lundi 19 décembre 2016

Origène - Père de l'Eglise. 185 + 253


wikipédia à jour au 16 décembre 2016

Origène

Origène
Origen.jpg
Origène
Naissance
Décès
V. 253
Tyr, dans l'actuel Liban
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
Transcendance de Dieu,
Père de l'exégèse biblique
Œuvres principales
Influencé par
A influencé
Père
Léonidès d'Alexandrie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Origène (en grec ancien Ὠριγένης / Ôrigénês) est le Père de l'exégèse biblique. Théologien de la période patristique, il est né à Alexandrie v. 185 et mort à Tyr v. 2531.
Il est aussi l'un des Pères de l'Église et "le plus grand génie du christianisme antique avec saint Augustin"2 selon la formule du cardinal Jean Danielou.
(Il y eut aussi au IIIe siècle un autre Origène, philosophe néoplatonicien et païen, condisciple de Plotin et de Longin, avec lequel on l'a parfois confondu1.)

Sommaire

Biographie

Il naît en Égypte dans une famille chrétienne ; en 202, sous le règne de Septime Sévère, l'Église d'Alexandrie est persécutée et son père Léonidès meurt martyrisé1 ; son fils assiste à sa mort par décapitation1. Il voulut le suivre dans le martyre, mais sa mère réussit à l'en empêcher en cachant ses vêtements. La mort de Leonidès laissait sans ressources une famille de neuf personnes car ses biens avaient été confisqués. Origène devint cependant le protégé d'une femme riche et haut placée ; mais, comme elle abritait déjà chez elle un hérétique du nom de Paul, il semble qu'Origène qui professait la plus stricte orthodoxie ne soit resté avec elle que peu de temps. Selon Eusèbe de Césarée, qui lui consacre le sixième livre de son Histoire ecclésiastique, Origène doit alors travailler pour faire vivre ses nombreux frères et sœurs. Instruit dans les belles-lettres et les saintes Écritures, il enseigne la grammaire pour subvenir aux besoins de sa famille1. En 215, bien que très jeune, il succède à son maître Clément d'Alexandrie à la tête de la Didascalée à l'École théologique d'Alexandrie (école catéchétique)1. Il se signale dès lors par une rigidité de principes et de mœurs qu'il pousse au point de se castrer pour se soustraire à toute tentation1.
Pour être entièrement indépendant, Origène vend sa bibliothèque pour une somme qui lui rapporte un revenu quotidien net de 4 oboles, qui lui suffisent en raison de son extrême frugalité. Il donne des leçons publiques à Césarée en Syrie1 la journée, il consacre à l'étude de la Bible la plus grande partie de ses nuits menant une vie d'ascète rigide. Selon quelques traditions, il portait si loin ce souci que, puisqu'il enseignait à des femmes aussi bien qu'à des hommes il craignit que cette situation pût donner lieu au scandale pour les païens et il suivit à la lettre Matthieu3 (« il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques pour le royaume des cieux » et Marc4 (« si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la »), c'est-à-dire qu'il se châtra ; une telle action, si elle a vraiment eu lieu, était en partie, sans doute, due à ce qu'il croyait que le chrétien devait suivre l'enseignement de son maître sans la moindre réserve. Plus tard dans la vie, cependant, il vit des raisons qui auraient dû lui faire juger différemment avant de se décider à un tel acte. Dans son enseignement donné à Césarée, il regretta son geste qu'il attribua à l'erreur que constitue la lecture littérale des Écritures. La vérité historique de cette castration a été mise en doute par quelques disciples. On a supposé que c'était un racontar répandu par les rivaux d'Origène qui s'efforçaient de réduire son importance ou de souiller sa réputation. Il se rendit à Athènes pour secourir les églises d'Achaïe1.
Il continue à étudier, notamment auprès d'Ammonius Saccas. En 230, il est ordonné prêtre à Jérusalem1 mais son évêque, Démétrius d'Alexandrie, lui reproche ses mutilations qui selon les canons le rendent inapte au sacerdoce. Malgré le soutien des évêques et une assemblée en concile, Démétrius, regardant son ordination comme irrégulière, destitue Origène de ses fonctions, l'excommunie et lui interdit le séjour de son diocèse1. Origène n'y rentre effectivement qu'après la mort de ce prélat1. En 231, Origène quitte Alexandrie pour Césarée, en Palestine, où il continue d'expliquer l'Écriture et où une nouvelle école prend corps autour de lui avec les élèves les plus remarquables (dont Grégoire le Thaumaturge).
En 250, sous le règne de Dèce, il subit la persécution et, bien qu'emprisonné et torturé1, il ne cesse d'écrire pour encourager ses compagnons et compose son livre Contre Celse. Bien qu'il retrouve la liberté, il meurt peu après, vers 253, probablement des suites de ses blessures1.
Selon saint Jérôme, il serait mort à Tyr, et aurait été enterré dans la cathédrale.

