lundi 12 septembre 2016

ceux qui aiment ton salut - textes du jour

Lundi 12 Septembre 2016

L’aller-retour à Vannes, notre fille à l’heure, scène de rage, des clés égarées, disparues, volatilisées, elle ne se l’explique pas, puis retrouve au moins un double. Nous passons ainsi de la malédiction au calme, le silence introduit notre paisible échange dans nos dernières minutes. Demain, la messe de rentrée de tout l’établissement. – La manif. pour tous (qui devrait être reconnaissante à FH de son propre nom, directement inspiré de l’aphorisme présidentiel, le mariage pour tous) tâche une nouvelle fois de faire de l’organisation : pétitionner pour que Bruxelles ne légifère pas sur la famille et entreprendre une notation des Etats-membres sur la procédure et les textes nationaux… Je retrouve ce dont j’avais eu l’idée en 2001 et que j’avais proposé en colloque sur l’évolution de la Terre, Mikhaïl GORBATCHEV y participait et je l’ai un peu entrepris publiquement et en aparte : on ne peut l’admirer, de l’ouverture à tous concours pour Tchernobyl, alors que POUTINE fit périr l’équipage du Koursk, à son attitude en Novembre 1989. Ce qui me permet de travailler mon démarrage de livre en m’adresser parfois, en large de l’adresse au PR, à nos compatriotes : les idées ne font entendre personne, elles n’ont pas même un rang d’ordre chronologique, à moins de breveter systématiquement, il faut donc une force… c’est bien ce que je cherche et demande. Mon appel hier, en tête de mon courriel quotidien, suscite de touchantes et belles affirmations de prière et de soutien. Accompagnement éclairé de Guillaume S. pour mon re-démarrage, observations sur ma circulaire en projet pour les parlementaires : Hedy, MMR, Olivier B. Je choisis l’anniversaire du discours de DG sur l(‘auto-détermination pour la diffuser, soit vendredi 16. – Campagne présidentielle américaine : il fallait Bernie SANDERS et ses 74 ans (réflexion et liberté), Hillary n’apporte rien que son ambition, elle n’avait pas continuer au Département d’Etat il y a quatre ans, pour raison de santé avait-on dit, c’est là-dessus que TRUMP l’attaque et hier malaise de la quasi-septuagénaire. Elle fera élire TRUMP et ce ne sera pas sans influence sur notre propre élection, puis sur les élections allemandes du prochain automne.
Prier…  tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens »… Tu seras l’allégresse et la joie de tous ceux qui te cherchent ; toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! » ceux qui aiment ton salut. Que disent d’autre nos frères musulmans ? La prière ensemble de tous les hommes, la prière de l’humanité, la rencontre du soir avec Dieu en promenade, la Genèse. Aujourd’hui, nos pratiques haineuses souvent… de la ltirugie, de nos attachements religieux. Lorsque vous vous réunissez tous ensemble, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez ; en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas, et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu… Le banquet de Malthus, les migrants, l’assaut parce que nous ne fûmes pas généreux et organisés à temps. Chaque fois que vous mangez ce pain et que buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. Mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas, attendez-vous les uns les autres. Et l’interrogation qui condamne, la force que n’a pas toujours le magistère social : méprisez-vous l’Eglise de Dieu au point d’humilier ceux qui n’ont rien ? L’ouverture à l’étranger… et la vérité humaine des rencontres de culture, ainsi le centurion dont l’esclave est malade, et sa relation avec des notables juifs pour que ce soient eux qui ailler au Christ lui demander de venir sauver son esclave… malade et sur le point de mourir ; or, le centurion tenait beaucoup à lui… « Il mérite que tu lui accordes cela. Il aime notre nation : c’est lui qui nous a construit la synagogue » Quand l’humanité est bonne et digne, que de merveilles ! Toujours timide et recourant à des tiers, le centurion envoya des amis lui dire : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis aps autorisé, moi-même, à venir te trouver ; mais dis une parole, et que mon serviteur soit guéri ! » Ce que nous disions avant de communier dans mon enfance, non sum dignus ut intres sub tectum meum, sed tantum dic verbum et sanabitur anima mea… Et quand Dieu admire sa créature. Ce soudain transport divin : Jésus posa son regard sur lui et l’aima, et ici, entendant cela, Jésus fut en admiration devant lui. Dieu touché, bouleversé par notre foi. En réalité, c’est le succès et l’aboutissement de la Création autant que de la Rédemption. Revenus à la maison, les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé. [1] Confiance et action de grâces.
Et je reçois de Guillaume S. ce fragment (J.Michel Maulpoins, L'Instinct du ciel), nourricier : Que fera de sa vie celui à qui nul n’a appris à demeurer seul avec soi ? Quelle sorte de son rendra-t-elle, si la musique n’éveille en lui qu’un vague tressaillement ? Quelle intelligence, si nulle question ne lui est plus posée ? Quel signe saura-t-il tracer, s’il n’aime ni la langue ni la terre ? Quelle parole s’il ne connaît rien du silence ? Quelle clef s’il n’a aucune porte à ouvrir ? Sera-t-il à jamais l’esclave de tout ce qui s’agite autour de lui ? Une ivresse d’images et de bruits ? Le tournis d’une fête foraine ? Une liste de courses à expédier ? Une lacune, un oubli ? Une partie de cache-cache ? Un tour de piste ? Un mauvais rôle ? Des hoquets et des spasmes ? Des coliques ? Des étreintes ? Des culbutes ? Que fera de sa vie celui qui n’espère nul fragment d’immortalité ?
Ces saintes et saints dont on ne sait rien, quoique presque nos contemporains, et les célébrités : aujourd'hui, une dame du XVème sicèle  d'une des plus grandes familles italiennes, son traité du Purgatoire... mais qui laisse Benoît XVI quasiment sec en catéchèse (une demi-page, au lieu d'Augustin, la quarantaine en quatre ou cinq audiences...), et une autre dont on sait seulement qu'elle fut abbesse et pieuse (mystique). C'est la seconde qui m'attire. Morte à quarante-sept ans à la veille des révolutions de 1848 : adoration du Saint-Sacrement, contemplation de la Crucifixion, communion. Il semble surtout que c’est une conscience intensément éveillée et présente à ce qui lui est donnée intimement. Du moins, c’est ce que je ressens en pensant à elle.





[1] -  1ère lettre de Paul aux Corinthiens XI 17 à 33 ; psaume XL ; évangile selon saint Luc VII 1 à 10

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