lundi 16 novembre 2015

Jésus s'arrêta - textes du jour

Lundi 16 Novembre 2015


Hier dimanche + La messe des familles en notre église paroissiale. L’Eglise et les saints (« ses » saints ?). L’héroïcité des vertus ? non, elles sont un don. Les miracles, nombre et qualité pour une béatification, une canonisation : un test de puissance personnelle depuis l’au-delà, des signes et des réponses de certains morts aux vivants qui les invoquent et prient ?je ne le vis comme cela, mais plutôt en « communion des saints » et en dialogue par la prière. Alors des miracles comme Jésus en accomplissait selon la disponibilité de qui Le suppliait… à approfondir. Prier pour la patrie, soit ! son salut par la reprise de conscience de ses racines chrétiennes, un des leit-motiv de notre recteur… non pas vraiment, en tout cas pas selon cette pétition et un explicite qui viserait inamicalement toutes les branches rapportées, autant que les sécessions et aussi l’agnosticisme, les intentions et le système parfois prêtées chez des chrétiens de maintenant à nos dirigeants politiques. Mais jamais à nos dirigeants économiques, dont le projet ultime si on les suivait serait de supprimer le salariat, la main d’œuvre, le facteur travail… Nos chants, le jeune médecin meneur du jeu et derrière nous cette voix d’homme magnifique, un peuple entier en sa basilique. Jeune père de deux enfants aussi. Le plus souvent silencieux et les yeux clos, entendre les autres, ma femme : chanter, réciter. Marie, mère de Dieu, reine… oui, mais la première en chemin » comme dit bien le cantique, la première chrétienne. Le chapelet, son instance selon ses apparitions dans l’Histoire. Ce n’est pas un appel à la vénérer, elle, ou même à la prier. Mais simplement à l’accompagner et à la reconnaître comme notre maîtresse, notre enseignante de prière.
Grand moment chez lui puis à table et retour, avec mon camarade de l’E.N.A. Pierre I., sa vie comme une aventure assez exceptionnelle dans la fonction publique française de l’outre-Méditerranée, à l’outre-Atlantique puis dans nos provinces lyonnaise, normande. Voyage aussi dans des affections familiales et conjugales qu’il dit avec sobriété et sincérité. La schizophrénie, la fratrie des enfants, les dérives vers l’athéisme de la seconde génération. E la vie quotidienne d’un octogénaire se dépouillant, ayant  des permanences d’écoute paroissiale, itinéraire aussi des « équipes Notre-Dame » depuis son adolescence, une retraite avec Marthe ROBIN à qui il demanda conseil d’orientation professionnelle. Nos propres mois ensemble, Mai 1968, la personnalité de camarades communs, féminins et masculins, l’évocation du cher Jean MAHEU, maître en civisme… son premier directeur après qu’il soit devenu administrateur civil, et qui avait été mon maître de conférence à Sciences-Po. Il nous a traités à Conleau. Evocation de ma propre enfance, les trajets à pied de la gare et des trains à vapeur jusqu’au « passeur » d’une cale à l’autre (Monsieur NOBLANC) pour Bellevue. Une Vanessa qui nous sert, velléité de faire du journalisme, mais…
Informations, défilé à l’Elysée, platitude, NS se campant constamment en président de la République, plus futur que passé. Je retarde l’envoi de ma lettre du 11-Novembre augmentée depuis par mes courriels au jour le jour jusqu’à entendre ou lire demain après-midi l’adresse au Congrès, dont je n’attends rien. Gouvernement nouveau, Premier ministre de novation ou de consensus, réforme électorale, établissement d’un service militaire universel garçons et filles, civique, européen, franco-africain. Et pourquoi pas ? des périodes pour les adultes, vg. tous les cinq ans à quelque âge que ce soit… même au mien. Civisme, patriotisme, esprit de défense et une certaine habileté individuelle et collective que nous n’avons sans doute pas. - Son et lumière, le tricolore : porte de Brandebourg, pyramide de Kéops, Bombay et ailleurs... Relations internationales, peut-être quelque chose "est-ouest"


Ce petit matin + Prier…[1] toute la question de l’assimilation ou pas des Juifs au reste des habitants d’un royaume, des autodafés anticipant l’hitlérisme et peut-être des moments de l’Inquisition catholique… tous les livres de la loi qu’ils découvraient, ils les jetaient au feu après les avoir lacérés. Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance, si quelqu’un se conformait à la Loi, le décret du roi le faisait mettre à mort. Mais la résistance et le martyre de certains… la geste des Maccabées.  J’ai vu les renégats : ils me répugnent, car ils ignorent ta promesse. En toute religion, le martyre et le sectarisme… nous n’y échappons pas si nous entrons ou restons dans le rite, et si le cœur nous dirige ou est étouffé… C’est l’acte de foi et de confiance qui purifie tout, qui atteste de tout, et qui nous donne le vrai comportement. Il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria… ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle… alors le dialogue, le témoignage et la suite, toute suite. Le martyre, le miracle, la foi, Dieu et l’homme en rencontre. Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approcha, Jésus lui demanda… il répondit… Et Jésus lui dit… A l’instant même, il retrouva la vue et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu… Texte et vie : Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! … Que veux-tu que je fasse pour toi ? … Seigneur que je retrouve la vue… Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.


[1] - Martyrs d’Israël I 10 à 64 passim ; psaume CXIX ; évangile selon saint Luc XVIII 35 à 43

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