Lundi 6 Février 2017
06
heures 48 + Eveillé depuis une heure, les portraits
manquants et les notes de bas de page : mon livre d’ici
vendredi, retour de DP… les envois aux
élus,le formulaire à confectionner d’après celui de FF : les
engagements… La journée commencée, encore le silence, encore
la nuit.
Portrait : je commence par Pierre BEREGOVOY et penser à lui
par écrit,
m’approche d’un mystère, celui de toute personne, mais le
sien en particulier.
Penser et écrire. Sermon de saint Augustin lumineux pour un
texte – celui de la
liturgie d’aujourd’hui – apparemment banal : Jésus parcourt
(à pied), il
guérit partout et fait foule… nos candidats d’aujourd’hui,
l’argent pour les
salles et les publipostages : Jésus, DG aussi : le plein
air. La
pureté en politique… la page d’ouverture de ce clavier :
HOCHE, d’un an
l’aîné de BONAPARTE… mort à 29 ans, il y a du LECLERC et
réciproquement.
Six-Février 34 : la droite d’alors, les droites, aujourd’hui
quelle
identité pour la droite, les extrêmes sont les fragments de
son identité de la
Manif. pour tous aux Identitaires, aux intégristes
chrétiens, à la mouvance de
Jacques MYARD, mais politiquement ? et DG n’était pas de
droite. Alors,
elle n’a pas de précédent en sagesse et en gouvernement ?
sinon sans doute
GP et VGE. NS l’a dénaturée. JC sans étiquette. Tandis que
la gauche est très
identifiée, ou bien elle est elle-même et cela se voit, vg.
mon cher PB (Pierre
BEREGOVOY), ou bien elle n’est pas pratiquée par le
gouvernement élu sur cette
étiquette et cela se voit aussi. La gauche est latente et
positive. La droite
latente a tant de variantes… Les « affaires » de FF,
parfaitement de
droite à l’origine de sa candidature, la font péricliter. En
fait, la droite,
c’est un homme, celui du moment… qui assume, rappelle,
revêt.
15
heures 24 + Les
« nouvelles » sur BFM-TV. La
grave « bavure policière » à Aulnay-sous-Bois, quatre
fonctionnaires
tabassent un jeune animateur BAFA du quartier, famille mixte
et manifestement
bien intégré et utile, le maire pour lui… l’un deux aurait
enc… avec sa
matraque le malheureux jeune homme. Marche silencieuse en ce
moment, appel à la
pacification des esprits. Et, dans une demi-heure,
conférence de presse de FF,
à son QG de campagne. Nouvelles révélations du Monde qui
semble avoir eu accès
à des PVs sur les interrogatoires : la fille aurait aidé à
la rédaction du
livre de son père pour 2007 et le fils aurait participé à la
campagne
présidentielle de NS… on est loin d’un assistant
parlementaire. LACHERRIERE,
employeur de Pénélope, décoré en 2011. Images des arrivées
audit QG, LE MAIRE
toujours le visage irréellement sans expression, AJ aux
anges et DdeV, en
ruine, presque plus de cheveux et le visage comme des
rideaux battant au vent.
Selon ma chère femme, son officine est prospère : MESSIER de
ses
clients ! le gros étant l’Etat de Bahrein.
Les
Français sont donc devant deux déceptions considérables : la
gauche devant
l’ensemble du quinquennat de FH, dont aucun résultat n’est
assez probant
pour que soit pardonné l’abandon de l’esprit de la gauche et
de ses grands
idéaux, de ses refus… la droite devant le scandale des
affaires acumulée par le
candidat désigné par ses primaires. Je crois excellent que
les deux grandes
familles d’esprit, dont la seconde nommée ici ne sait même
plus ses identités
ni ce qui l’a fondé tant elle s’est fiée aux hommes,
c’est-à-dire à JC puis à
NS sans jamais considéré les centristes (au contraire des
socialistes
respectant les écologistes), soient ensemble et en même
temps au point zéro,
donc acculées à se redéfinir ou à se définir. Ce me paraît
bien plus important
que l’élection présidentielle en cours. Il serait également
très bon que le
vrai débat se situe entre MACRON et HAMON : au sein de la
gauche, sinon
PS, débat entre droite et gauche. MELENCHON, son slogan et
son logo, façon de
faucille et marteau pour « la France insoumise » et la une
de je ne
sais quel quotidien : « Mélenchon et Le Pen font le
front »,
lui et MLP ne sont pas à considérer même si l’une garde les
promesses du second
tour.
