mardi 31 janvier 2017

saint Jean (Giovanni) Bosco = Don Bosco . 1815 + 1888



fondateur de la « Congrégation salésienne (SDB) »
et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) »


Jean (Giovanni) Bosco naît le 16 août 1815 aux Becchi, groupe de petites fermes du hameau de Castelnuovo d’Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piemont.

Ses parents étaient de pauvres paysans ; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son cœur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.

En 1835, il était admis au grand séminaire. « Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone ; au début de tes études je t'ai recommandé d'être son enfant ; sois à elle plus que jamais, et fais-la aimer autour de toi. »
Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie.

Prêtre le 5 juin 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette œuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.

Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. « Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant ! » - « Voyons ! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous ? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? »

Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de religieux (SDB 1859) et de religieuses (FMA 1872), avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.

Don Bosco, épuisé par le travail, rejoint la Maison du Père le 31 janvier 1888 ; il laisse, à son successeur don Michele Rua (béatifié le 29 octobre 1972), 773 Salésiens et 393 Filles de Marie-Auxiliatrice.

Giovanni Bosco fut béatifié le 2 juin 1929 et canonisé le 1er avril 1934, dimanche de Pâques, par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939)

Source principale : sdb.org ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).


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wikipédia à jour au 16 janvier 2017

Jean Bosco


Saint Jean Bosco
Image illustrative de l'article Jean Bosco
Portrait de saint Jean Bosco, par Carlo Felice.
Saint, prêtre, éducateur
Naissance
Décès
Nationalité
Ordre religieux
Fête
Saint patron
apprentis, imprimeurs, prestidigitateurs
Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco le 16 août 1815 à Castelnuovo d'Asti (village de la principauté du Piémont faisant alors partie du Royaume de Sardaigne), et mort le 31 janvier 1888 à Turin (Italie), est un prêtre italien.
Il a voué sa vie à l'éducation des jeunes enfants issus de milieux défavorisés et a fondé, en 1859, la Société de Saint François de Sales, plus connue sous le nom de congrégation des salésiens. L'Église catholique romaine l'a déclaré saint en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco. Il est fêté le 31 janvier. C'est le saint patron des éditeurs, des apprentis et des prestidigitateurs.

Sommaire

Biographie

La ferme familiale aux Becchi.

Enfance

Jean Bosco est né le 16 août 1815 aux Becchi, un hameau de petites fermes près de Castelnuovo d'Asti (maintenant Castelnuovo Don Bosco), au Piémont. Ses parents sont des paysans pauvres et sa mère devint veuve avec trois enfants en 1817.
Son caractère et ses qualités lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge, qu'il entraîne avec lui vers les divertissements et la prière. Doté d'une mémoire extraordinaire et d'une intelligence hors du commun, il s’ingénie à répéter à ses amis les sermons qu'il a entendus à l'église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique. Sa carrière sacerdotale fut extraordinairement féconde.

