samedi 10 septembre 2016

le Mont-Saint-Michel - wikipédia à jour au 6 septembre 2016


 


Page d'aide sur l'homonymieCet article concerne la commune française. Pour l'île, voir Mont Saint-Michel. Pour les autres significations, voir Mont Saint-Michel (homonymie).
Le Mont-Saint-Michel
Le Mont-Saint-Michel vu du Couesnon.

Le Mont-Saint-Michel vu du Couesnon.
Administration
Yann Galton
2014-2020
50170
50353
Démographie
Montois
41 hab. (2013)
10 hab./km2
Géographie
Min. 5 m – Max. 80 m
4 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir la carte topographique de France
City locator 14.svg
Le Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-MichelNote 1 est une commune française située dans le département de la Manche en Normandie. Elle tire son nom de l'îlot rocheux consacré à saint Michel où s’élève aujourd’hui l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie1 et l'un des dix plus fréquentés en FranceNote 2 — et même le premier des sites après ceux d'Île-de-France — avec près de deux millions et demi de visiteurs chaque année (3 250 000 en 20062, 2 300 000 en 20143).
Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 150 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 18624 (60 autres constructions étant protégées par la suite5) ; la commune et la baie figurent depuis 19796 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 2013, la commune comptait 41 habitantsNote 3, appelés les Montois.

Sommaire

Géographie

Le mont Saint-Michel, situé à 48° 38' 10" de latitude nord et à 1° 30' 40" de longitude ouest, est un îlot rocheux à l’est de l’embouchure du Couesnon, lequel se jette dans la Manche. Excroissance granitique d’environ 960 mètres de circonférence, cet îlot s’élève au-dessus d'une plaine sablonneuse à 92 mètres d’altitude. Il offre une superficie émergée d’environ 7 ha, au-dessus de laquelle se dresse l’abbaye. La partie essentielle du rocher est couverte par l’emprise au sol de l’abbaye du Mont-Saint-Michel et de son domaine. Le rocher ne représente qu’une petite partie de la commune qui s’étend aussi sur la digue et plusieurs dizaines d’hectares de polders.
En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires. » (extrait de L’Avranchin monumental et pittoresque, t. 2, p. 310, 1846).
Le mont Saint-Michel vu par le satellite Spot.

Caractéristiques de la baie

Article détaillé : Baie du mont Saint-Michel.
Le mont Saint-Michel (l’îlot ou l’abbaye) a donné à son tour son nom à la baie du mont Saint-Michel, elle aussi classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La baie du Mont-Saint-Michel est le théâtre des plus grandes marées d’Europe continentale, jusqu’à 15 mètres de marnage, différence entre basse et haute mers. La mer rejoint ensuite les côtes « à la vitesse d’un cheval au galop », comme le dit l’adage.

Territoire communal et communes limitrophes

La commune s'étend sur environ 4 km27. Hormis le rocher d'une superficie de 7 ha, le territoire communal comprend deux parties terrestres disjointes8 totalisant 393 ha, limitrophes des communes de Beauvoir et d'Ardevon (Ardevon étant une commune associée de Pontorson).
La partie la plus importante (environ 387 ha), à l'ouest du Couesnon, est constituée des hameaux de Belmontet, Saincey et Camus, et des polders Molinié et Tesnières.
La plus petite partie (environ 6 ha), à l'est du Couesnon, forme la partie occidentale du lieu-dit la Caserne, entre la route du Mont-Saint-Michel et le fleuve côtier. On y trouve quatre hôtels9.