Héritage

Origène, représentation dans un manuscrit daté de 1160, Bayerische Staatsbibliothek, Munich

Père de l'exégèse biblique

Origène est considéré comme le père de l'exégèse biblique pour avoir commenté tous les Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament dans une œuvre exégétique gigantesque, non seulement par son étendue, mais par l’ampleur de son information et par l’élan spirituel qui l’anime5.
Sa méthode exégétique fait appel à la distinction entre trois sens de l’Écriture : le sens littéral, le sens moral et le sens spirituel, correspondant aux trois parties de l’homme, le corps l’âme et l’esprit5.
« Il faut donc inscrire trois fois dans sa propre âme les pensées des saintes Écritures : afin que le plus simple soit édifié par ce qui est comme la chair de l’Écriture – nous l’appelons ainsi perception immédiate- ; que celui qui est un peu monté le soit par ce qui est comme son âme ; mais que le parfait … le soit de la loi spirituelle qui contient une ombre des biens à venir. De même que l’homme est composé de corps, d’âme et d’esprit, de même l’Écriture de Dieu a donné dans sa providence pour le salut des hommes. »
Traité des principes IV, 2, 4
Son entreprise la plus importante fut les Hexaples, édition de la Bible dans lequel il présente, sur six colonnes le texte hébreu de l’Ancien Testament et les diverses versions grecques alors en usage1.

La tradition évangélique

D'après Eusèbe6, Origène, dans le premier des livres Sur l'Évangile selon Matthieu, rapporte ainsi la tradition :
« Comme je l'ai appris par la tradition à propos des quatre Évangiles - les seuls aussi à être incontestés dans l'Église de Dieu qui est sous le ciel -, d'abord a été écrit celui selon Matthieu, qui fut un moment publicain avant d'être apôtre de Jésus-Christ : il a été édité pour les croyants d'origine judaïque, et composé en langue hébraïque.
Le second est celui selon Marc, qui l'a rédigé selon les indications de Pierre ; d'ailleurs, dans son épître catholique, Pierre appelle Marc son fils, quand il dit : "L'Église élue qui est à Babylone vous salue, ainsi que Marc mon fils7.
Le troisième est l' Évangile selon Luc, celui qui a été loué par Paul8, et composé pour les croyants d'origine païenne. Après tous, l'Évangile selon Jean. »

Le traité sur les Principes

Il y présentait une doctrine mystique qui se rapprochait de celle des Gnostiques1 ; il croyait à la préexistence des âmes dans une région supérieure, d'où elles étaient venues animer les corps terrestres1 ; elles pouvaient, pendant la vie, se purifier et s'élever à la félicité suprême par la communication intime avec Dieu1. II soutenait encore que Jésus-Christ n'est fils de Dieu que par adoption1, que l'âme de l'homme a péché même avant d'être unie au corps, que les peines de l'enfer ne sont pas éternelles1.
Selon Origène, Dieu est transcendant et infini. Il engendre éternellement le Fils, son image. À travers le Logos (Verbe), il crée une multitude d’esprits purs qui, à l’exception de Jésus, s’éloignent de Lui et deviennent alors des âmes. Il leur donne des corps concrets en rapport avec la gravité de leurs fautes : corps d’anges, d’hommes ou de démons.
Ces âmes, grâce à leur libre décision, peuvent se rapprocher de Dieu ou s’en éloigner. Le salut équivaut au retour à la perfection originelle, à ce moment-là les âmes auront des « corps de résurrection ». Le véritable idéal est cette connaissance complète, que les philosophes n’ont qu’entrevue, mais que le chrétien peut acquérir complètement s’il se détache de la matière.
Le corps physique est donc une punition, mais en même temps le moyen par lequel Dieu se révèle et soutient l’âme dans son élévation. Dieu ne veut pas contraindre l’âme, et recourt donc à l’éducation par le Logos, dont les agents ont été les philosophes, Moïse et les prophètes pour le peuple juif, et bien évidemment Jésus en qui s’incarna le Fils de Dieu.
Origène admettait, comme Augustin d'Hippone, l'existence des antipodes9. Il fondait cet avis sur des écrits de saint Clément10