Formation et ordination

Armoiries des salésiens de saint Jean Bosco.
Comme sa famille était très pauvre, il fit ses études avec l'aide de bienfaiteurs et avec l'argent qu'il avait gagné en travaillant, comme serveur dans un café ou comme palefrenier. Pendant ses études, il en a profité pour apprendre les différents métiers de ceux qui le logeaient, C'est ainsi qu'il fut tour à tour apprenti cordonnier, apprenti forgeron, apprenti menuisier. Sans le savoir, il se préparait à fonder différentes écoles de métiers à l'intention de ses futurs élèves. Ordonné prêtre en juin 1841, il se consacra aux jeunes pauvres et abandonnés des quartiers populaires de Turin, notamment aux jeunes ouvriers. On l'appelle « Don Bosco ».
Ému par les misères matérielles et spirituelles de cette jeunesse abandonnée, il décida de les réunir tous les dimanches, pour les instruire et les éduquer, tout en leur procurant des divertissements. Plusieurs de ces jeunes étaient errants, sans ressource ni famille. Beaucoup d'entre eux avaient connu la prison, souvent accusés d'avoir volé pour pouvoir se nourrir. Saint Joseph Cafasso (1811-1860), son ancien professeur de théologie morale et conseiller, au début de sa carrière sacerdotale, aussi aumônier des prisons de Turin, l'avait sensibilisé à cette dure réalité. Les premiers contacts de Don Bosco en faveur des jeunes ne furent pas faciles. Plusieurs d'entre eux, farouches et agressifs, comprenaient mal l'intérêt qu'un prêtre pouvait leur porter, eux qui étaient abandonnés, désillusionnés et rejetés de partout. Leurs premières réactions furent souvent des injures. Certains citoyens bien pensants le soupçonnaient de rassembler des jeunes délinquants et désœuvrés pour fomenter des manifestations et des désordres, voire une révolution. Aussi fut-il expulsé de bien des endroits avec ses jeunes, jugés bruyants et dérangeants par les citoyens et la ville de Turin, avant de pouvoir s'établir définitivement dans le quartier de Valdocco, en banlieue de Turin. Deux chanoines jugèrent même que ses projets étaient la manifestation de la folie des grandeurs et tentèrent de le faire interner. La perception de la population et des autorités de la ville changea à la suite du dévouement que déployèrent certains de ces jeunes « voyous », dirigés par Don Bosco au cours de l'épidémie de choléra qui sévit à Turin dans les années 1854-1855. Miraculeusement, aucun de ces jeunes infirmiers ne fut contaminé. Il devint alors évident qu'il fallait prendre au sérieux les activités de Don Bosco et de ses jeunes garçons.

Établissement de l'oratoire Saint-François-de-Sales

Sans autre ressource que son ardent désir d'aider cette jeunesse, confrontée à un profond sentiment de désespérance, de lui redonner l'estime de soi, de prendre conscience de sa valeur et de son importance et de la possibilité de s'insérer dans la société et d'y jouer un rôle, il ouvrit, avec l'aide de sa mère, Marguerite Occhiena, qui l'avait accompagné à Turin, un refuge, offrant le toit et le couvert aux plus déshérités. Ce furent les débuts de l'oratoire Saint-François-de-Sales, dans le Valdocco, dont les activités s'élargiront sans cesse : cours du soir en 1844, foyer d'apprentis en 1847, école secondaire et camps de vacances (1848), cours professionnels. Il rédigea plusieurs manuels scolaires à l'intention de ses jeunes élèves. Il publia aussi une revue mensuelle, les Lectures catholiques, dont le tirage atteignit 18 000 copies, chiffre énorme pour l'époque (1853), Les retombées et l'influence des idées diffusées dans ces publications furent telles que certains adversaires attentèrent même à sa vie, Don Bosco fait état dans ses Mémoires de l'apparition d'un énorme chien gris, Modèle:Le Grigio, apparaissant mystérieusement, on ne sut jamais d'où, mais toujours au bon moment, doux et patient avec les enfants de son patronage, mais féroce envers les agresseurs.
Don Bosco développa l'idée, assez nouvelle pour l'époque, que l'éducation intellectuelle et professionnelle permet d'empêcher la délinquance. Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec les jeunes, tout en étant bienveillant et faisant confiance en attendant de chacun, le meilleur (amorevolezza en italien). À ce titre, Don Bosco figure parmi les grands éducateurs et pédagogues du XIXe siècle1.

Les salésiens et les salésiennes

Photographie de Jean Bosco à Turin vers 1865.
Pour assurer le développement de son action, il s'entoura de prêtres éducateurs avec lesquels il fonda, le 26 janvier 1854, la Société de saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés « salésiens »), ayant pour mission l'éducation des enfants défavorisés. Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.
En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonda l'Institut des filles de Marie-Auxiliatrice (ou salésiennes). En 1876, il a fait approuver une manière de tiers-ordre, la Pieuse Union des coopérateurs salésiens.
Il est fondateur de maisons d'accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations tardives. Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu'il obtient auprès d'elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l'Europe, où les fondations d'instituts se multiplient.