Histoire du rocher

Article détaillé : Mont Saint-Michel.
Vue aérienne du mont Saint-Michel.
À l'origine, il était connu sous l'appellation de « mont Tombe ». On y trouvait une "pierre" destinée à un culte païen, qui sera remplacée par un premier oratoire en l’honneur de l’archange saint Michel à partir de 709. À partir de l'an 710 et pendant tout le Moyen Âge, il fut couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari).
Le Mont était rattaché depuis l'époque de Charlemagne au diocèse d'Avranches, en Neustrie, ce qui reflète vraisemblablement une situation antérieure, c'est-à-dire l'appartenance du Mont au territoire des Abrincates, membres de la confédération armoricaine, sur lequel va se plaquer le cadre administratif romain, puis le cadre religieux chrétien, conformément à un processus observé ailleurs dans la future Normandie et au-delà.
En 867, le traité de Compiègne attribua le Cotentin, ainsi que l'Avranchin (bien que ça ne soit pas clairement stipulé), au roi de Bretagne, saint Salomon. L'Avranchin, tout comme le Cotentin ne faisaient donc pas partie du territoire normand concédé au chef viking Rollon en 911 - le mont Saint-Michel restait breton et rattaché au diocèse d'Avranches, lui-même dans l'archidiocèse de Rouen. Il l'était encore en 933 lorsque Guillaume Ier de Normandie récupéra l'Avranchin : la frontière était alors fixée transitoirement à la Sélune, fleuve côtier qui se jetait à l'est du Mont.
Seront inhumés dans la chapelle Saint-Martin de l'abbaye les ducs de Bretagne, de la maison de Rennes :
  • Conan I le Tort (+992), qui, lors de la confirmation d’une donation faite à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, le 28 juillet 990 en présence de l’ensemble des évêques de Bretagne, prend le titre de « Princeps Britannorum » ;
  • Geoffroy I Béranger (+1008), époux d'Havoise de Normandie, grand bienfaiteur de l'abbaye en donnant les revenus de Saint-Méloir-des-Ondes et Saint-Benoît-des-Ondes.
En 1009, le duc de Normandie prend le contrôle de l'abbaye du Mont-Saint-Michel et l'abbé Maynard II doit se replier à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon pour être remplacé par l'abbé Hildebert Ier, choisi par Richard II.
Profitant de la Régence d'Havoise de Normandie, sa sœur, sur la Bretagne et de l'agression du roi viking « Olaf » sur Dol-de-Bretagne en 1014, le duc Richard II de Normandie repousse vers 1027-1030 la frontière avec la Bretagne de la Sélune au Couesnon.
En 1030, Alain III ReBrit, roi ou duc de Bretagne, entre en conflit avec son cousin, le duc Robert Ier de Normandie qui lance une expédition en Bretagne. Alain riposte dans l'Avranchin mais il est repoussé avec de lourdes pertes. Leur oncle Robert le Danois archevêque de Rouen sert de médiateur lors d'une entrevue au Mont-Saint-Michel. En 1031, Alain et son frère Eon de Penthièvre font une donation au Mont-Saint-Michel.
L'histoire et la légende se brouillent à cette date. Les textes de l'époque ne précisent pas le sort du mont Saint-Michel (ni sa localisation par rapport au Couesnon), mais son rattachement à la Normandie est attesté quelques décennies plus tard, et il est déjà effectif lorsque les Bretons de Guy de Thouars incendient le Mont en avril 1204.
Or, une légende affirme que le Couesnon, lors d'une de ses fréquentes divagations, se serait mis à déboucher à l’ouest du Mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie. Si cette légende est exacte, le Mont aurait été situé à l'ouest du Couesnon en 1009 et la divagation du Couesnon se situerait quelques décennies plus tard. Si elle est fausse, le Couesnon se jetait déjà à l'ouest du mont Saint-Michel en 1009.
Quoi qu'il en soit, l'abbaye du mont Saint-Michel aura été bretonne de 867 à 1009, le Mont le restera plus longtemps (dans le cas où la légende du basculement du Couesnon serait exacte, de 867 aux environs de 1050) de manière politique, sans jamais avoir été intégré à l'archidiocèse de Dol, de même, la fondation d'un collège de chanoine par l'évêque d'Avranches dès le VIIe siècle, le choix de saint Michel comme saint protecteur de l'empire par Charlemagne, puis les donations de Rollon pour restaurer la collégiale et enfin sa conversion en abbaye bénédictine au XIe siècle par une communauté de moines issue des abbaye de Saint-Wandrille, de Jumièges et de Saint-Taurin d'Évreux, toutes situées en Normandie, indiquent clairement l'appartenance permanente du Mont à la sphère d'influence de l'église franque puis normande, distinctes de l'église bretonne, ce qui rend la question de la localisation géographique exacte plutôt secondaire. La limite officielle entre la Bretagne et la Normandie est désormais fixée indépendamment de la localisation d'un cours d'eau - et précisément à 4 km à l’ouest, au pied du massif de Saint-Broladre.
Il faut noter que l'hypothèse d'une divagation importante du Couesnon est parfaitement cohérente et vraisemblable, tant les lits des cours d'eau pouvaient varier, en l'absence de toute canalisation - et parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. Le fait que l’embouchure du Couesnon se trouvait à 6 km du rocher au XVIIIe siècle n'apporte aucune information sur sa position au fil des siècles précédents - la topographie rend même inévitable qu'il ait bougé régulièrement. En revanche, aucun texte n'atteste qu'il ait basculé d'un côté du mont Saint-Michel à l'autre.
Le mont Saint-Michel sur une carte au XVIIIe siècle.

