dimanche 24 janvier 2016

et l'on pouvait comprendre... Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre - textes du jour

Dimanche 24 Janvier 2016

Saint-Brieuc, les rues du centre désertes, sensation renforcée parce qu’elles sont piétonnes, des gens de tous âges inspirant cette sensation de pauvreté et de tristesse poignantes, ressource : la coquille Saint-Jacques, mais quoi d’autres ? le bord de la mer ne semble pas donner lieu à des sites touristiques et balnéaires comme le Morbihan en regorge … alors ? une ville mourante sinon morte, la cathédrale est d’ailleurs sépulcrale d’extérieur, la préfecture années 50 ou 70, qu’y avait-il à la place, la mairie style 1880 mais en pauvre au regard de la somptuosité de mauvais de goût d la « nôtre ». Seule réussite, un quartier vers l’entrée dans la ville depuis Loudéac et Pontivy et des paysages plats, vides, pas beaux : un ensemble de palais des congrès, de médiathèque et une école des beaux-arts aux bâtiments considérables et très modernes, quoique sans recherche. Quelques avenues, l’une alternant des maisons-pavillons sans âge et quelques petits immeubles IIIème République. N’ayant pas « fait » la promenade de mes aimées en centre-ville, j’ai cependant trouvé et avec intérêt (y revenir pour des photos) la multiplicité des « tags » mais de très grandes dimensions, et traités avec soin, de véritables fresques. à Vannes. – La SPA briochine, le long des grèves, c’est d’ailleurs l’appellation de la route de bord de mer, forte échancrure. J’étais déjà venue, Très beau site, les enclos très bien disposés, beaucoup d’espace, une entreprise se voulant détachée des ambiances pas toujours :  ainsi la SPA de Paris, parfois scandaleuse en finances et en éthique,. Evidence que les chiens sont très bien tenus, mais qu’ils attendent, une vie dramatisée par l’abandon et sans doute avant des traumatismes. Les deux chiens que nous cherchons par dévotion au souvenir de Jean-le-bon… sont là. Le principe de l’adoption arrêté, mais effectivement pas raisonnable de les remmener sans préparer accueil et adaptation. Edith et Marguerite sont passées de la réticence à l’acquiescement Perspectives – elles aussi changeantes, sinon multipliées – passées de deux à quatre : Zorba, de belle prestance, genre border-collee mais en brun, encore en forme pour ses onze ans, donc lui donner une belle fin de vie. La chienne de quatre ans : persuader les filles de Jean de l’adopter, elle est d’ailleurs belle, surnommée Bella par le personnel soignant, très dessin animé, mais craintive au possible. Et nous repérons, Marguerite : une adorable petite beagle, qui reviendrait avec les nôtres à une forme de famille, et surtout la voisine d’abri de Bella, une petite caniche beige, au poil noué et humide de toutes parts, qui supplie qu’on l’emmène : c’est ma résolution… Voilà la journée.
Echo du « livre-événement », expression éculée depuis vingt ans et « servant » chaque semaine… pauvreté des titres d’hebdomadaires. "Une" du Figaro et du Monde, celui donc de NS, même photo. de tête seulement, le cheveu grisonnant, « ses regrets, ses projets » et entre deux, je ne sais plus quel titre pour faire trilogie. Le titre… le mime de l’amour et de la consécration d’une existence : la France pour la vie… communicatuon, échos de radio. Son regret, c’est la formule qui aura caractérisé son règne, son comportement et son sans-gêne ou bien un manque de contrôle, fait de l’immaturité… casse-toi, pauv’con mais au prix d’une autre formule retenu par les commentateurs : FILLON est « monsieur pip » parce qu’avant le conseil des ministres… Dans le trio, AJ et NS sont également antipathiques, le premier archi-composé et bénéficiant d’une amnésie des journalistes plus encore que des électeurs : Novembre-Décembre 1995, puis la raclée du printemps de 1997, le second toujours au naturel mais détestable, et rétrospectivement totalement vide sauf la honte du discours de Grenoble en Juillet 2010. Il est vrai que le démantèlement de l’industrie française et notre entrée en dépendance des capitaux arabes et étrangers – même s’il est probable que le % reste faible mais les opérations sont spectaculaires – ne datent pas de son exercice pouvoir mais de l’actuel. FILLON a pour lui, sera-ce suffisant ? de n’être pas antipathique, mais d’une certaine manière victime. On ne sait rien de sa psyché, alors qu’on sait tout de celle des deux autres. – Gestion du monde, que va être la semaine prochaine en bourse ? autour de la planète ? quels aveux chinois ? et comble ce décrochage total de l’Europe qui devrait être vent debout devant la catastrophe monétaire qui s’annonce, alors que l’euro face au dollar… la FED avait anticipé en haussant ses taux il y a un mois ou deux, en redevnant active et rompant avec une stratégie d'immobilité depuis l'automne de 2008… DRAGHI promet des décisions fortes qui seront prises… le 10 Mars. Ce seront de nouvelles liquidités pour les banques, du rachat massif de leurs obligations sans qu’elles soient contraintes de financer l’économie. Ma chère femme, magistrale depuis vingt-deux ans que nous nous sommes rencontrés, pour exposer en une phrase des mécanismes complexes. En tête-à-tête avec Jean-Marcel JEANNENEY, demandeur satisfait pleinement : son commentaire de la « titrisation » quelques mois avec la mort du très grand ministre, tout proche de son centenaire
Prier… dans ce qui n’est pas désordre ni garenne en mon âme, mais certitude de ma dépendance pour toutes suites. Ma foi ne m‘appartient pas, je la reçois chaque jour en forme d’espérance, le dogme est une ambiance culturelle depuis ma naissance en tout et à chaque événement, mais la relation personnelle et l’attente sont le fruit de l’espérance. Et l’espérance, plus encore que la foi et la charité sont le don de Dieu. L’Ancien Testament peut se résumer ainsi : Dieu par la révélation de Sa sollicitude, Abraham et ensuite, et la répétition de Ses promesses nous a donné l’espérance. Aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre [1]. Le peuple assemblé autour d’Esdras : solennellement et pieusement, le précédent de nos messes paroissiales – pour la liturgie dite de la Parole – est là. Le scribe Esdras se tenait sur une tribune de bois, construite tout exprès. Esdras ouvrit le livre ; toue le peuple le voyait, car il dominait l’assemblée. Quand il ouvrit le livre, tout le monde se mit debout. Alors Esdras bénit le Seigneur, le Dieu très grand et tout le peuple, levant les mains, répondit : « Amen ! Amen ! ». Puis ils s’inclinèrent et se prosternèrent devant le Seigneur, le visage contre terre (ce qu’ont bien retenu nos frères en foi : les musulmans). Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens et l’on pouvait comprendre. C’est textuellement ce que fait le Christ, achevant toute prophétie par Lui-même… et commençant Son ministère public dans Son village natal : Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors, il se mit à leur dire : « Aujourd’hui… » Et c’était Isaïe : il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté opprimés…  Réponse de l’humanité dont Paul rappelle qu’elle est une : c’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps…- Conclusion pour cette journée, pour la messe familiale et paroissiale de tout à l’heure, pour toute notre vie : accueille les paroles de ma bouche, le murmure de mon cœur : qu’ils parviennent jusqu’à toi, Seigneur, mon rocher, mon défenseur !


[1] -  Néhémie VIII 2 à 10 passim ; psaume XIX ; 1ère lettre de Paul aux Corinthiens XII 12 à 30 ; évangile selon saint Luc I 1 à 4 & IV 14 à 21

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