Son rayonnement

Statue de Don Bosco à Taiwan.
Don Bosco a œuvré dans le nord de l'Italie, région profondément anticléricale à l'époque. Victor-Emmanuel II rêvait de créer l'unité italienne qui mettra fin aux États pontificaux. Pourtant, Don Bosco réussit à maintenir de bonnes relations à la fois auprès du pape Pie IX, des dirigeants politiques, entre autres le marquis Michele Benso de Cavour, père de Cavour, le roi Victor-Emmanuel, et le premier ministre du Royaume d'Italie, Urbano Rattazzi, qui s'était pourtant attaqué aux privilèges des congrégations religieuses.
Rattazzi fut l'un de ceux qui suggéra à Don Bosco de fonder l'ordre des Salésiens, pour continuer son œuvre, dont il reconnaissait l'utilité et la nécessité, et pour laquelle il avait beaucoup de considération. Il lui a d'ailleurs suggéré une formule juridique pour le statut des membres de sa congrégation pour que les gouvernements anticléricaux ne s'y opposent pas : « une association de citoyens libres poursuivant un objectif commun dans l'intérêt de la société ». Cette formule confère aux salésiens le statut de citoyens aux yeux de l'État et de religieux aux yeux de l'Église, le vœu de pauvreté des salésiens est différent de celui qui est prononcé dans d'autres ordres religieux. Les salésiens ne font pas vœu de pauvreté proprement dit, mais s'engagent à laisser l'usufruit des biens qu'ils pourraient posséder à la société salésienne. Ils conservent la liberté de tester.
Don Bosco a su s'entourer de personnes compétentes et dévouées, provenant de toutes les couches de la société. Il a aussi assuré la relève nécessaire à la pérennité de son œuvre en formant, en instruisant et entraînant à cette fin les jeunes les plus prometteurs qu'il avait accueillis. Une grande partie des premiers salésiens sont des jeunes que Don Bosco avait accueillis en sa maison. Le bienheureux Michel Rua, qui fut son premier successeur, Jean Cagliero qui partit en 1875 pour établir les premières missions salésiennes en Amérique du Sud, avant de devenir cardinal en 1915, et Joseph Buzzetti qui fréquenta l'oratoire dès l'âge de dix ans et s'y dévoua pendant toute sa vie dans les fonctions les plus diverses, illustrent bien ce fait. Don Bosco a été aussi l'un des premiers à concevoir des contrats de travail pour protéger les droits et la santé des jeunes dont il s'occupait et qui étaient souvent exploités par les industries et le monde de la construction. Il est ainsi devenu un des précurseurs du droit et des normes du travail. Au début de la révolution industrielle, Turin était une ville en plein développement, avec les problèmes sociaux que cela comportait.
La basilique Don Bosco à Asti, dans le nord de l'Italie.
Toute la population de cette région lui a voué respect et vénération, reconnaissante de l'œuvre accomplie. On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les consciences et de prédire l'avenir, ce qui expliquerait en partie sa popularité immense et les triomphes qu'il remporta dans ses voyages en France (1883) et en Espagne (1886).
Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d'éducateur. À l'exception d'un Traité sur la méthode préventive en éducation écrit en 18762 et publié le 12 mars 1877 lors de l'inauguration solennelle du nouveau siège de l’œuvre 3, il n'a pas laissé d'exposés didactiques, sa pédagogie se comprenant à partir de son action. Il faisait de l'éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s'exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l'époque qu'on l'a souvent passée sous silence. Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».
Don Bosco fut un précurseur et promoteur de nombreuses idées nouvelles, avec les risques que cela comporte. Il fut souvent confronté à des différends avec des personnes dont il attendait de l'assistance et de l'encouragement. L'une des plus grandes épreuves que Don Bosco a vécue en ce sens, fut le désaccord avec son archevêque, Mgr Lorenzo Gastaldi. Pourtant, Don Bosco et Monseigneur Gastaldi avaient d'abord été de grands amis. La mère de Mgr Gastaldi vint pendant plusieurs années aider Marguerite, mère de Don Bosco, à assurer l'entretien des vêtements des jeunes accueillis à l'oratoire et assumer l'entretien des vêtements et la propreté des jeunes protégés. Don Bosco avait appuyé, en 1871, la nomination de Mgr Gastaldi au siège archiépiscopal de Turin. Si Mgr Gastaldi avait été un personnage discutable, on pourrait peut-être hausser les épaules, mais il fut par ailleurs un grand archevêque.