L'origénisme

Article détaillé : Origénisme.
Son seul ouvrage véritablement spéculatif, le De principiis a le caractère d’une recherche ouverte à une époque où aucune doctrine n’a encore été fixée par un concile œcuménique. Origène est un penseur en mouvement, curieux, prolifique et jamais un doctrinaire obtus.
C'est après sa mort que les thèses exposées font l'objet de controverses. La première thèse qui posa problème est celle de la pré-existence de l’âme ; ainsi Dieu aurait créé les êtres spirituels, mais une partie de celles-ci auraient refusé Dieu. La gravité et la rapidité de ce refus aurait conduit à la création des anges, démons ou des hommes11. Le monde matériel aurait donc été créé afin de donner aux hommes la possibilité de se racheter11.
La deuxième est la théorie de l’apocatastase, Origène croyant que la nature va revenir à son état originel. Ainsi les pécheurs comme les démons vont progressivement se purifier afin de revenir à l’état originel qui est bon12,13.
Un dossier rassemblé par Pamphile et Eusèbe de Césarée au IVe siècle intitulé Apologie pour Origène prend la défense d'Origène dans cette controverse.
Cette querelle posthume sur Origène conduisit dès l'an 400 dans un concile national convoqué par l'évêque d'Alexandrie, Théophile d'Alexandrie, à la condamnation de l'origénisme14. Théodore d'Alexandrie écrivit au pape Anthanase afin de lui transmettre les difficultés sur Origène, ce qui contribuera à la condamnation de cette doctrine 15.
Par la suite, ces thèses furent à nouveau condamnées, sous Justinien, au synode de Constantinople de 543, puis au concile de Constantinople II de 553, en particulier, on l'accusait d'avoir soutenu la croyance en la réincarnation et la pré-existence de l'âme avant la naissance.
Réhabilité rapidement, Origène reste une référence, de Saint Thomas d'Aquin citant ainsi abondamment ses commentaires des Evangiles dans sa Catena Aurae, au pape Benoit XVI qui lui rendra un hommage appuyé à Rome lors d'une audience qu'il lui consacra 16 le 2 mai 2007.

Postérité

La science biblique

Beaucoup de Pères de l’Église s’inspireront des écrits d’Origène ainsi Grégoire de Nazianze et Basile de Césarée composeront une anthologie de ses œuvres, la Philocalie d'Origène, Jérôme de Stridon traduira les homélies sur Saint Luc, qui sont les seules qui restent, les originaux ayant disparu17[réf. incomplète], Didyme l’Aveugle se déclarera disciple d’Origène12.
Origène est à l'origine de l'interprétation selon les quatre sens des Écritures et de la Lectio divina pratiquée dans les monastères18.
Érasme écrivait dans le De Ratione Studii, rédigé à Londres en mars 1506 : « En fait de théologie, après les Saintes Écritures, rien de mieux à lire qu'Origène — ex theologia, secundum divinas litteras, nemo melius Origene. »

