lundi 24 octobre 2016

saint Antoine-Marie Claret . 1807 + 1870





évêque et fondateur de la :
Famille Clarétaine dont
 « 
Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie »
Antoine cinquième des onze enfants du tisserand Jean Claret et de Joséphine Clará, naît le 23 décembre 1807, à Sallent, en Catalogne. En même temps qu'il s'initiait au métier de tisserand, il étudiait le latin avec le curé de sa paroisse qui lui donna une solide formation religieuse et une tendre dévotion à la Sainte Vierge.

À dix-sept ans, son père l'envoya se perfectionner dans une entreprise de Barcelone où, aux cours du soir, il apprit, sans abandonner le latin, le français et l'imprimerie. Après une terrible crise spirituelle où il fut au bord du suicide, il avait songé à se faire chartreux mais, sur les conseils de son directeur de conscience, il choisit d'entrer au séminaire de Vich (29 septembre 1829).
Tonsuré le 2 février 1832, minoré le 21 décembre 1833, il reçut le sous-diaconat le 24 mai 1834 ; fut ordonné diacre le 20 décembre 1834 et prêtre le 13 juin 1835. Il acheva ses études de théologie en exerçant le ministère de vicaire puis d'économe de sa ville natale.
Désireux de partir en mission, il se rendit à Rome pour se mettre à la disposition de la Congrégation Propaganda Fide. Le cardinal préfet étant absent, Antoine suivit les Exercices de saint Ignace chez les Jésuites qui lui proposèrent d'entrer dans leur compagnie. Il commença son noviciat (2 novembre 1839) qu'une plaie à la jambe l'obligea à quitter (3 mars 1840).
Revenu en Espagne, il fut curé de Viladrau où, à peine arrivé, pour le 15 août, il prêcha une mission qui eut tant de succès qu'on le demanda ailleurs et l'évêque le déchargea de sa cure pour qu'il se consacrât aux missions intérieures (mai 1843) ; il prêcha et confessa dans toute la Catalogne et soutint ses prédications par plus de cent cinquante livres et brochures.
Sa vie étant menacée, l'évêque l'envoya aux îles Canaries (février 1848 à mars 1849) où il continua son ministère missionnaire. Avec cinq prêtres du séminaire de Vich, il fondait la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie » (16 juillet 1849).
A la demande de la reine Isabelle II d'Espagne, le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) le nomma archevêque de Santiago de Cuba dont le siège était vacant depuis quatorze ans ; il fut sacré le 6 octobre 1850 et ajouta le nom de Marie à son prénom ; il s'embarqua, le 28 décembre 1850, à Barcelone, et arriva dans son diocèse le 16 février 1851. Il s'efforça d'abord d'instruire le peu de prêtres de son diocèse (vingt-cinq pour quarante paroisses) et de leur assurer un revenu suffisant ; il fit venir des religieux ; il visita son diocèse et y prêcha pendant deux ans où il distribua 97.217 livres et brochures, 83.500 images, 20.665 chapelets et 8.397 médailles ; en six ans, il visita trois fois et demi son diocèse où il prononça 11.000 sermons, régularisa 30.000 mariages et confirma 300.000 personnes.