Avant d'être élevé à l'épiscopat, il avait été en mission pendant quelques années en Angleterre, à l'époque du mouvement d'Oxford, qui marqua la renaissance du catholicisme en Angleterre. La source du désaccord entre Don Bosco et lui a résidé dans le recrutement et la formation du clergé. Quand Mgr Gastaldi arriva au siège archiépiscopal de Turin, il constata que le recrutement des prêtres du diocèse de Turin était insuffisant et il comptait sur Don Bosco pour activer ce recrutement. Mais Don Bosco projetait le développement de la nouvelle société salésienne, à laquelle plusieurs nouveaux séminaristes, qui avaient quitté le séminaire diocésain, choisirent d'adhérer plutôt que de joindre le clergé diocésain. D'autre part, Mgr Gastaldi et Don Bosco n'avaient pas la même conception de la formation des prêtres, et ces questions interpelaient sa conscience d'archevêque. S'il se destinait à l'éducation des jeunes, Don Bosco préconisait une formation précoce sur le terrain, tout en poursuivant les études théologiques et philosophiques conduisant au sacerdoce. L'archevêque considérait plutôt que la formation théologique et sacerdotale devait être plus complète et avoir lieu dans des séminaires ou des noviciats, milieux plus propices à l'étude et au recueillement. Selon lui, l'implication auprès des jeunes devait avoir lieu plus tard seulement.
De plus, la congrégation des salésiens avait été approuvée par le Saint-Siège avec, selon Mgr Gastaldi, plusieurs dérogations et privilèges exceptionnels dans les circonstances, Don Bosco échappait alors d'une certaine façon à la juridiction de son archevêque. Les relations se compliquèrent quand des écrits anonymes, erronément attribués à Don Bosco ou à son entourage, vilipendèrent l'archevêque Gastaldi. De là un conflit qui dura plusieurs années, et qui ne prit vraiment fin qu'avec la mort subite de l'archevêque, en 1883. Les relations de Don Bosco furent beaucoup plus faciles avec le successeur de Mgr Gastaldi, le cardinal Gaetano Alimonda, qui, dès son intronisation, reconnut le bien-fondé des méthodes et de la pensée de Don Bosco. Mentionnons qu'avant sa nomination comme archevêque de Turin, le cardinal Alimonda avait été recteur du séminaire de Gênes pendant plusieurs années. Il était donc compétent pour évaluer les modes de formation des salésiens qui se destinaient au sacerdoce. Quand Don Bosco mourut en 1888, ce fut le cardinal Alimonda qui célébra les funérailles et prononça l'oraison funèbre. Près de cent mille personnes assistèrent à ces funérailles, de près ou de loin.
Ce différend avec Monseigneur Gastaldi suscita des questionnements qui firent l'objet d'examens approfondis lors du procès en canonisation. À certains moments, les salésiens craignirent que ces controverses, soulevées par des témoins contemporains et par le promoteur de la foi (dit l'avocat du diable), lors du procès en canonisation ne le fissent échouer. En effet, au début du XXe siècle, certaines personnes influentes se souvenaient encore de ce litige et approuvaient plutôt l'attitude et les opinions de Mgr Gastaldi. Toutefois, le pape Pie XI qui avait connu Don Bosco et avait visité son œuvre à Turin-Valdocco alors qu'il était jeune prêtre, également professeur de théologie au grand séminaire de Milan et conservateur de la bibliothèque ambroisienne de Milan, favorisa la béatification et la canonisation, lesquelles eurent lieu respectivement en 1929 et le jour de Pâques, le 1er avril 1934, jour de clôture de l'Année sainte. La fête de Don Bosco est fixée au 31 janvier, date anniversaire de sa mort.
En 1958, Pie XII le proclame patron des apprentis.
Au 1er janvier 2004, on comptait 16 692 salésiens et 523 novices répartis dans 1 871 maisons, ainsi que 15 855 salésiennes et 414 novices dans 1 564 maisons.