Histoire

L’histoire ancienne de la commune étant peu dissociable de l’histoire de l’abbaye elle-même, nous renvoyons à l’article consacré à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, y compris pour les périodes gauloise et romaine.
Article détaillé : abbaye du Mont-Saint-Michel.

Le temps des pèlerinages

Le pèlerinage du mont Saint-Michel est attesté au IXe siècle et il est vraisemblable que les miquelots trouvent à cette époque le gîte et le couvert dans l'une des auberges du village, apparues pour les accueillir au pied du mont. Le village s'est ainsi développé à l’ombre de son abbaye médiévale, grandissant au tournant de l'an mille grâce à la protection des abbés bénédictins10.
En 1204, durant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste contre Jean sans Terre, les chevaliers bretons de Guy de Thouars, attaquent le mont Saint-Michel en représailles de l’assassinat d'Arthur par Jean sans Terre. Durant les combats, ils y mettent le feu, ce qui ravage entièrement le site. Les chevaliers de Guy de Thouars passent ensuite par l'épée tous ceux qui tentent de s'échapper11.
L’économie du Mont est tributaire, depuis douze siècles, des nombreux pèlerinages, notamment jusqu’à la Révolution française. On vient de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France, notamment du nord et de l’ouest.
Le mont Saint-Michel sur une carte de 1758.

Le temps du tourisme

Un chemin de fer secondaire fut aménagé dès le début du XXe siècle pour desservir le mont.
Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tel Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France.
La fréquentation du site et de l'abbaye est concentrée dans le temps. Elle est la plus forte au cours de la période estivale et de certains week-ends printaniers qui concentrent le tiers des visiteurs du Mont-Saint-Michel, avec une moyenne journalière approchant les 12 000 visiteurs et des pics dépassant les 16 000 visiteurs par jour, avec un flux de visiteurs de moins en moins dense au fur et à mesure de l'ascension vers l'abbaye (un tiers seulement montant jusqu’à l’abbaye). Le temps moyen de visite est de deux à trois heures. « Au cours d’une journée, c’est entre 11h et 16h que la densité de visiteurs sur le site est la plus forte »12.
Le Mont connaît un déclin de fréquentation depuis le début du XXIe siècle, passant de 3,5 millions de visiteurs à 2,2 millions en 2013. Le site pâtit en effet des nouvelles conditions de desserte de la presqu’île et de la mauvaise réputation du Mont-Saint-Michel qui fait payer cher des ­prestations médiocres13.
Depuis le 22 juillet 2014, les visiteurs peuvent se rendre au Mont par les nouveaux ouvrages d'accès créés par l'architecte Dietmar Feichtinger qui avait remporté le concours du projet Saint-Michel. Une nouvelle digue et une passerelle sur pilotis laissant passer l'eau en dessous desserviront désormais l'île. L'ancienne digue sera démolie au fur et à mesure 14.
Le mont en 1900.
Le mont en 2004.
Le mont en 2014 avec la nouvelle jetée.
Dans la brume.
Le Mont en hiver 2011.

Politique et administration

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et deux adjoints15.

Liste des maires

Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
-
1983
Julien Nicolle

Hôtelier
1983
mars 2001
Éric Vannier
mars 2001
mars 2008
Patrick Gaulois
Hôtelier-restaurateur
mars 2008
mars 2014
Éric Vannier
DVD
PDG du Groupe Mère Poulard
mars 201415
en cours
Yann Galton
DVD
Restaurateur retraité

Population et société

Démographie

En 2013, la commune comptait 41 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque annéeNote 4,Note 5.
           Évolution de la population  [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
234
234
282
904
390
385
1 082
1 100
1 182

           Évolution de la population  [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 153
1 056
203
193
184
209
211
199
230

           Évolution de la population  [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
235
238
232
230
247
250
231
186
268

           Évolution de la population  [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2011
132
105
114
80
72
46
41
42
43

           Évolution de la population  [modifier], suite (4)
2013
-
-
-
-
-
-
-
-
41
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199916 puis Insee à partir de 200417.)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution des naissances
1956-1962
1962-1968
1968-1975
1975-1982
1982-1990
1990-1999
xx
13
16
8
6
4

Évolution des décès
1956-1962
1962-1968
1968-1975
1975-1982
1982-1990
1990-1999
xx
6
6
4
5
3
La commune accueille jusqu’à 20 000 visiteurs par jour pendant la saison estivale.
Au Moyen Âge, 300 à 400 personnes vivaient au Mont. La population est tombée à 250 au XIXe siècle et décline depuis, l'inconfort des maisons du Rocher (exiguës, humides car construites à même la roche qui suinte en permanence, et non accessibles en voiture) incitant les habitants à s'installer dans des maisons plus agréables dans la baie. Parmi les 44 Montois dénombrés en 2013, 20 habitent dans les polders, 24 intra-muros (une famille avec deux enfants, une commerçante, l'administrateur du monument, deux pompiers, un agent de sécurité, moines, moniales et trois prêtres)18.

