mercredi 25 mai 2016

que voulez-vous que je fasse pour vous ? - textes du jour

Mercredi 25 Mai 2016

Hier


Cru que j’avais perdu les photos. de la profession de foi : introuvables sur disque dur, mais heureusement demeurées sur la carte de mon appareil… de nouveau, une session avec Florian.
Ce matin


06 heures 50 + …  à nouveau payante, installation du scanner à diapositive. dont il m‘est dit qu’il ne reproduira jamais à la taille de l’écran, mes photos d’antan… J’ai fait l’erreur irrémédiable de lâcher un instrument (Windows 7 en l’espèce) auquel j’étais habitué et qui n’avait aucun défaut relativement à mes besoins et à l’usage que j’en fais. Pris par l’insistance à chaque ouverture de lon écran d’avoir à opter pour Windows 10, gratuit encore jusqu’à une date rapprochée, crainte de représailles ensuite. Exacte parabole de ce qu’il est infligé au pays , plus particulièrement depuis 2012 : des réformes qui n’arrangent rien et font négliger l’entretien de ce qui marche. Aucune réponse à ce que souhaitent les gens, les usagers, les citoyens. Toujours hors sujet, non urgentes, ne créant pas de dynamique, des lois-catalogues, qui, comble, annulent d’une de leurs dispositions à l’autre les appuis sur lesquels auraient pu compter un gouvernement lequel ne porte plus aucun principe d’identification ni de lui-même ni de ses fins. Au titre des personnes le composant ou au titre du mandat en cours, rien de ces fins, rien de cette identité censément originelle ne se discerne…, sauf d’être et de rester en place, d’épurations en remaniements, coupé du réel des choses et des circonstances, coupé de l’esprit et du cœur des gens.   – Edith à vos mouchoirs, hier soir : tordant et constamment écrit avec bonheur… sans musique. Photo d’une rue dans le XIIème, la Glacière, en impasse, sans arbre mais très avenante, surmontée à son fond par des tours blanches, l’impasse totalement symétrique pour chacun de ses bords, et le fond de même facture, plus crème, fenêtres multiples, volets de bois peints diversement, impression d’accueil. Carole LAURE, DEPARDIEU encore adolescent, DEWAERE étonnant de présence e de naturel, ne jouant pas, béguin de ma chère femme à l’époque. Bertrand BLIER le géant de la comédie grave; désopilante mais grandissant chacun des protagonistes. – Déprime, bien sûr : mes diverses étranglements. Mais la sensation surtout d’avoir à tout quitter, prochainement, inexorablement. La dépression telle que j’ai appris à l’identifier depuis vingt ans. La dépression par invasion d’une certitude d’impuissance. Et il me faut m’en dégager pour mes aimées et pour moi-même puisque j’aime la vie, que je continue mentalement à l’apprécier, à analyser notre vie poltiique et sociale, simplement les forces physiques m’ont abandonné, le ressort quotidien absent… pour quoi que ce soit.
Prier…