Il prédit un tremblement de terre, une épidémie de choléra et même la perte de Cuba par l'Espagne ; il fonda une maison de bienfaisance pour les enfants et les vieillards pauvres où il attacha un centre d'expérimentation agricole ; il créa 53 paroisses et ordonna 36 prêtres. Les esclavagistes lui reprochaient d'être révolutionnaire, les autonomistes lui reprochaient d'être espagnol et les pouvoirs publics lui reprochaient d'être trop indépendant : il n'y eut pas moins de quinze attentats contre lui et l'on pensa que le dernier, un coup de couteau qui le blessa à la joue, lui serait fatal (1° février 1856).
Le 18 mars 1857, l'archevêque fut mandé en Espagne par la reine Isabelle qui le voulait pour confesseur et il fut nommé archevêque titulaire (in partibus) de Trajanopolis sans pour autant cesser d'assurer de Madrid l'administration de Cuba. Confesseur de la Reine, il eut assez d'influence pour faire nommer de bons évêques, pour organiser un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial et pour imposer la morale à la cour. Voyageant avec la Reine à travers l'Espagne, il continua de prêcher et ne manqua pas de s'attirer la haine des nombreux ennemis du régime. Quand Isabelle II fut chassée de son trône (novembre 1868), Mgr. Claret suivit sa souveraine en France. Pendant ce temps, la congrégation des « Missionnaires Fils du Cœur Immaculé de Marie »  se développait lentement : elle avait reçu l'approbation civile (9 juillet 1859) et ses constitutions avaient été approuvées par Rome (decretum laudis du 21 novembre 1860) et définitivement reconnues le 27 février 1866 ; l'approbation perpétuelle, donnée le 11 février 1870, fut confirmée le 2 mai 1870. D'abord établie au séminaire de Vich, puis installée dans l'ancien couvent des Carmes, la congrégation, dirigée depuis 1858 par le P. Xifré, fonde à Barcelone (1860) et dans d'autres villes espagnoles avant d'ouvrir des maisons à l'étranger : en France (1869), au Chili (1870), à Cuba (1880), en Italie (1884), au Mexique (1884), au Brésil (1895), au Portugal (1898), en Argentine (1901), aux États-Unis (1902), en Uruguay (1908), en Colombie (1909), au Pérou (1909), en Autriche (1911), en Angleterre (1912), en Bolivie (1919), au Venezuela (1923), à Saint-Domingue (1923), au Panama (1923), en Allemagne (1924), en Afrique portugaise (1927), en Chine (1933), à Porto-Rico (1946), aux Philippines (1947), en Belgique (1949).
Après la révolution de 1868 ou un prêtre de la congrégation fut assassiné, le nouveau gouvernement ferma les six maisons espagnoles et les missionnaires s'exilèrent en France (Prades).
Mgr. Antoine-Marie Claret, bien que sa santé fut de plus en plus mauvaise, s'occupa de la colonie espagnole de Paris ; le 30 mars 1869, il partit pour Rome, afin de participer aux travaux du premier concile du Vatican, mais il y tomba si malade qu'il dut se retirer à Prades où il arriva le 23 juillet 1870. Il parut pour la dernière fois en public à la distribution des prix au petit séminaire où il fit un discours en Catalan (27 juillet 1870). L'ambassadeur d'Espagne demanda son internement mais le gouvernement français fit en sorte que l'évêque de Perpignan l'avertît et, lorsqu'on vint l'arrêter (6 août 1870), il était réfugié chez les Cisterciens de Fontfroide où il mourut le 24 octobre 1870.

