jeudi 16 juillet 2015

prenez sur vous mon jour - textes du jour

Jeudi 16 Juillet 2015

Quoique levé à six heures et demi, je ne viens au vrai commencement d’un nouveau jour : l’autel et la prière du matin, que maintenant… des contentieux et des mises à jour, des urgences et astreintes à quoi, par contrainte, j’aurai donné « le plus clair » de ces vingt ans de ma mise anticipée à la retraite… Nos faussetés quotidiennes en vie ensemble : Europe ou France [1]. – Soirée d’hier et journée d’avant-hier, les récits de vie, celui de la nôtre en regard. Les ruptures, les échecs, les séparations : notre miracle et la bénédiction de notre mariage est là. Ma chère femme et moi avons autant sinon plus que la « moyenne » de causes de rupture et de séparation, et aussi, pour chacun de nous, d’effondrement : et pourtant nous demeurons aimants, admiratifs, amants et attentifs l’un pour l’autre, l’un par l’autre, la mémoire supplétive d’Edith pour tout le contemporain familial, nos travaux d’équipe pour nos gestions, notre constant dialogue et partage pour que vive notre fille, heureuse et libre, qu’elle, respire et s’équipe, marche et devienne… Le secret n’est que de Dieu, pas de nous. Le cœur réceptacle de méchanceté, la machine humaine est à inertie ou à distraction. L’activité, la fécondité, l’amour sont sans cesse le miracle… La maison de retraite sacerdotale, la messe des vieillards, la célébration en demi-sommeil pour beaucoup, la consécration ensemble mais avec seulement un geste de la main, les fauteuils roulants maintenant en premiers rangs, la gentillesse permanente du personnel, le masculin veillé, materné et soigné par le féminin, les arbres bi- ou tri-séculaires du parc, autrefois celui de moniales, les carillons de la basilique Sainte-Anne, les fragments de mémoire et les oublis : mon cher Denis M. et… moi, un jour ? soudainement ? Le « camp d’aventures » auquel participe notre fille, le vide ici, ses lieux d’habitude, son rythme, l’habitation et la liberté de ses dix ans… précarité des merveilles ? non, solidité en Dieu selon notre espérance et notre prière.
Prier enfin et pour toujours. Le rythme de la prière de Jésus. Le rythme des avances de Dieu en nous…[2] Vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, oui, tous nous peinons, et donc tous nous sommes appelés. Fardeau de quoi et comment est-ce venu sur nos épaules à nous broyer et commander ? Ce fardeau est un fait, ni culpabilité ni historique pour cela. Proposition du Christ : un échange : prenez sur vous mon joug. Quel est-il ?immense, la rédemption. Mais aussi la création. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger. L’allègement, la légèreté tiennent à deux éléments qui nous font défaut… nous-mêmes : doux et humble de cœur… le suis-je ? le sommes-nous ? Le poids que nous portons est le résultat de notre faible qualité de cœur… et puis comment agencer ce fardeau sur nous, sur nos épaules ? comment ? il nous manquait un joug, le voici. Et pourtant c’est la croix, et les trois chutes d’un Christ, déjà épuisé par la nuit de veille et d’interrogatoire, la couronne d’épines, la flagellation… Un Christ, un sauveur, le Sauveur promis et attendu, nécessaire. Au début de la geste humaine, la promesse et l’attente, les réalisations immédiates sont une libération et une transplantation, déjà un retour à la terre initiale, celle d’Abraham pour les descendants de Jacob, Abraham lui-même transplanté de Chaldée en Palestine. Jusqu’à Moïse, Celui qui parle aux patriarches ne se présente pas, ou ne s’identifie que comme Celui qui a déjà parlé aux ascendants. Mais si le dialogue n’est plus de personne à personne, qu’il y a désormais un intermédiaire : Moïse, quelle présentation ? Celui qui m’a envoyé vers vous, c’est : JE-SUIS… pourtant l’habitude ne se perd pas, celle de Dieu à défaut de celle des hommes, oublieux dans leur esclavage, ou du fait de leur esclavage, du fardeau précisément… donc, redondance, la référence aux ancêtres… l’irruption et la mémoire… celui qui m’a envoyé vers vous, c’est le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Ce n’est pas le Dieu de l’univers, le « grand horloger », ou le juge des temps derniers. La référence est vécue, charnelle, familiale. La libération va avoir pour prétexte : la liberté de culte. Le message à Pharaon est : laisse-nous aller dans le désert, à trois jours de marche, pour y offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Fardeau léger. Prière lourde. Promesse énonçant bien notre attente, qui est globale : je vous procurerai le repos.


[1] - Le 16/07/2015 08:31, Olivier BRISSON a écrit :

Tapie réclame 1 milliard d’€ à l’Etat dans l’histoire d’Adidas avec l’aide d’un nouvel avocat qui avait été payé par l’Etat en 2011 pour une consultation sur l’arbitrage Tapie…
Ce n’est ,parait-il pas, un conflit d’intérêts… Tout au plus une collusion d’intérêts…
Le 10/07/2015

Le groupe Bouygues qui avait fait travailler 460 étrangers non déclarés sur le chantier EPR de Flamanville a été condamné à une amende de …25000€, sans lien avec les millions d’€ de cotisations  sociales non payées. Mais inférieure à l’amende de 30000€ qui l’aurait privé d’accès aux marchés publics…
Quand la Justice fait preuve de compassion…
Le 11/07/2015

C’est le ministre allemand des finances Schaüble  et pas la Grèce  qu’il faudrait sortir de l’Europe…
Le 12/07/2015

Les Allemands n’ont pas osé installer à Luxembourg le fond de privatisation de l’économie grecque…
Mais ils ont osé en confier les rênes à leur ministre des finances.
La Grèce rentre dans la zone allemande…
Le 13/07/2015

Le Premier ministre israélien n’est pas content de l’accord trouvé sur le nucléaire avec l’Iran.
C’est bon signe et preuve que la Paix avance…
Le 14/07/2015

La victoire dans la première étape de montagne du maillot jaune n’appelle qu’une question :
Dans combien d’années sauront nous à quoi il était dopé ?
Le 15/07/2015

[2] - Exode III 13 à 20 ; psaume CV ; évangile selon saint Matthieu XI 28 à 30

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