Manifestations culturelles et festivités

Concerts et expositions à l'abbaye

Soucieux de redonner un rayonnement culturel au Mont, le Centre des monuments nationaux organise depuis 2010 une série de concerts de prestige à l'abbaye entre mai et septembre. Ainsi ont été invités Jordi Saval / Hespèrion XXI, le chœur accentus / Laurence Equilbey, le Concert spirituel / Hervé Niquet, Anne Queffélec, Jean-Guihen Queyras, l'Orchestre de Basse-Normandie, l'Orchestre de la Garde républicaine, les organistes Vincent Warnier et Thierry Escaich…
À cette occasion, la restauration de l'orgue est achevée en 2012.
Des expositions sont proposées chaque année par le CMN, dont une exposition Arnulf Rainer en 2012.

Festival « 13 siècles entre ciel et mer »

Lors de l'élaboration des festivités du 13e centenaire de la fondation du mont, le diocèse de Coutances et Avranches et l'association Robert-de-Torigni décidèrent, entre autres, de créer un festival d'Art chrétien pour « sensibiliser le visiteur au côté spirituel du Mont-Saint-Michel ». Celui-ci aurait lieu en juillet 2008 et concorderait avec les Journées mondiales de la jeunesse 2008 organisées à Sydney.
C'est ainsi, que durant ce mois de juillet, avec l'aide des Fraternités monastiques de Jérusalem du Mont-Saint-Michel, deux semaines de festival ont été proposées, composées d'une semaine de concerts et d'animations variées (classique, gospel…) et une autre d'exposition (calligraphie, reliure, dessin). De plus, des célébrations, veillées et autres festivités ont eu lieu, en relation avec les JMJ de Sydney.
Après cette édition fondatrice, le festival a été pérennisé, se déroulant durant une semaine chaque été.

Économie

Le Mont-Saint-Michel a longtemps « appartenu » à quelques familles, qui se partageaient les commerces de la commune, et se succédaient à l’administration du village. Le tourisme est en effet la principale, et même quasi unique source de revenus de la commune malgré l'agriculture sur les polders. On compte une cinquantaine de commerces pour 3 millions de touristes, alors que seulement 25 personnes dorment chaque soir sur le Mont (moines inclus) hormis dans les hôtels. Aujourd'hui, se partagent les principaux établissements de la commune :
  • Éric Vannier, propriétaire du groupe de la Mère Poulard (détenant la moitié des restaurants, commerces et hôtels de la commune intra- et extra-muros, ainsi que trois musées) ;
  • Jean-Yves Vételé, PDG de la Sodetour (cinq hôtels, un supermarché et des commerces tous extra-muros, dont le Mercure La Caserne) ;
  • Patrick Gaulois, ancien édile, hôtelier et restaurateur intra-muros (et à Saint-Malo) ;
  • des commerçants indépendants.
Le Mont-Saint-Michel est dénommée « commune touristique » depuis août 200919.