Antonio María Claret y Clará a été béatifié le 25 février 1934 par Pie XI (Achille Ratti, 1922-1939) et proclamé saint, le 8 mai 1950, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Pour un approfondissement :
>>> Missionnaires Clarétains  
Sources principales : claret.org ; missel.free.fr/Sanctoral (« Rév. x gpm »).



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Homélie de Pie XII pour la canonisation de St. Antoine Marie Claret

ROME, Mercredi 25 octobre 2006 (ZENIT.org) – Antoine Marie Claret y Clara a donné aux travailleurs « des exemples admirables et imitables d’honneur et de sainteté », a souligné Pie XII le jour de la canonisation du saint catalan.
Voici le texte complet de l’homélie du pape Pie XII pour la canonisation de l’évêque St. Antoine Marie Claret y Clara, en 1950.
Homélie (cf. Missel)
« Lorsque Nous évoquons la vie de saint Antoine-Marie Claret, dit Pie XII dans l’homélie de la canonisation, Nous ne savons ce qu’il faut le plus admirer : l’innocence de son âme que, dès sa plus tendre enfance, des soins attentifs et sa prudence conservèrent intacte, tel un lis entre les épines ; ou l’ardeur de sa charité qui le faisait tendre au soulagement de toutes les misères ; ou enfin son zèle apostolique qui le fit contribuer si fortement, par une activité de jour et de nuit, par des prières instantes pour le salut des âmes, par de nombreux voyages, par des discours enflammés d’amour pour Dieu, à la réforme des mœurs privées et publiques selon l’esprit de l’Evangile.
Lorsque, jeune homme, il exerçait le métier de tisserand pour obéir à la volonté de son père, il donna à ses compagnons de travail de tels exemples de vertu chrétienne, qu’il excitait l’admiration de tous. Et dès qu’il pouvait cesser le travail et se reposer, il gagnait une église où il passait ses meilleures heures en prières et en contemplation devant l’autel du Saint Sacrement ou l’image de la Vierge. Car il était dans les vues de la Providence qu’avant même d’être élevé à un état de vie supérieure, il donnerait aux travailleurs des exemples admirables et imitables d’honneur et de sainteté.
Après quelques années, surmontant bien des obstacles, il put enfin réaliser, le cœur rempli de gratitude pour Dieu, ce qu’il avait toujours souhaité et se consacrer totalement à Dieu. Admis au séminaire diocésain, il se donna avec joie et courage à l’étude, obéissant avec soin au règlement, et s’efforça partout de développer en son âme les dons naturels pour reproduire par ses paroles et ses actes la vivante image de Jésus-Christ. Aussi est-ce comme un infatigable soldat qu’ayant achevé ses études et devenu prêtre, il se lança tout heureux dans le champ de l’apostolat, comptant moins sur les moyens humains que sur la puissance divine ; et, dès le début de son ministère sacerdotal, il obtint d’admirables fruits de salut. En s’acquittant de ce ministère, il prit toujours un soin particulier à rechercher ce qui lui paraissait répondre le mieux aux besoins de son époque.
C’est ainsi que voyant une ignorance assez générale des préceptes divins et la tiédeur d’un grand nombre vis-à-vis de la religion être cause d’un affaiblissement de la piété chrétienne, d’une désertion des églises et de la ruine lamentable des mœurs, il forma avec opportunité le projet d’entreprendre des courses missionnaires pour organiser dans diverses villes et villages des prédications de plusieurs jours. Pendant qu’il prêchait, son visage rayonnait de la charité dont brillait son âme : les paroles qui sortaient de ses lèvres, ou plutôt de son cœur, étaient telles que les assistants étaient souvent émus jusqu’aux larmes et, qui plus est, inclinés à tendre d’un cœur sincère vers une vie meilleure et plus sainte.
Aussi lui arrivait-il d’obtenir plus que de salutaires améliorations, le renouvellement des mœurs, qu’il confirmait efficacement en accomplissant au nom de Dieu d’extraordinaires miracles. Comme sa réputation de sainteté se répandait chaque jour davantage, il fut jugé digne d’être promu archevêque et de se voir confier l’île de Cuba. Bien qu’il y rencontrât de graves difficultés et des obstacles sans cesse renaissants, il ne se laissa pas décourager par les travaux les plus durs, ni les périls de tous genres ; ce qu’en bon soldat du Christ il avait fait en Espagne, cet excellent, cet intrépide pasteur s’efforça de le réaliser dans l’île.
Rappelé ensuite dans sa patrie, et choisi comme confesseur de la Reine et son conseiller, il n’eut pas d’autres préoccupations que la recherche de ce qui était le plus utile au salut de son auguste pénitente : la défense des droits de l’Eglise et le développement de tout ce qui pouvait concourir à l’expansion de la religion catholique.
L’œuvre si utile qu’il avait déjà commencée depuis longtemps, à savoir la fondation d’un groupe de missionnaires consacrés au Cœur Immaculé de la Vierge Marie fut achevée et si bien affermie et dotée de Règles très sages qu’elle se propagea peu à peu avec succès en Espagne, dans presque toutes les nations d’Europe et jusqu’aux Amériques, ainsi qu’en Afrique et en Asie.
Tels sont, vénérables frères et chers fils, les principaux traits de la physionomie de ce saint et le très bref résumé de ses œuvres. On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret s’est signalé par sa sublime vertu, et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain. Si les ouvriers, les prêtres, les évêques et tout le peuple chrétien tournent leurs regards vers lui, ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux et d’être entraînés, chacun selon son état, à l’acquisition de la perfection chrétienne, seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle et d’où pourront naître des temps meilleurs.
Puisse le nouveau saint nous obtenir cela du Divin Rédempteur et de sa Mère Immaculée. Et que ce soit le fruit béni de cette solennelle célébration. Amen.



