 20 juin 2015

qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? - textes de ce jour

Samedi 20 Juin 2015


Prier… pourquoi se faire tant de souci ? Ce n’est pas l’indifférence ou l’évasion dans le fatalisme ou le néant artificiellement respiré-inspiré-soufflé en nous-mêmes, selon des sophrologies et des morales de toutes époques. C’est la conscience de ce que nous sommes et de ce que Dieu est et qu’Il est pour nous… votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Les oiseaux du ciel ! encore que… observez comment poussent les lis des champs… Salomon dans toute sa gloire n’était pas habillé comme l’un d’entre eux… et ils ont donné l’ultima ratio du refus des Valois et des Français de donner le pays à la couronne d’Edouard III d’Angleterre. La ténacité que Dieu donne… l’énergie de ces matins qu’Il me prodigue. La ténacité historique de notre pays, bimillénaire. La ténacité surprenante, magnifique et forcément féconde à la longue et selon l’Esprit Saint, celle de notre pape Français, sens du moment, sens de la formule, sens de la continuité manifestement franciscaine. Ignace penchant vers Benoît de Nursie, Son fils, aujourd’hui pontife, vers François d’Assise. Un signe fort de l’Eglise de France, répondre devant l’opinion et nos gouvernants, de l’accueil des migrants… et les héberger (son patrimoine immobilier, nos édifices chrétiens : propriété morale des paroissiens et propriété légale de l’Etat, l’oeuvre commune de la puissance publique et de a charité chrétienne, au minimum) … le prétexte ignoble de certains pour les repousser : ce sont des musulmans… la photo.-affiche à la une du Monde et sans doute d’autres médias, les couvertures argentées de survie sur les rochers à notre frontière… le débat rouvert sur le droit du sol… quand les Français tolèrent qu’on (qui « on » ?) fasse de la France, de notre pays, un pays si moche d’âme et de cœur, cela depuis des années, depuis le relevé par Jacques CHIRAC en 1980 des odeurs à Orléans jusqu’au discours « fondateur » prononcé en juillet 2010 par Nicolas SARKOZY… et « commenté » par Viviane REDING puis par Benoît XVI… Nos arrivants du sud et l’essentiel. La vie ne  vaut-elle pas plus que la nourriture ? et le corps plus que les vêtements ? et notre honneur plus que nos gestions (d’ailleurs calamiteuses). Nul ne peut servir deux maîtres… vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent.  Paul dirait : votre âme et votre ventre, quelle référence choisissez-vous ?Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? Cet autoportrait de Paul, l’Apôtre par excellence, le disciple certes appelé mais au parcours et même à la relation physique d’intimité avec le Christ, si différents de ceux des Douze…  ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Echo et vie de l’expérience de Pierre, de sa forfanterie, de son reniement et de ses dialogues avec le Sauveur ressuscité, les trois supplications, les trois réponses, les trois trahisons. Avant que le coq ait chanté trois fois… Pierre m’aimes-tu ? Et voici donc Paul. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais Il m’a déclaré : «  Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse ». L’onction des malades… [1]
 [1] - 2ème lettre de Paul aux Corinthiens XII 1 à 10 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Matthieu VI 24 à 34

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