Hommages

À Rome, la basilique San Giovanni Bosco fut construite dans les années 1950 en hommage et le quartier Don Bosco qui l'entoure est renommé en son honneur.
Une école primaire porte son nom à l'Île Maurice : Saint Jean Bosco R. C. A. School, cette école se situe dans la ville de Curepipe à l'arrière de la basilique de Sainte-Hélène.
Des écoles secondaires portent son nom en Europe et en Afrique (notamment au Maroc dans la ville de Kenitra), mais la Belgique est la seule à organiser une compétition sportive : InterBosco. En Amérique du Sud, plusieurs fondations portent son nom et œuvrent dans le même but que Don Bosco.
Don Bosco est l'un des patrons de Brasilia, la capitale du Brésil, en raison d'une « prophétie » effectuée à la suite de l'un de ses rêves dans lequel il avait vu la création d'une cité prospère située au bord d'un lac entre les 15e et 20e parallèles de l'hémisphère sud.
Le groupe Scout de France, 14e Strasbourg, implanté à Neudorf (Strasbourg) porte le nom de groupe Jean Bosco.
À Paris, l'église Saint-Jean-Bosco renferme des reliques du saint4.
À Sherbrooke au Canada, dans la province de Québec, une rue est nommée en l'honneur de don Bosco. Il y a également, sur cette même rue, un collège d'enseignement secondaire privé nommé Le Salésien5.
À Saint-Charles-Borromée, au Canada, le centre récréatif et le parc qui l'entoure porte son nom. Le centre est d'ailleurs situé sur le chemin Jean-Bosco.
À Saint-Macaire-en-Mauges, le collège privé de la commune porte le nom de collège Jean Bosco.
À Marseille, la Fondation Don Bosco propose un lycée technologique et un lycée professionnel.
À Saint-Cyr-sur-Mer, il existe un collège primaire Don Bosco.
À Nice, la Fondation Don Bosco propose un collège privé, un CFA, un lycée général et technologique et un lycée professionnel. Une place porte aussi son nom.
À Landser (Haut-Rhin, Alsace), existe un établissement privé « Don Bosco Landser » (école, collège et lycée général) suivant la façon de penser de Don Bosco. Les mots d'ordre y sont : « Partage et confiance en la jeunesse ».
À Chambéry, en Savoie, la Fondation du Bocage, sous tutelle de la fondation salésienne gère un lycée professionnel, un centre de formation continue, un centre de vacances et une maison d'enfance. Une école privée porte son nom et une église lui est consacrée6.
À Antananarivo au Madagascar, radio Don Bosco émet sur 93,4 MF, où siège dans le quartier d'Ivato l'administration de la communauté Salésienne Malgache.
À Gières en Isère, une école primaire et un collège sont également nommés Don Bosco.
À Campo Grande au Brésil, une université salésienne est nommée Universidade Catolica Don Bosco.
À Gand en Belgique, on trouve le lycée technique Don Bosco.
A Kénitra au Maroc il existe une école primaire et un collège nommés Don Bosco.
A Meylan en Isère, une église porte son nom.
A Marlieux, l'école primaire et le collège privé de la commune porte le nom de Saint Jean Bosco.
A Mayenne7, l'ensemble scolaire privé porte le nom de Don Bosco.
A Mulhouse, une paroisse consacrée en 1955 porte son nom ; elle est administrée par des Pères salésiens depuis l'origine.
Le Campobosco est un camp catholique organisé avec des jeunes, par les salésiens de Don Bosco. Ces rencontres forment des jeunes, qui y apprennent la vie telle que les salésiens la voient. Cette rencontre est organisée dans différents pays (France, Espagne, etc).
À partir de juin 2010, les reliques de Don Bosco sont emmenées en pèlerinage dans cent trente pays du monde, en préparation du bicentenaire de sa naissance qui a eu lieu en 20158.