Œuvres

Origène est réputé avoir laissé une œuvre considérable en grec1 que Jérôme estimait à près de 2 000 volumes, mais dont il ne reste qu’une faible partie (Clavis Patrum Græcorum 1410-1525) à la suite de la destruction systématique entreprise sous Justinien. La majeure partie des œuvres dont nous disposons provient des traductions en latin de Jérôme et Rufin d'Aquilée19.
Parmi ses écrits on distingue ses Commentaires sur toute l’Écriture sainte, dont une bonne édition a été donnée par (Huet, Rouen, 1668)1.
Il est aussi l’auteur d’écrits polémiques (Contre Celse, réfutation du Discours véritable de Celse)20), dogmatiques (Sur les principes, De principiis) et exégétiques (Homélies, Commentaires).
On peut ajouter :
  • De la prière ;
  • Exhortation au martyre ;
  • Homélies sur la Genèse.
Son ouvrage le plus volumineux Sur la Prière influença les premiers chrétiens.
Les Œuvres complètes d’Origène ont été publiées à Bâle, par Érasme (1536), à Paris, par De La-Rue (1733-1759), à Wurtzbourg (1776-1794), à Berlin, par Lommatsch (1831-46), 24 v. in-8, et réimprimées dans la collection de l’abbé Migne (1860)1. Genoude en a traduit en français quelques parties dans ses Pères des trois premiers siècles (1837-43)1.
Le nom d' Œuvres complètes doit néanmoins être pris avec précaution; il ne donne que l'état des lieux de l'époque d'édition. La dernière découverte date du 11 juin 2012, la librairie nationale de Bavière annonce la découverte par le philologiste Marina Molin Pradel de textes, jusque-là inconnus, d'homélies écrites par Origène dans un manuscrit grec du XIIe siècle21. L’attribution à l’Origène a été confirmé par des expert comme le professeur Lorenzo Perrone de l’université de Bologne22. Le texte est disponible en ligne23.
Les Philosophoumena ou Réfutation des hérésies ont été transmis sous son nom, mais ne lui appartiennent pas, car cet ouvrage a été composé à Rome. Cet ouvrage a été attribué également à S. Hippolyte1.
Joseph A. Fitzmayer tenta de lui attribuer24 le fait d’avoir étendu à tous les juifs, et pour tous les temps la responsabilité de la mort de Jésus, allant plus loin que Jean 19:6 et 15 pour qui ce sont les « principaux sacrificateurs » qui réclament la crucifixion de Jésus.

Bibliographie

Œuvres d'Origène traduites en français

  • Commentaire sur le Cantique des cantiques (vers 245), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 2 t., 1991-1992.
  • Commentaire sur l'Évangile selon saint Matthieu X et XI, Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1970.
  • Commentaire sur saint Jean (vers 231-248), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 5 t., 1966-1992.
  • Contre Celse (248), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 5 t., 1967-1976.
  • Entretien d'Origène avec Héraclite (245), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 2002.
  • Homélies sur la Genèse (vers 239-242), Introduction par Henri de Lubac, s.j. et Louis Doutreleau, s.j., Traduction et notes par Louis Doutreleau, s.j., Cerf, coll. "Sources chrétiennes", rééd. 2003.
  • Traité des principes (231), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 5 t., 1978-1984.
  • Commentaire sur l'épître aux Romains, Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 4 t., 2009-2012.
  • Homélies sur Josué (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 2000.
  • Homélies sur les Nombres (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 3 t., 1996-2001.
  • Homélies sur Jérémie (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 2 t., 1976-1977.
  • Homélies sur le Lévitique (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 2 t., 1981.
  • Homélies sur l'Exode (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1985.
  • Homélies sur Samuel, Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1986.
  • Homélies sur Ezéchiel (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1989.
  • Homélies sur les Juges (vers 239-242), Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1993.
  • La prière, Migne, coll. "Les pères dans la foi", 1997, rééd. 2002.

Anthologies

  • Au commencement était le Verbe, Rivages poche / Petite Bibliothèque, Traduit, préfacé et annoté par Nicolas Waquet, 2013.
  • Philocalie 1-20 : Sur les Écritures et La Lettre à Africanus sur l'histoire de Suzanne, Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1983.
  • Philocalie 21-27 : Sur le libre arbitre, Cerf, coll. "Sources chrétiennes", 1976.
  • Les Écritures, océan de mystères (Exégèse spirituelle), Cerf, coll. "Trésors du christianisme", 5t., 1998-2009.

Sources sur Origène

  • Eusèbe de Césarée - Pamphile de Césarée, Apologie pour Origène, suivi de Rufin d'Aquilée : Sur la falsification des livres d'Origène, Cerf, coll. "Sources chrétiennes" - Textes grecs no 464-465, 2002.
  • Grégoire le Thaumaturge, Remerciement à Origène suivi de La Lettre d'Origène à Grégoire, Cerf, coll. "Sources chrétiennes" - Textes grecs no 148, 1969.