wikipédia - à jour au 16 octobre 2016

Antoine-Marie Claret

Saint Antoine-Marie Claret
Image illustrative de l'article Antoine-Marie Claret
Saint Antoine-Marie Claret
Saint, évêque catalan missionnaire à Cuba, aumônier de la reine Isabelle II d'Espagne
Naissance
Décès
Nationalité
Ordre religieux
Vénéré à
Vich (Espagne)
Vénéré par
Fête
Attributs
Habits épiscopaux
Antoine-Marie Claret (en catalan, Antoni Maria Claret i Clarà et en espagnol, Antonio María Claret y Clarà), né le 23 décembre 1807 à Sallent et mort le 24 octobre 1870 à Narbonne, est un évêque espagnol, missionnaire et archevêque de Santiago de Cuba, fondateur des Fils du Cœur Immaculé de Marie (les Clarétains) et confesseur de la reine d'Espagne Isabelle II.
Il a été canonisé en 1950 ; sa fête est le 24 octobre.

Sommaire

Biographie

En Espagne

Cinquième des onze enfants d'un tisserand nommé Jean Claret, Antoine naît le 23 décembre 1807 à Sallent en Catalogne.
Il apprend le métier de son père, mais étudie le latin avec le curé de la paroisse qui lui donne une solide formation religieuse, et lui inculque une grande dévotion à la Sainte Vierge.
Quand il a 17 ans, son père l'envoie dans une entreprise à Barcelone pour se perfectionner. Tout en travaillant, il suit des cours du soir, pour continuer l'étude du latin, et apprendre l'imprimerie. Sa vocation religieuse s'étant révélée, il entre au séminaire en 1829 à 22 ans et est ordonné prêtre en 1835. Tout en assumant sa charge de vicaire, il achève ses études de théologie.
Souhaitant être envoyé en mission, il part pour Rome se mettre à la disposition de la Congrégation pour la propagation de la foi. Là, il effectue un an de noviciat chez les Jésuites en 1839 et suit les exercices spirituels d'Ignace de Loyola. Toutefois, son état de santé lui interdisant de persister dans cette voie, il doit retourner en Espagne.
Il est alors curé de Viladrau, où, pas plus tôt arrivé, pour le 15 août, il prêche une mission avec un tel succès que d'autres lieux le demandent. Dès mai 1843, l'évêque le décharge de sa cure pour l'envoyer dans les missions intérieures.
Il fait de nombreuses prédications dans toute la Catalogne et édite plus de 150 livres et brochures pour donner aux fidèles. Il part ensuite aux îles Canaries, de 1848 à 1849, et, avec cinq autres prêtres, il fonde la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie en juillet 1849.
C'est à la demande d'Isabelle II, reine d'Espagne que Pie IX le nomme archevêque de Santiago de Cuba le 20 mai 18501. Il est alors ordonné évêque le 6 octobre suivant1 et ajoute le nom de Marie à son prénom.

À Cuba

Il part donc pour Cuba le 28 décembre 1850 et arrive dans le diocèse qu'il prend en charge le 16 février 1851.
Il commença par instruire les vingt-cinq prêtres du diocèse, puis fait venir des religieux. Lui-même prêche pendant deux ans, distribuant près de 100 000 livres et brochures, plus de 80 000 images pieuses, un grand nombre de chapelets et de médailles.
Sans repos, il parcourt son diocèse, prononce d'innombrables homélies, bénit des mariages, confirme un nombre impressionnant de fidèles.
Il fonde une maison de bienfaisance pour les enfants, une autre pour les vieillards pauvres, crée une cinquantaine de paroisses et ordonne 36 prêtres.
Toutefois, les esclavagistes locaux lui reprochent sa mansuétude et le traitent de révolutionnaire, alors que les autonomistes lui reprochent, eux, d'être espagnol et que les pouvoirs publics le trouvent dangereusement indépendant. Il subit un grand nombre d'attentats, dont celui du 1er février 1856 faillit lui être fatal.
La reine le rappelle dès le 18 mars 1857, voulant se l'attacher comme confesseur, souhaitant qu'il ne cesse d'assurer, depuis Madrid, ses fonctions dans l'administration du diocèse de Cuba. Il se retire cependant de sa charge épiscopale le 20 juin 18591 et est nommé archevêque in partibus de Traianopolis in Rhodope1.

