jeudi 10 septembre 2015

ayez l’amour qui est le lien le plus parfait - textes du jour

Jeudi 10 Septembre 2015

                       Divorce dont nous sommes témoins… suite. A contrario, leçon d’amour. Tolérance des instants, équilibre du bonheur dans la durée par la confiance mutuelle et dans le couple ainsi formé. L’admiration suscite l’amour, l’amour nourrit l’admiration, la haine recroqueville jusqu’à l’enfer dans lequel on finit par se plonger soi-même à force d’avoir voulu y placer les autres, l’amour est non seulement universel mais cosmogonique. Je le vis dans cette horrible contre-aventures : j’en vois bien les causes et même tous les motifs d’excuser la demanderesse, mais quelle bêtise de ne pas chercher en priorité les remèdes, et quand il s’agit de couple (et d’enfants) il n’en a qu’un…la mesure dont vous vous servez pour les autres, servira de mesure aussi pour vous… Donnez, et on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante qui sera versée dans le pan de votre vêtement… [1] Comportement et morale du comportement, selon le Christ : si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance méritez-vous ? Même les pécheurs en font autant… Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.  Transposition et généralisation par l’Apôtre : ayez l’amour qui est le lien le plus parfait. Le Christ, les saints, les martyrs : souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. Je suis de plus en plus travaillé par cette mémoire des saints que l’Eglise nous inculque (au choix selon nos parcours et tempéraments) : ainsi le fondateur de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Dès que nous sommes dociles à l’inspiration reçue, parfois de force… tout est facile sinon miraculeux. Quant à ce saint de la Renaissance, il nous amène à notre cher Frère Claude : même aventure de Satan jalousant celui qui prie, les manifestations violentes sont exactement pour Claude ce qu’elles étaient pour Nicolas (de Tolentino…). La naissance à l’issue d’un pèlerinage. Dieu a eu l’indulgence de me croire et m’exaucer sur parole pour nous donner notre fille, et je n’ai pas accompli mon vœu d’aller à pied de Lisieux à Lourdes. Je prie pour savoir comment aujourd’hui et dans mon état physique je puis l’accomplir. Et puis le monde entier et tout celles et ceux qui me portent, nous portent, et que nous portons. 

                     Bonheur et enseignement de ces trajets, surtout aux aurores, avec notre fille vers son collège, une demi-heure, silences et questions, récits, évaluation des camarades, des repas, question ce matin sur Georges POMPIDOU, puisqu’il y a quartier et « giratoire » à l’entrée de Vannes. Des précisions de mots. Sa rédaction d’hier soir : intelligemment troussée, comme un retour de balle à son professeur de français. Avec celui-ci, avec celui de mathématiques, elle est à l’aise. C’est avec la catéchiste qu’elle l’est le moins, celle-ci parle trop d’elle-même et ne sait pas, à entendre notre fille, mettre chaque élève en situation de s’exprimer (ou de poser des questions). Mes deux expériences, la mienne, décisive pour une compréhension de la transsubstantation : le corps et le sang du Christ, mais l’hostie n’est pas sanglante… c’était la question, il me fut donné de répondre : si, le sang est aussi dans l’hostie, sinon il n’y aurait pas vie. Cette affirmation que j’entendis dans la même année : la foi ne s’acquiert pas, elle nous est donnée, elle est reçue. L’autre expérience, mon cher et éminent Edgar PISANI au sortir d’une classe d’instruction religieuse, les Frères à Tunis, il a treize ans : je n’ai rien compris. Réponse : il n’y a rien à comprendre, il faut croire. Ce futur évêque, dit dans le diocèse de Vannes : le beau Gildas, exposant il y a une dizaine d’années l’encyclique de Jean Paul II, Foi et raison et la rendant inaccessible à l’auditoire bien-pensant, qu’il supposait constamment « largué » tant son propre propos était élevé qui tendait uniquement à persuader que le pape était illisible. Je me suis levé pour assurer le contraire et prédire à l’orateur la séduction des femmes et celle de l’épiscopat. Et naturellement fut hué par la salle. Et que tout être vivant chante louange au Seigneur. Araignée… au sortir de notre église paroissiale, un des piliers de la conférence Saint-Vincent-de-Paul ici, aperçoit tandis qu’il dialogue avec ma chère femme, une araignée, assez grosse, et l’écrase : elle est nuisible, vifs reproches d’Edith. Nouvelle version, en classe de sciences de la vbie et de al terre, une petite araignée, les élèves veulent la trucider, Marguerite s’y oppose. Rien à faire, un héros sentencieux : elle est dangereuse, l’écrase. Heureusement et avec cohérence, il se fait eng… par l’enseignant. Et que tout être vivant chante louange au Seigneur !


[1] - Paul aux Colossiens III 12 à 17 ; psaume CL ; évangile selon saint Luc VI 27 à 38

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