Culture locale et patrimoine

L'entrée du Mont avec ses panneaux informatifs placardés dans la cour.
Porte du lion.
Cour du boulevard avec à gauche le restaurant de la Mère Poulard et au fond la porte du roi.
Chemin de ronde.
Châtelet d'entrée de l'abbaye.
L'entrée du village est constituée d'une porte charretière et d'une porte piétonne20. Les pèlerins qui l'empruntaient étaient contrôlés par les gardes puis pouvaient se désaltérer, à l'angle de l'escalier, dans la fontaine d'eau potable dont la vasque affecte la forme d'une coquille Saint-Jacques. Elle débouche sur la cour de l'Avancée, espace triangulaire aménagé en 1525 par le lieutenant Gabriel du Puy. Défendue par un chemin de ronde surélevé et par une tour en demi-lune flanquant les ouvertures de la cour suivante, cette cour protégeait les abords de la cour du Boulevard21. L'escalier mène à l'ancien corps de garde aux bourgeois qui abrite désormais l'office du tourisme du Mont-Saint-Michel. Au fond de la cour, la porte du lion (référence à cet animal gravé sur un écusson aux armes de l'abbé Robert Jollivet) ouvre sur la cour du Boulevard construite en 1445 par Louis d'Estouteville, capitaine du Mont-Saint-Michel et gouverneur de Normandie. Cette cour exiguë est occupée par des constructions modernes du XIXe siècle, dont le restaurant de la Mère Poulard et l'hôtel les Terrasses Poulard, propriétés du Groupe Mère Poulard, groupe industriel et hôtelier qui possède près de la moitié des hôtels et restaurants du mont22. Unique entrée du village à l'origine, la porte du roi est construite vers 1435 par Louis d'Estouteville. Elle est protégée dix ans plus tard par une barbacane appelée désormais cour du Boulevard. Dotée d'une herse, elle est précédée par un pont-levis reconstitué en 1992 par l'architecte Pierre-André Lablaude et par un fossé empli d'eau les jours de grande marée23. Au-dessus de cette porte se trouve le logis du Roi, appartement à deux étages qui servait de logement à l'officier représentant le pouvoir royal et chargé par le souverain de garder l'entrée du village. Ce logement abrite aujourd'hui la mairie montoise. Le cadre rectangulaire situé au-dessus de la porte charretière était autrefois décoré par un relief aujourd'hui estompé. Il représentait les armoiries du roi, de l'abbaye et de la ville : deux anges supportant le blason royal à trois fleurs de lys surmonté de la couronne royale, au-dessous deux lignes de coquilles posées deux à deux (rappel du Mont, vassal du roi de France) et pour support deux poissons posés en doubles fasces ondées (évocation des vaguelettes lors des marées)24.
Le visiteur accède ensuite de plain-pied dans la Grand-Rue du village, voie étroite qui monte vers l'abbaye en serpentant entre deux rangées de maison qui datent pour la plupart de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle (maison de l'Arcade en encorbellement25, maison de l'Artichaut, hôtel Saint-Pierre, pastiche de la famille Picquerel-Poulard construit en 1987 en face de l'hôtellerie de La Licorne, logis de Tiphaine qui abrite le quatrième musée privé du mont et qui appartient toujours aux descendants de Bertrand Du Guesclin26). La montée finale vers la porte de l'abbaye se réalise par le grand degré (escalier) extérieur. Large de 4 mètres, il était barré à mi-rampe par une porte pivotante, gardé par un veilleur installé dans un renfoncement visible à gauche. Les Montois appellent cet escalier le Monteux27.
Le chemin de ronde des remparts offre de nombreux points de vue sur la baie, à perte de vue mais aussi sur les maisons du bourg. Les îlots d'habitations sont composés de deux types de constructions, des maisons en pan de bois et en pierre mais la colorisation des façades ne permet pas toujours de les différencier28.
Un petit escalier rejoint sur la droite la cour de la barbacane crénelée conçue à la fin du XIVe siècle durant l'abbatiat de l'abbé Pierre Le Roy. Dotée de postes de surveillance percés de meurtrières, elle protégeait le châtelet d'entrée de l'abbaye constitué de deux tours rondes posées en encorbellement, supportées par des culs-de-lampe pyramidaux moulurés. La cour est dominée par le pignon oriental de la Merveille et par la silhouette fuselée de la tour des Corbins29 qui la flanque. Sous l'arc surbaissé de l'entrée, s'engage un escalier très raide qui se perd dans l'ombre de la voûte, ce qui lui vaut d'être appelé « le Gouffre ». Il conduit à la salle des Gardes, véritable entrée de l'abbaye30.

Monuments et lieux touristiques

61 immeubles de la commune sont protégés au titre des monuments historiques5, par plusieurs campagnes de protection, réalisées notamment en 1928 et 1934.

L'abbaye et le Centre des monuments nationaux

Article détaillé : Abbaye du Mont-Saint-Michel.
L’abbaye, les remparts et certains immeubles, dont le bâtiment dit les Fanils, sont propriétés de l’État et placés sous l'autorité d'un administrateur Jean-Marc Bouré. L'ensemble est géré par le Centre des monuments nationaux, établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture et de la Communication. En 2011, l'abbaye a reçu 1 335 000 visiteurs. Elle est le second monument national le plus visité, après Notre-Dame de Paris (la tour Eiffel et le château de Versailles n'étant pas gérés par le CMN).

