dimanche 23 octobre 2016

bienheureux Arnould Rèche . 1838 + 1890



Frère des Écoles Chrétiennes (f.e.c.)

A rnould, dans le monde Jules-Nicolas, Rèche naît à Landroff, en Moselle, le 2 septembre 1838. Il était le fils aîné d'une famille pauvre qui comptait neuf enfants.

Il quitte l’école de bonne heure pour travailler comme palefrenier, cocher et enfin charretier au service d’une entreprise de construction. Jeune homme il est connu parmi ses compagnons de travail pour sa piété et son autodiscipline.
À l'âge de 21 ans, il participa à la construction de l'église Notre-Dame de Charleville, dans les Ardennes. C'est à cette occasion qu'il connut les Frères des Écoles Chrétiennes et suivit leurs leçons. Il souhaita ensuite partager leur vie
Âgé de 24 ans, il entre chez les Frères à Thionville, où il devient Frère Arnould, suite à sa prise d'habit le 23 décembre 1862.
Il est ensuite envoyé à Reims, ville où il restera jusqu'à la fin de ses jours. Comme étudiant, tout d'abord et, ensuite comme surveillant, professeur et directeur de Noviciat. Il avait 39 ans, lorsqu'en 1877, il fut nommé directeur du Noviciat de Reims.
Auparavant, pendant la guerre Franco-Prussienne de 1870, il travaille avec d’autres Frères comme infirmier pour répondre aux besoins médicaux et spirituels des blessés des deux camps. Il reçoit pour cela la croix de bronze.
On parle de petits miracles de guérison, aussi bien que de son aptitude étrange à discerner les pensées secrètes. Frère Arnould est connu pour sa dévotion à la Passion du Sauveur et sa docilité au Saint Esprit, qui, comme il le fait souvent remarquer “fortifie le cœur des hommes”.
Vivant d'une façon austère, se privant souvent des choses essentielles, frappé de congestion cérébrale au matin du 23 octobre 1890, il se traîna encore jusqu'à la chapelle, d'où, après une rapide et suprême visite à son Bien-aimé Seigneur, il fut conduit à sa cellule. Le soir du même jour il quitta le monde et s'en alla vers le Père miséricordieux.
Inhumé à Reims, au Cimetière du Nord, l'une des plus anciennes nécropoles de France, dans la concession des Frères des Écoles Chrétiennes, sa tombe est continuellement visitée et le nombre des ex-voto ne cesse d'augmenter d'année en année.
Tous ceux qui connurent le frère Arnould: prêtres, religieux, séculiers l'ont vénéré comme saint
Depuis sa mort, cette réputation de sainteté a persisté jusqu'à nos jours. Bien des personnes l'invoquent avec confiance et plusieurs affirment avoir reçu des faveurs remarquables par son intercession
En 1938, le Cardinal Suhard, archevêque de Reims, constitua un Tribunal ecclésiastique chargé de préparer la glorification du Frère Arnould.
Arnould (Jules-Nicolas) Rèche a été proclamé Bienheureux le Ier novembre 1987, par Saint Jean-Paul II (Karol Józef  Wojtyła, 1978-2005).
Sources principales : lasalle.org/fr/ ; nouvl.evangelisation.free.fr/(« Rév. x gpm »).    


 











wikipédia - à jour au 11 octobre 2016

Arnould Rèche

Frère Arnould
Jules-Nicolas Rèche 00577.JPG
Biographie
Naissance
Décès
22 octobre 1890Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
ReimsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jules-Nicolas RècheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Autres informations
Étape de canonisation
Membre de
Le bienheureux Frère Arnould (dans le monde Jules-Nicolas Rèche) est un Frère des écoles chrétiennes. Il est né à Landroff en Moselle le 2 septembre 1838, et mort à Reims, à la Maison du Sacré-Cœur, 86, rue de Courlancy, le 22 octobre 1890.

Sommaire

Sa vie

Jules-Nicolas Rèche naît dans une famille pauvre de Landroff en Lorraine. Il quitte tôt l'école pour travailler comme palefrenier, cocher et enfin charretier au service d'une entreprise de construction. Jeune homme il est connu parmi ses compagnons de travail pour sa piété et son autodiscipline. Il travailla comme maçon, en 1859, à la construction de l’église Notre-Dame Saint-Rémi de Charleville.
Il rencontre les Frères des écoles chrétiennes pour la première fois quand il suit des classes du soir et il demande à entrer dans la congrégation.
Il prend l’habit le 23 décembre 1862, à Beauregard Thionville, et devint frère Arnould. Il enseigne à Reims pendant quatorze ans au pensionnat des Frères, rue de Venise.
Malgré les exigences d'un temps complet d'enseignement, il parvient à étudier et devient compétent en théologie, mathématiques, sciences et agriculture qu'il enseigne à de petits groupes d'élèves plus avancés. Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il travaille avec d'autres Frères comme infirmier pour répondre aux besoins médicaux et spirituels des blessés des deux camps. Il reçoit pour cela la croix de bronze.
L'intensité de sa vie de prière et son amour des pratiques de pénitence poussent les supérieurs à le nommer Directeur des Novices, au noviciat de Reims alors à Thillois en 1877. Il gagne le cœur de ceux dont il est chargé par son attention évidente à leur développement spirituel et professionnel. On parle de petits miracles de guérison, aussi bien que de son aptitude étrange à discerner les pensées secrètes.
Frère Arnould est connu pour sa dévotion à la Passion du Sauveur et sa docilité au Saint Esprit, qui, comme il le fait souvent remarquer, « fortifie le cœur des hommes ». Quand le noviciat se transporte à un nouveau centre à Courlancy près de Reims en 1885, Frère Arnould contribue à le faire dédier au Sacré-Cœur. Il meurt à l'âge de cinquante-deux ans en réputation de sainteté, quelques mois seulement après sa désignation comme Directeur général du Sacré-Cœur.
Frère Arnould repose au Cimetière du Nord, où sa tombe comporte de nombreux ex-voto.

Béatification

Sa béatification fut célébrée à Rome le 1er novembre 1987 par le pape Jean-Paul II, à la suite du tribunal ecclésiastique constitué par le cardinal Suhard en 1938.

Bibliographie

  • Georges Rigault, Un ascète lasallien le frère Arnould 1838-1890, Éditions Ligel, Paris, 1959.
  • Charles Lapierre :
    • Si le grain de blé. frère Arnould (1838-1890), Desclee de Brouwer, 1986. 2-220-02601-9
    • Je Batis Une Cathédrale - Frère Arnould (1838-1890), Maison Provinciale Des Frères, Reims, 1987.
  • Frère Jean Huscenot, La Sainteté par l'école. Sept Religieux-Éducateurs Lasalliens, Éditions Guéniot, Langres, 1989.

Source

  • Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La Vie rémoise.

http://frere.arnould.monsite-orange.fr/
Dernière modification de cette page le 11 octobre 2016, à 10:36.

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