Études sur Origène

  • Hans Urs von Balthasar, Parole et mystère chez Origène, éditions du Cerf, 1957.
  • Henri Crouzel, Origène, Paris: Lethielleux, Namur - Culture et vérité, 1985.
  • Jean Daniélou, Origène, Paris, 1948, rééd. Les Éditions du Cerf, 2012.
  • Jacques Dupuis, L'Esprit de l'Homme, étude sur l'anthropologie religieuse d'Origène, Paris, Desclée de Brouwer, 1967
  • Michel Fédou, Christianisme et religions païennes dans le Contre-Celse d'Origène, éditions Beauchesne, 1989.
  • Marc Froidefont, « Les fondements ontologiques de la morale origénienne », Conférences et Débats du Cercle d'Études philosophiques d'Annecy, 2005.
  • Pierre Hadot, Origène et origénisme, in Encyclopaedia universalis, 1985, corpus 13, p. 713-717.
  • Philippe Henne, Introduction à Origène, suivie d'une anthologie, Cerf, 2004.
  • Théo Hermans, Origène, théologie sacrificielle du sacerdoce des chrétiens, éditions Beauchesne, 1996.
  • Henri de Lubac, Histoire et Esprit : L'Intelligence de l'Écriture d'après Origène, Les Éditions du Cerf, 2002.
  • Henri de Lubac, Recherches dans la foi. Trois études sur Origène, saint Anselme et la philosophie chrétienne, éditions Beauchesne, 1979.
  • Pierre Nautin, Origène. Sa vie, son œuvre, éditions Beauchesne, 1977.
  • Pierre Nautin et Octave Guéraud, Origène. Sur la Pâques, éditions Beauchesne, 1979.
  • Joseph Stephen O'Leary, Christianisme et philosophie chez Origène, Cerf, 2011.

Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x et y Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Origène » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
  2. Cardinal Jean Danielou, Origène, Paris, Le Cerf , 2012.
  3. verset 19:12
  4. verset 9:43
  5. a et b Pierre Hadot, op. cité
  6. Histoire ecclésiastique, VI, 25, 3-7
  7. 1 P5, 13
  8. 2 Co 8, 18-19 ; 2 Tm 2,8 ; Col 4, 14.
  9. I.2, de Princip. c. 3
  10. Nicolas-Sylvestre Bergier, Dictionnaire de théologie, p. 99 [archive]
  11. a et b Philippe Henne, Saint Jérôme, Monts (France), Cerf, coll. « Histoire », octobre 2009, 200 p. (ISBN 978-2-204-08951-7).
  12. a et b Philippe Henne, Saint Jérôme, Monts (France), Cerf, coll. « Histoire », octobre 2009, 201 p. (ISBN 978-2-204-08951-7).
  13. Origène lui-même dans son Commentaire sur l’évangile de Matthieu, livre X, chap. 20 qualifie la réincarnation d’erreur (pseudodoxia tès metensômatôseôs).
  14. Philippe Henne, Saint Jérôme, Monts (France), Cerf, coll. « Histoire », octobre 2009, 238 p. (ISBN 978-2-204-08951-7)
  15. Philippe Henne, Saint Jérôme, Monts (France), Cerf, coll. « Histoire », octobre 2009, 239 p. (ISBN 978-2-204-08951-7)
  16. Audience du pape Benoît XVI du 2 mai 2007 consacrée à Origène d'Alexandrie [archive]
  17. Philippe Henne, Saint Jérôme, Monts (France), Cerf, coll. « Histoire », octobre 2009, 141 p. (ISBN 978-2-204-08951-7).
  18. Le pape Benoît XVI a relancé la Lectio divina lors de sa catéchèse du 2 mai 2007
  19. C. Mondesert et J.-N. Guinot, Lire les Pères de l'Église dans la collection "Sources chrétiennes", Cerf, rééd. 2010, p. 40.
  20. Éditée par Gui 11. Spencer, Cambridge, 1658, in-4
  21. (en) « Greek text found of Origen’s homilies on the Psalms! at Roger Pearse » [archive], Roger-pearse.com,‎ 11 juin 2012 (consulté le 24 avril 2014)
  22. (en) « Lorenzo Perrone About Origen’s Newly Discovered Homilies on the Psalms » [archive], Alin Suciu,‎ 12 juin 2012 (consulté le 24 avril 2014)
  23. « Digitalisat » (ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), consulté le 2015-03-10
  24. commentaire de Joseph A. Fitzmayer dans Corpus Christi, Mordillat et Prieur 1998 : 2 Jean le Baptiste.
v · m
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