vendredi 25 septembre 2015

je vous ferai don de la paix - textes du jour


Vendredi 25 Septembre 2015

                             Prier… tant à prier… les vivants et les morts dans ma prière. Ce matin, la route, j’avais lu les textes, la profession de foi de Pierre et l’annonce de l’effroyable dénouement avec sa trop mystérieuse lumière finale. Jésus, avec autorité, leur défendit vivement de le dire à personne [1], exactement comme après la Transfiguration et en descendant de la montagne. L’apocalypse d’Aggée aussi impressionnante que les prophéties du Christ sur son sort, pour que nous soyons imprégnés de ce qui est décisif et marque nos visages quand ils gisent au seuil de la vie éternelle : je vous ferai don de la paix. – L’essentiel, l’unique quand le contemporain et l’immédiat nous assaillent : l’immense migration qui bat aux portes, puis au cœur de l’Europe, si Vieux Monde, tellement consternant d’inhabileté que forcément il va surgir autre chose comme en 1950, et notre pays allant de mythe en mythe, à nouveau un eirecteur général du F.M.I. et qui plus est une femme, une des plus mauvaises ministres des Finances que nous avons eue et toujours pendante devant la Cour de justice de la République, après que son prédécesseur ait, lui, dépendu pour la fin de sa vie d’un procureur outre-Atlantique. A nous reconnaître ainsi perdus, honteux, à court… pour notre vie collective et nationale, comment ne pas faire non plus examen de notre vie particulière : mourir tout à l’heure, la clôture à l’improviste, le legs ou le passif soudain exigibles. Le sourire d’un gisant, la mémoire en bouquet. – Tout reste dispersant si je ne prie, et ce matin sur l’autoroute, je voyais bien que c’est d’une Personne qu’il s’agit, ni de mes bilans personnels, ni de quelconques philosophies comme le croient les « anti-«  dans ma génération, les saturés avec qui nous étions en unisson pour notre enfance. Prier pour Le connaître, L’approcher et demeurer auprès de Lui. Ce que Marguerite et moi ajoutons au dernier verset du Notre Père. Pour vous qui suis-je ?  Tout proche Seigneur, mais cette proximité ne serait d’aucune force en nous, si Tu n’étais : Toi, Dieu, Fils de Dieu. Envoie ta lumière et ta vérité… j’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie. Les répons d’antan disaient mieux et plus : la joie de ma jeunesse, introibo ad altare Dei..


[1] - Aggée 1 15 à II 9 ; psaume XLIII ; évangile selon saint Luc IX 18 à 22

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