Les Fraternités monastiques de Jérusalem

Depuis 2001, des frères et des sœurs des Fraternités monastiques de Jérusalem, venues de l’église Saint-Gervais de Paris, assurent une présence religieuse toute l'année. Ils remplacent les moines bénédictins, qui étaient revenus au Mont depuis 1966. Ils sont les locataires du Centre des monuments nationaux et n'interviennent pas dans la gestion de l'abbaye.
Ainsi, chaque jour, la communauté se retrouve pour les offices dans l’abbatiale (ou dans la crypte Notre-Dame des Trente Cierges en hiver), rendant ainsi à l’édifice sa destination originelle, pour prier et chanter la gloire de Dieu. Cela ne manque pas d'attirer visiteurs et pèlerins qui, nombreux, viennent assister aux diverses célébrations.
La restauration d'une maison du Mont, le « Logis Saint-Abraham », a été entreprise par la communauté, et permet, depuis octobre 2012, d'héberger des pèlerins retraitants.

Héraldique

Armes du Mont-Saint-Michel

Les armes de la commune du Mont-Saint-Michel se blasonnent ainsi :
D'azur aux deux fasces ondées cousues de sinople et aux deux saumons d'argent posés en barre l'un sur l'autre, celui du chef contourné, brochant sur le tout31.
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur azur).
  • Ce blason serait une simplification d'une forme plus ancienne (à droite), plus compliquée, mais ayant l'avantage de n'être pas à l'enquerre !
  • Blason abbaye fr Mont Saint Michel (50).svgLe blason de l'Abbaye du Mont-Saint-Michel (de sable à 10 coquilles d'argent et chef de France) est souvent abusivement attribué à la commune.

Ancien blason du Mont-Saint-Michel

Personnalités liées à la commune

Gastronomie locale

Le mont Saint-Michel se situe à l’embouchure du Couesnon. Côté terre, des aménagements de digues déjà anciens ont permis jusqu’à aujourd’hui de gagner sur la mer des terrains consacrés à l’agriculture et à l’élevage (dont celui des ovins, qualifiés de moutons de pré-salé). Le mouton ou l’agneau de pré-salé est ainsi une spécialité locale, à déguster de préférence grillé au feu de bois.
Une grande activité médiatique, à laquelle a participé de facto le dessinateur Christophe avec sa famille Fenouillard entoure la préparation de l’omelette de la mère Poulard (du nom du restaurant situé dans le village et réputé pour cette spécialité). Celle-ci est faite d’œufs et de crème fraîche, abondamment battus en neige dans une bassine de cuivre avec un long fouet sur un rythme spécial que peuvent entendre les passants avant d’être cuite dans une poêle de cuivre sur un feu de bois.

Le Mont-Saint-Michel et les arts

Dans la peinture

La Fête de l'Archange, Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé, Chantilly, ms.65, f.195
Dès le Moyen Âge, le Mont-Saint-Michel fait l'objet de représentation, particulièrement dans des manuscrits enluminés. La représentation la plus célèbre se trouve sans doute dans les Très Riches Heures du duc de Berry, illustrant la fête de l'archange dans le livre d'heures. La miniature est attribuée à l'un des frères de Limbourg, qui l'a peinte entre 1411 et 1416. Mais on retrouve le mont représenté dans au moins sept autres livres d'heures du XVe siècle. C'est le cas notamment dans Les Très Belles Heures du duc de Berry ou heures de Bruxelles, dans une scène de fuite en Égypte (vers 1400), dans les Heures du Maréchal Boucicaut (musée Jacquemart-André) au folio 11v (vers 1405), dans les Heures Sobieski conservées au château de Windsor, (f.204v) attribué au Maître de Bedford, le Livre d'heures à l'usage de Nantes conservé à la Bodleian Library (1450-1455)32.
Emmanuel Lansyer : Le cloître du Mont-Saint-Michel (1878, musée des beaux-arts de Quimper)
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Dans la littérature

  • En 1832, le roman fantastique La Fée aux miettes de l’écrivain Charles Nodier évoque les sables mouvants de la baie du Mont-Saint-Michel.
  • En 1850, le roman historique de Paul Féval, La Fée des grèves, dont l’action se situe en 1450, évoque les légendes du Mont-Saint-Michel et du mont Tombelaine.
  • En 1887, dans Le Horla, récit fantastique de Guy de Maupassant, le personnage principal termine son voyage thérapeutique au Mont-Saint-Michel.
  • En 1967, dans son cycle des Princes d'Ambre, Roger Zelazny s'est inspiré des aménagements et particularités du Mont-Saint-Michel pour créer sa cité d'Ambre.
  • En 1984, le ministère de la Culture publie le livre découpage du créateur François Rouillay, permettant de revivre les mille ans d'histoire et d'architecture du Mont-Saint-Michel, avec une préface de Françoise Chandernagor.
  • En 2004, le roman La Promesse de l'ange, par Frédéric Lenoir et Violette Cabesos, est un polar archéologique dont l’action se situe principalement au Mont-Saint-Michel.
  • En 2005, le thriller Le Sang du temps de Maxime Chattam se déroule au Mont-Saint-Michel en 2005 et dans l’Égypte des années 1920.
  • En 2011, le roman de science-fiction L'Ere du Vent de Pierre Bameul dans lequel le Mont-Saint-Michel est devenu le siège d'un Nouveau Vatican post-apocalyptique.
  • En 2014, le roman "Saint-Michel, priez pour eux !" de Jean-Pierre Alaux où le conservateur Séraphin Cantarel est mandaté pour restaurer la statue de l'archange.

