mercredi 16 novembre 2016

comme on l'écoutait, Jésus ajouta une parabole - textes du jour finissant


soir du mercredi 16 Novembre 2016

Adresse des évêques aux habitants de notre pays – je reçois de mon cher Jean-Claude C. :
Au sujet  du texte du conseil permanent de l'épiscopat français, une conférence débat a eu lieu au Centre Sèvres, il y a quelques jours.
Tu peux suivre cette conférence par l'enregistrement audio qui en est fait et transmis à partir du lien ci-dessous :
http://www.centresevres.com/conference-ecoute/face-a-la-crise-du-politique-quelle-place-pour-les-chretiens-2/
Après un temps de présentation par François Boëdec, président du Centre Sèvres et futur provincial (à partir des premiers mois de 2017) de la nouvelle province : "Province de l'Europe de l'Ouest francophone" ( en remplacement des provinces actuelles de Belgique méridionale et Luxembourg et de la France),
Vient la première intervention (celle de Philippe Portier, la plus intéressante et de beaucoup, selon mon point de vue). Ph. Portier est historien et sociologue des laïcités.
Tu peux prendre cette intervention directement à partir de 12 minutes 50 secondes.

Reçu d'un couple ami qui pratique dans la même paroisse que nous, retrouvé dimanche quand la nef se vide, avec - me semble-t-il - un probable petit-fils : souriant. Puis explication ...
si cela peut vous aider dans votre responsabilité et surtout distraire ou amuser Lucas, vous pourriez nous le confier un après-midi - date à convenir - il y aurait les chiens, la petite chatte, les deux chèvres et une grande promenade à travers prés.
Amicales pensées et affection.
Quelle jolie idée que cette main tendue. Je vous remercie.
Lucas aimera cette idée et j'en suis très touchée.
Il ne tient qu'à nous d'organiser un de ces jours ce temps.
Remettons les choses dans le bon ordre. Lucas est un enfant placé par décision judiciaire face à des parents aimants mais pouvant être maltraitants. Un milieu bien opposé au mien, au notre....
La prière est arrivée insidieusement dans ce quotidien où je me sentais bien démunie entre ses larmes, tel un petit loup HOU HOU, 
son agressivité qu'il fallait apprendre à maitriser, ses TOC, son langage inexistant.... la prière est devenu un support, un vrai désir pour lui et qu'importe l'heure 
nous posons d'une façon simple une pensée pour une personne aimée, moins aimée dans son environnement, une situation et ainsi de suite nous finissons par un JE VOUS SALUE MARIE 
que je chante parfois comme une casserole, c'est cela qui est chouette avec Lucas, il n'en fait jamais la remarque tant il est content.
Bonne soirée.

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Prier… dès mon lever, ayant résolu d’écrire aussitôt selon ce qu’à mon réveil j’ai mentalement composé pour débloquer mon livre, je reporte au soir ma lecture et l’envoi du jour, mais l’évangile doit m’accompagner c’est celui des talents. Notre idée de Dieu… Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé – Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que… alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? A mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts. [1] La parabole est plus complexe que sa conclusion, déjà rude : on donnera à celui qui a, mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Il s’agit ici d’un maître détesté de ses concitoyens, pas seulement du serviteur présenté comme mauvais. Les rétributions pour des mises en valeur appréciables sont considérables : des fiefs autant qu’il y a de multiplication des sommes confiées. Les châtiments pour les médisants sont la mort. Il n’y a pas trois serviteurs mais dix, dont un seul présente une absence totale de gestion. Mais peut-être la leçon est-elle que cette parabole est censée répondre à l’attente générale : Jésus était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant-même. Or Jésus évoque des gestions et des rétributions dans un contexte fréquent chez lui, l’absence d’un maître et ce que font, en cette absence ses serviteurs. Il nous renvoie donc à ce que nous faisons de notre existence. L’Apocalypse, version johannique, est de texture autonomiste. Description de même facture que celle de la « tente de la Rencontre » dans les Nombres. Peinture très minutieuse. Louange ,notre Sanctus.
Prier : notre pays, le monde, Alep, le brut de tout, inconscience, cynisme, incompréhensibilité. Ces moments dans notre époque, comme certainement naguère où l’homme par ses travers ou son ridicule est vraiment mystérieux, alors que son Créateur est si limpide. Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. … Monte jusqu’ici, et je te ferai voir ce qui doit ensuite avenir.



[1] - Apocalypse de saint Jean IV 1 à 11 ;  psaume CL ; évangile selon saint Luc XIX 11 à 28

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