lundi 7 novembre 2016

qui peut gravir la montagne du Seigneur, et se tenir dans le lieu saint ? - textes du jour


Prier… assez après le lever du soleil, beauté exceptionnel du ciel, des écharpes et des trainées de rose et de gris : un TURNER au moins. Nous avons l’espérance de la vie éternelle, promise depuis toujours par Dieu, qui ne ment pas. [1] Fils d’espérance, enfants de foi, frères dans la même connaissance de Dieu autant que Celui-ci nous la dispense, il y a aussi l’organisation, la pérennité humaine : conseils de l’Apôtre et portrait du prêtre. Prière du prêtre, et prière pour en obtenir beaucoup et de saints. L’Ancien doit être quelqu’un qui soit sans reproche, époux d’une seule femme (le célibat sacerdotal institué à ce que j’ai su de notre cher Denis M. que pour éviter une appropriation familiale et héréditaire des biens paroissiaux), ayant des enfants qui soient croyants et ne soient pas accusés d’inconduite (un sacerdoce collectif, familial, de couple...)… Il est l’intendant de Dieu, il ne doit être ni arrogant, ni coléreux, ni buveur, ni brutal, ni avide de profits malhonnêtes ; mais il doit être accueillant, ami du bien, raisonnable, juste, saint, maître de lui. Vraiment aussi le portrait du « responsable » politique… Il doit être attaché à la parole digne de foi, celle qui est conforme à la doctrine (communion avec l’évêque, avec le Saint-Siège), pour être capable d’exhorter en donnant un enseignement solide, et aussi de réfuter les opposants (quelques qualités intellectuelles et capacités d’études)… Qui peut gravir la montagne du Seigneur, et se tenir dans le lieu saint ? L’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. Il obtient du Seigneur, la bénédiction, de Dieu son Sauveur, la justice. Sagesse de la liturgie : nous commençons par l’enseignement des hommes si inspirés soit-il, lectures des Apôtres et des Prophètes, puis nous nous rappelons qui nous sommes, plaignants, pauvres, dépendants comme le psalmiste. Alors, mais alors seulement nous accueillons le Souverain enseignant : si vous aviez la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : « Déracine-toi et va te planter dans la mer », et il vous aurait obéi. La foi, notre foi, celle qui est maintenu en nous, c’est le secret de la miséricorde. La nôtre comme celle de Dieu. Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé… même si sept fois par jour, il (ton frère) commet un péché contre toi, et que sept fois de suite, il revienne à toi en disant : « Je me repens », tu lui pardonneras. Et les Apôtres, pétris de bonne volonté et subjugués quotidiennement par Celui qui les appelés à Le suivre : Augmente en nous la foi !


[1] - Paul à Tite I 1 à 9 ; psaume XXIV ; évangile selon saint Luc XVII 1 à 6

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