Dans la bande dessinée

  • En 1961, Jacques Martin fait évoluer Guy Lefranc en partie sur le rocher dans L'Ouragan de feu, deuxième volet des aventures du journaliste.
  • En 1999 et 2000, Bruno Bertin publie aux Éditions P'tit Louis deux bandes dessinées jeunesse des Aventures de Vick et Vicky ayant pour cadre le Mont-Saint-Michel, sous le titre commun Les Archanges du Mont-Saint-Michel : Le Testament (tome 1) et La Malédiction (tome 2).
  • En 2008, la bande dessinée Le Diable & l’Archange, texte et dessin de Guillaume Néel, couleur de Julien Gondouin, reprend une vieille légende médiévale sur la création du Mont-Saint-Michel, et se trouve agrémenté d'un livret pédagogique pour mieux comprendre le Diable et l’Archange, l’historique du Mont, la ville.
  • L'Établissement scolaire de l'univers du manga Blue Exorcist, appelé "True Cross Academy", est inspiré du Mont-Saint-Michel.
  • Dans le manga Rosario+Vampire II, le quartier général de l'organisation Fairy Tale est très fortement inspiré du Mont-Saint-Michel33.
  • En 2012, dans la série de comics américains "Glory" de Joe Keatinge et Ross Campbell publiée par Image Comics, l'action prend place au Mont Saint Michel.
  • Gilles Chaillet fait également évoluer son héros Vasco au Mont Saint-Michel dans Le dogue de Brocéliande.

Dans la musique

  • En 1996, le compositeur anglais Mike Oldfield publie l’album Voyager, dont un des titres est consacré au Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, le compositeur français Patrick Broguière publie sous le titre Mont Saint-Michel un concept album de rock progressif entièrement consacré aux légendes du Mont-Saint-Michel.
  • En 1999, le musicien harpiste breton Kirjuhel publie l’album Echo of Mont-Saint-Michel.
  • En 2001, le musicien anglais Aphex Twin, originaire de Cornouailles, publie l’album de musique électronique Drukqs, dont le titre Mt Saint Michel + St Michaels Mount est inspiré à la fois par le Mont-Saint-Michel et le St Michaels' Mount, situé en Cornouailles.
  • En 2003, le groupe Oldelaf et Monsieur D publie la chanson Le Mont St-Michel sur l'album Chansons Cons.

Au cinéma

En philatélie

  • Dès 1930 la poste a émis un timbre de 5 F brun.
  • En 1966, nouveau timbre de 25 centimes, noir, vert et rouge sur paille est émis à l'occasion du millénaire du Mont-Saint-Michel.
  • En 1998, nouveau timbre de 3 francs, multicolore. Ce timbre sera élu plus beau timbre de l'année.
  • En 2006, la poste dans une émission commune avec les Nations unies de Genève émet deux timbres dont l'un est le Mont-Saint-Michel et son abbaye (Manche) dont la valeur est de 90 centimes d'euro. Le thème était : Monuments. Patrimoine mondial34.

