dimanche 21 février 2016

Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le ! - textes du jour

Dimanche 21 Février 2016

 Un rêve singulier. Dans une ville inconnue, qui pourrait être Vienne (Autriche), nous sommes trois, ma mère restée dans un hôtel ? une jeune femme inconnue avec moi et moi. Nous montons dans une sorte de tramway ressemblant plutôt à un wagon de train mais circulant en ville, à même la chaussée. Avions-nous une destination ? rentrions-nous vers l’hôtel rejoindre Maman qui n’apparaît d’ailleurs pas dans le rêve ? nous nous apercevons que nous avons manqué l’arrêt et que le wagon ne s’arrête pas, nous cherchons les alarmes ou les freins, rien. Un arrêt, j’arrive à sortir, constate qu’il n’y a personne que nous à bord, et pas de conducteur. Le wagon repart, ma compagne restée dedans. Epoque ? pas de téléphone portable. Je cherche à retrouver à pied notre point de départ, et aussi quelqu’un pouvant communiquer avec l’organisation du transport en commun. Prévenir aussi ma mère. Bref, constat de la situation : perdus dans un site inconnu et séparés sans pouvoir communiquer.
L’accord de Bruxelles. J’en étudierai le texte-même sur les sites européens. Les commentaires que j’en lis – dont seul celui du président du conseil italien me paraît être un véritable jugement sans précaution de politique intérieure ni vis-à-vis de ses homologues – sont tout à fait clairs. Les Anglais savent ce qu’ils veulent : ils ont constamment, du dehors puis de dedans, œuvré contre une entreprise qu’ils abhorrent. Ils n’ont jamais joué en équipe. Tandis que les Européens, eux, ne savent pas ce qu’ils veulent. Dans l’Union, il n’y a qu’un système de gestion, non transparent, car les Etats-membres quoique formant en conseil de ministres le véritable législateur de la Communauté, ne communiquent pas pour le grand public ce qu’ils font, souhaitent, subissent… Il est certain qu’il faut depuis déjà deux ou trois décennies une forte dose de fédéralisme, mais à deux conditions : l’organisation des modalités de sécession, et la pratique de la démocratie, en commençant par le sommet (élection du président de l’Union au suffrage direct, ce que je ressasse sans écho depuis au moins dix ans). Résultat : plus aucun peuple n’aime l’Europe dans sa version actuelle, aucun dirigeant national n’envisage une refonte totale des textes et surtout des habitudes, et encore moins ne l’impose. Résultat du 23 Juin : départ de la Grande-Bretagne et possibilité heureuse d’une sécession écossaise pour enfin une prise de conscience en Europe que depuis Maastricht, tout est en recul alors que l’Histoire et le reste du monde nous cernent et nous mettent au défi de continuer d’exister, et peut-être un jour de vivre.
Prier : espérance et foi. La communication entre Dieu et Abraham, et des dons correspondant à l’homme tel qu’il est et se projette. Cependant, la promesse est celle de l’innombrable, de l’incommensurable, et la proposition évangélique de la vie éternelle se donne au début de l’histoire spirituelle de l’humanité en promesse d’une fécondité extraordinaire. Dieu parle à chacun et à chaque époque selon ce qu’ils sont et dans leur langue. Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… Telle sera ta descendance. Notre estime par Dieu, Son alliance avec nous se fonde d’abord sur notre foi, la liberté nous amenant à la foi. Pour le reste, tout est miséricorde, nous y sommes, j’y suis : aujourd’hui. Abram eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu’il était juste. Le contexte factuel, si fréquent dans l’Ancien Testament et à l’ouverture du Nouveau : le songe, la nuée (l’Exode… la Transfiguration). Après s’être présenté : je suis le Seigneur qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage, Yahvé répond à la question de bon sens : Seigneur, mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ? Un scenario dicté par Dieu, puis la suite : la réponse confirmée. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram, une sombre et profonde frayeur tomba sur lui. Arès le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram une alliance en ces termes… [1] Nous y sommes encore : j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. Lisant ces textes, je n’aborde l’évangile du jour que maintenant : il correspond au mouvement d’association : la nuée, la frayeur, que j’avais en lisant la Genèse. C’est le récit de la Transfiguration. Une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur quand il y pénétrèrent. Mais à la différence d’Abraham (alors Abram), les Apôtres , restant éveillés, ils virent la gloire de Jésus. Et ils entendirent, non plus une promesse, non plus une proposition mais bien la confirmation de ce qu’est leur Maître, notre Maître et Seigneur, Jésus-Christ Sauveur. Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi : écoutez-le !


[1] - Genèse XV 5 à 18 ; psaume XXVII ; Paul aux Philippiens III 17 à IV 1 ; évangile selon saint IX 28 à 36

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