07 heures 42 + Sorti les chèvres, porté Camille comme rituellement et Cécile suit. Installé les chiens sur notre lit, grasse matinée pour ma chère femme, et aussi pour notre trésor sans cours aujourd’hui : réunions à Saint-François-Xavier pour examiner l’application des énièmes réformes. Je sais parfaitement ce qui m’a étranglé et ce qui m’étrangle encore, matériellement et mentalement. Deux-trois préalables à dépasser, affaire de ces heures, ce matin, et de ces jours d’ici la fête des mères. Santé bien encadrée par mes médecins franciliens, l’aura du Val de Grâce encore à Percy et à Bégin, celui surtout de mon cher JPD, et ici (le gynécologue qui a suivi toute la gestation de notre Marguerite, et mon ORL). Donc le Loch maintenant, copies YNOV : Lim’art et InfoSup. Puis d’ici dimanche, ranger au moins la pièce à vivre. Et lundi, je commence ce livre, tout en diffusant mes appels à concours pour les signatures.
Deux sujets en sus. – Conclusions à tirer de cette séquence de préparation à la profession de foi de notre fille et de ses camarades de classe, préparation et maintenant suites. Concertation que je provoque, et délibération aussi avec le vicaire général que j’aime bien depuis nos rencontres d’il y a vingt ans quand il succéda quoique sans responsabilités pastorales à notre cher Denis M. au presbytère de notre village. J’ai anticipé toutes décisions que j’espère d’un encadrement plus précis et responsable au collège, faute que familles et paroisses y parviennent ou le veuillent (familles) ou s’y prennent en profondeur spirituelle et non pas seulement catéchétique (paroisses) : me sentant responsable des sept jeunes avec qui s’est opéré le partage mercredi et samedi dernier, m’apprenant tellement. Donc, lettres périodiques d’entretien pratique (la prochaine, le « jeune homme riche », pas tant l’abandon de tout que le regard du Christ si insistant dans le texte de Luc, et l’amour de Jésus pour cet homme de bonne volonté qui pourtant n’aboutira pas, ou seulement hors texte et hors champ, plus tard ?) et poussant au rendez-vous hebdomadaire de la messe du mardi, en fin de matinée. Politique générale : évidemment reprendre, y compris rétrospectivement la série d’examens périodiques (classement de mes Monde) commencée en Novembre 2006, mais réfléchir à ce qui me paraît la synthèse, la question de légitimité qui fait répondre aussi bien sur les situations étrangères, les relations internationales, que sur l’impasse actuelle pour notre pays, dont ni la direction ni la représentation ne sont à présent légitimes. Rien à voir avec la légalité, qui peut perdre sa légitimité. Très vite Vichy…
Tenir ce journal, soutien, mais aussi test de ma disponibilité à moi-même. Depuis des années, bien moins tenu (ainsi que celui de notre fille) qu’antan. Prier, la prière… c’est plus que tout en moyens et en fins. La foi qui m’a été donnée de naissance et qui ne m’a jamais été retirée, jusqu’à présent et grâce à Dieu. La prière vigueur. La vie, la vivre est un hommage à Dieu, celui de notre âme qui est bien plus que notre liberté. Vivre, c’est accepter et demander l’accompagnement par Dieu. Toutes les erreurs, sinon les péchés que j’ai commis, mes manques-mêmes de réflexion et de délibération avant de poser quoi que ce soit, viennent de ce que je n’ai pas demandé discernement et force. Je me suis alors asphyxié, et j’ai perdu. Mais tout a un sens, y compris nos fautes, et peut m’amener à la vraie voir, celle voulue pour moi de toute éternité, à mon vrai moi et donc au dessein de Dieu, et l’universalité de notre vie éternelle, à nous, tout le vivant.
Prier ainsi repris déjà par la grâce… [1] demander grâce et intelligence d’un comportement d’instant en instant n’agaçant pas, ne pesant (mes répétitivités, mon trop de texte parlé, mes erreurs) pas à mes aimées, et évidemment faire en sorte que ma remise à flot s’opère sans qu’elles aient eu à durer dans leur inquiétude. Vous avez été rachetés de la conduite superficielle de vos pères (pour nous, maintenant, il s’agit bien de la nôtre, de la mienne). Source : vous mettez foi et votre espérance en Dieu… car Dieu vous avez fait renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa parole vivante qui demeure. Test et fruit : en obéissant à la vérité, vous avez purifié vos âmes pour vous aimer sincèrement comme des frères ; ainsi, d’un cœur pub, aimez-vous intensément les uns les autres, car Dieu vous a fait renaître … essence, particularité, décisif du christianisme. Deux aspects aussi importants l’un que l’autre. Un Dieu à la fois intime, mais pas simple conceptuellement et intellectuellement, un Dieu que notre raison et nos forces ne peuvent encadrer, s’expliquer : la Trinité d’une certaine manière est un véritable tabernacle pour notre esprit. Adorer sans pouvoir dominer et manipuler de notre intelligence, encore moins de nos comportements et demandes ou espérances quand nous sommes si petits, tordus ou négligeants. Dieu incommensurable mais intime. Et mis à la portée de tous nos sens par l’Incarnation et aujourd’hui par l’Eucharistie, même mouvement de Dieu se donnant et se laissant saisir en la personne du Fils. Et second élément : l’amour mutuel, que permet et exige notre salut, notre rachat, la Rédemption. L’exemple venant de « haut » : le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donne sa vie en rançon pour la multitude. Tout cela dit par le Christ, et redit par l’Apôtre, dans des contextes terribles : les persécutions décimant l’Eglise commençante, la perspective pour les Douze de la Passion de leur Maître. Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré… ils le condamneront à mort, ils le livreront aux nations païennes, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront… Perspective que ne retiendront pas les disciples …  et trois jours après, il ressuscitera.  Etats d’âme successifs des disciples, si mouvants et incertains… nous… Jésus marchait devant eux. Ils étaient saisis de frayeur et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Discussions sur les places suivant tout juste la prophétie du Christ sur Son propre sort : les dix autres qui avaient entendu, se mirent à s’indigner….et ainsi de suite. Jésus prophète de chacune de nos vies.


[1] - 1ère lettre de Pierre I 18 à 25 ; psaume CXLVII ; évangile selon saint Marc X 32 à 45

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