Dans les jeux vidéo

Notes et références

Notes

  1. Le trait d'union et le m majuscule permettent de différencier le nom du mont lui-même et celui de la commune : « mont Saint-Michel » pour le rocher insulaire ; « Le Mont-Saint-Michel » pour la commune. Les éléments propres à l’abbaye, son histoire et son architecture se trouvent à l’article abbaye du Mont-Saint-Michel.
  2. Les personnes visitant la Merveille de l'abbaye sur le Mont ne forment qu'une petite moitié des visiteurs du Mont. En comptant tous les visiteurs qui accèdent au rocher, le site remonte dans les classements nationaux, et notamment dans les Statistiques de fréquentation des sites touristiques en France de Wikipédia.
  3. Population municipale légale en 2016.
  4. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002 [archive], dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  5. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Comité régional du tourisme, « La fréquentation dans les sites et lieux de visite de Normandie, 2014 » [archive]
  2. Pierre Le Hir, « Le Mont-Saint-Michel rendu à l’eau », dans Le Monde du 29-07-2007, [lire en ligne [archive]]
  3. Observatoire de la fréquentation du Mont-Saint-Michel: « chiffres 2014 » [archive] et « chiffres 2012--2013 » [archive]
  4. « Notice no PA00110460 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. a et b Liste des monuments historiques sur la commune du Mont-Saint-Michel [archive], Base Mérimée, Ministère de la Culture.
  6. Site Unesco. [archive]
  7. « Résumé statistique INSEE sur la commune » [archive]
  8. Territoire du Mont-Saint-Michel [archive] sur Géoportail.
  9. « Limites communales sur OpenStreetMap » [archive]
  10. Patrick Sbalchiero, Histoire du Mont Saint-Michel, Perrin, 2005, p. 39
  11. Histoire d'Angleterre, depuis l'invasion de Jules-César jusqu’à la Révolution de 1968, Volumes 3 à 4 - William Jones - 1830 - page 149 [archive]
  12. « Mont Saint-Michel : les flux décortiqués du tourisme de masse » [archive], sur meridianes.org,‎ 4 août 2015
  13. Lomig Guillo, « Comment le Mont-Saint-Michel a tué la poule aux œufs d’or » [archive], sur capital.fr,‎ 27 juin 2014
  14. Christine Ducros, « Quand on est sur la passerelle du Mont-Saint-Michel, on marche presque sur l'eau », Le Figaro,‎ 21 juillet 2014[1] [archive]
  15. a et b « Le Mont-Saint-Michel (50170) - Municipales 2014 » [archive], sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 26 mai 2014)
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui [archive] sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006 [archive], 2008 [archive], 2011 [archive], 2013 [archive].
  18. Cécile Réto, « Les gens du Mont voient le monde à leurs portes », Dimanche Ouest France, no 807,‎ 30 juin 2013, p. 8-9
  19. « Préfecture de la Manche - Recueil des actes administratifs - Août 2009 » [archive]
  20. Ces deux baies étaient autrefois fermées par des vantaux basculants (portes dites « à bavole »).
  21. Olivier Mignon, À la découverte du Mont-Saint-Michel : guide de la baie, du village et de l'abbaye, Siloë, 1999, p. 43
  22. Olivier Mignon, À la découverte du Mont-Saint-Michel : guide de la baie, du village et de l'abbaye, Siloë, 1999, p. 44
  23. Olivier Mignon, À la découverte du Mont-Saint-Michel : guide de la baie, du village et de l'abbaye, Siloë, 1999, p. 34
  24. Daniel Leloup, Le village du Mont-Saint-Michel : histoire d'un patrimoine mondial, Chasse-Marée, 2004, p. 37
  25. Sa façade est en encorbellement mais sa tourelle repose sur le sol. Les pans de bois sont représentés avec des croix de Saint-André et non de simples décharges.
  26. Olivier Mignon, À la découverte du Mont-Saint-Michel : guide de la baie, du village et de l'abbaye, Siloë, 1999, p. 51
  27. Nicolas Simonnet, Mont-Saint-Michel, Casa Editrice Bonechi, 2001, p. 15-16
  28. Daniel Leloup, Le village du Mont-Saint-Michel : histoire d'un patrimoine mondial, Chasse-Marée, 2004, p. 43
  29. Nom dû à sa caractéristique architecturale, les corbeaux.
  30. Georges de Miré, Valentine de Miré, Roger Vercel, Le Mont Saint Michel au péril de la mer, Hachette, 1953, p. 57
  31. « GASO, la banque du blason - Le Mont-Saint-Michel » [archive] (consulté le 12 février 2011)
  32. Sophie Bourdon, « Quelques représentations médiévales inédites du Mont-Saint-Michel », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 106, numéro 2, 1999. p. 9-32.[lire en ligne [archive] (page consultée le 02 octobre 2011)]
  33. http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20140110174326/rosariovampire/images/c/c7/FairyTale.png [archive]
  34. Catalogue Yvert et Tellier, Tome 1
  35. (fr) « Ubisoft. Le Mont Saint-Michel dans Assassin's creed » [archive], sur letelegramme.com, consulté le 7 janvier 2010
  36. (en) « Assassins Creed Brotherhood DLC Trailer [HD] » [archive], sur youtube.com, consulté le 7 janvier 2010

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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  • Dernière modification de cette page le 6 septembre 2016, à 16:31.


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