Retour en Espagne

À la cour d'Espagne, il organise un centre d'études ecclésiastiques à l'Escurial, fait nommer des évêques et s'efforce d'améliorer la moralité de la cour.
Antoine-Marie suit la reine dans ses voyages, en continuant de prêcher, s'attirant ainsi de plus en plus la haine des ennemis du régime en place.
En septembre 1868, la reine est chassée du trône par la révolution menée par Joan Prim et doit s'exiler en France où Antoine-Marie la suit, quittant définitivement l'Espagne le 30 septembre 1868.

Mort en France

L'abbaye de Fontfroide
Malgré une santé de plus en plus précaire, monseigneur Claret s'occupe activement de la colonie espagnole de Paris.
En 1869 et 1870, il se rend à Rome pour participer au premier Concile du Vatican mais, alors que la France s'apprête à déclarer la guerre à la Prusse, il doit s'arrêter à Prades, le 23 juillet 1870, gravement malade.
Sa dernière apparition publique est au petit séminaire, où il fait un discours le 27 juillet, tandis que l'ambassadeur d'Espagne demande qu'il soit arrêté. L'évêque de Perpignan, averti, peut le prévenir à temps, et il se réfugie dans l'abbaye cistercienne de Fontfroide, près de Narbonne, où il meurt le 24 octobre suivant.
Il repose dans la crypte du temple Sant Antoni Maria Claret, situé à Vic en Catalogne.

La Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie

Tandis qu'Antoine-Marie partait à Cuba, la congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie se développait. Ses constitutions avaient été approuvées par Rome. D'abord installée à Vich, elle partira ensuite à Barcelone sous la direction du Père Xifré, et ensuite dans d'autres villes espagnoles, avant d'essaimer dans d'autres pays d'Europe et d'Amérique, jusqu'en Afrique. Elle ouvrira d'autres établissements encore après la Seconde Guerre mondiale.
Durant la révolution de 1868, en Espagne, un prêtre de la congrégation fut assassiné, le nouveau gouvernement en place ferma les six maisons espagnoles, et les missionnaires s'exilèrent en France.

Béatification - Canonisation

Antoine-Marie Claret a été béatifié en 1934 par le Pape Pie XI et canonisé en 1950 par le pape Pie XII. Sa fête a été fixée le 24 octobre.

Citation

Conclusion de l'homélie du Pape Pie XII lors de la canonisation d'Antoine-Marie Claret, en 1950 :
« On voit clairement combien saint Antoine-Marie Claret s’est signalé par sa sublime vertu, et par tout ce qu’il accomplit pour le salut de son prochain. Si les ouvriers, les prêtres, les évêques et tout le peuple chrétien tournent leurs regards vers lui, ils auront certes tous des raisons d’être frappés par ses exemples lumineux et d’être entraînés, chacun selon son état, à l’acquisition de la perfection chrétienne, seule source d’où pourront sortir les remèdes que réclame la situation troublée actuelle et d’où pourront naître des temps meilleurs. »

Son expérience de confesseur

Antoine-Marie Claret écrivit de nombreux livres dont le plus célèbre reste peut-être La Clé d'or (La llave de Oro), présenté comme une série de réflexions pour ouvrir les cœurs fermés. On cite souvent le chapitre IX qui contient des " exhortations aux femmes qui refusent de rendre le devoir conjugal à leur mari " comme un exemple des conseils que pouvait donner au XIXe siècle un prêtre à une femme mariée.

Références

  1. a, b, c et d http://www.catholic-hierarchy.org/bishop/bclaret.html [archive]

Sources

  • Le petit livre des saints - Rosa Georgi - Larousse - 2006 - page 624 - ISBN 2-03-582665-9
  • Texte de l'homélie du Pape Pie XII (1950).
  • Vie de monseigneur Claret [1]
Dernière modification de cette page le 16 octobre 2016, à 16:24.

 




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