Films sur Jean Bosco

Notes et références

  1. Jean Bosco est évoqué par Philippe Meirieu dans Pédagogie, le devoir de résister, ESF, 2008.
  2. On trouve le texte sur « La Méthode préventive dans l'éducation de la jeunesse » dans F. Desramaut, Saint Jean Bosco, textes pédagogiques, Namur, Éd. du soleil levant, 1958, p. 143-153 ((it) en ligne [archive]).
  3. (it) Morand Wirth, Da Don Bosco ai nostri giorni p. 175, note 14.
  4. [Dictionnaire des Rues de Paris, Les Éditions de minuit, 1997]
  5. [Les reliques de Don Bosco en pèlerinage dans 130 pays, Ag. Zenit, 28/07/2010].
  6. Éditorial du Président du Bocage, 12/06/2013 [archive]
  7. « accueil | Ensemble scolaire Don Bosco » [archive], sur ensemble-scolaire-donbosco.fr (consulté le 14 novembre 2015)
  8. Les reliques de Don Bosco en pèlerinage dans 130 pays, Ag. Zenit, 28/07/2010 [archive]
  9. Allociné sur le film Don Bosco [archive]
  10. Notice de la cinémathèque française sur Ben Gazzara [archive]
  11. Fiche Wikipédia italienne de la série Don Bosco
  12. Fiche Wikipédia de Flavio Insinna, acteur qui joua le rôle de Don Bosco
  13. Saint Jean Bosco [archive]
  14. Fiche sur Regnum Productions [archive]

Annexes

Bibliographie

  • Joris-Karl Huysmans, Don Bosco, École typographique de Don Bosco, 1902.
  • Jean Bosco, souvenirs autobiographiques (1815-1855), Apostolat des éditions et Éditions paulines, 1978.
  • Augustin Auffray, Le Bienheureux Don Bosco, Lyon, Emmanuel Vitte, 1929.
  • Jean de La Varende, Don Bosco, Paris, Fayard, 1951.
  • Henri Bosco, Saint Jean Bosco, Gallimard, 1959.
  • Madeleine Bosco et Henri Bosco, La Vie extraordinaire de saint Jean Bosco, Éd. Casterman, 1961, illustré par René Follet.
  • Teresio Bosco (it), Don Bosco, une biographie nouvelle, Paris, Éditions Don Bosco, 1987.
  • Père Francis Desramaut s.d.b. , Don Bosco en son temps (1815-1888), Turin, Éd. Società Éditrice Internazionale, 1996.
  • Jijé, La Vie prodigieuse et héroïque de Don Bosco, bande dessinée.
  • Water Nigg, Don Bosco, un saint de tous les temps, éditions paulines et apostolat des Éditions 1981, (édition française, traduite de l'allemand ; édition originale "Don Bosco Verlag") Walter Nigg était un pasteur luthérien).
  • Abbé Gaston Courtois, illustrations de Robert Rigot, Saint Jean Bosco, Éd. Fleurus, collection « Belles histoires et belles vies », no 10.

Articles connexes

Dernière modification de cette page le 16 janvier 2017, à 15:20.

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