16 heures, BFM TV + Tissu
conjonctif des journalistes commentateurs. Présence de 200
journalistes, dont
50 étrangers. Pas au Parlement donc déplacement des
parlementaires chez FF. AJ
n’irait qu’adoubé par FF. Plus que des mots, il va falloir
un acte fort.
Pronostics… FF ne ferait cela qu’acculé., donc trop tard.
Les Républicains ont
vu ce we MACRON, MLP et MELENCHON et plus eux. Ce qui se dit
dans les couloirs,
même élu FF ne pourra appliquer son programme d’efforts,
puisque lui-même… S’il
ne convainc pas aujourd’hui, obligé d’être « débranché »,
comme on
dit. Il s’est mis lu-même dans cette situation : STEFANINI
et Anne MEAUX.
Telle grande élue a raconté à son attaché parlementaire,
disant tout pour qu’il puise intervenir à fond dès à moins.
16
heures 11 à 16 heures 53 + FF
en conférence de presse.
.
. . de retour à ma table de travail, 17 heures 13.
. . de retour à ma table de travail, 17 heures 13Ce
que je pense… D’abord, c’est un des discours de politique
intérieure le plus important de la Cinquième République.
Simplement par le fait que c’est la tentative de réplique d’un
candidat jusques là « favorisé » par les sondages, que
déstabilisent des révélations à moins de trois mois du premier
tour de scrutin. Je constate aussi l’extrême maîtrise de soi
et la forme physique et mentale d’un homme, mettant sur le
compte de son abattement toute la semaine dernière,
d’éventuelles imprécisions ou variations de langage,
antérieures à l’exercice. Maîtrise appliquée au maintien de la
stratégie initiale : 1° je n’ai rien fait d’illégal, 2° il y a
volonté de m’abattre, non en personne mais parce que je suis
le candidat de la droite. Il en ressort que l’affirmation d’un travail justement
rémunéré ; celui de sa femme, celui de ses enfants, ne peut
donner lieu à remboursement. Censément adressé aux Français et
non à un tribunal médiatique à nouveau fermement récusé (avec
menace contre Médiapart : un redressement fiscal
soit pour l’entreprise soit pour son chef ?), le discours est
en réalité destiné à l’appareil du parti. 1° pas de rechange
de candidat pur deux raisons, a) parce que je suis investi par
quatre millions de Français, b) parce que je suis seul à
présenter un programme de redressement du pays. L’ensemble
conclut : voulez-vous, « mes amis » et vous les Français
droite (première fois dans l’histoire de la Cinquième
République qu’on catégorise « les Français de droite » pour en
tirer argument qu’en tant que tels ils ont droit à être au
second tour, par leur champion, et en somme qu’ils ont même
droit à ce que la présidence leur revienne…), voulez-vous
donc, par mon renversement ou mon désistement, n’être pas
présents au second tour ? L’argument est percutant, à ceci
près que celui qui a mis le parti dit « les Républicains »,
dans ce dilemme, c’est lui et lui seul, en prêtant précisément
et factuellement le flanc à ces révélations et critiques.
Curieusement, il maintient
l’accusation directe du pouvoir en place qui a suscité ces
révélations et surtout l’intervention si rapide des enquêteurs
et du parquet. Elément de procédure nouveau : ses avocats
récuseraient le parquet pour incompétence en la matière. De
manière frappante, il énumère les qualités de sa femme du
point de vue de son exercice professionnel, et ne la nomme
comme son épouse qu’à propos de son entretien de 2007 en
anglais : elle est assistante, coéquipière, etc…Il n’a pas été
interrogé sur la Revue
des deux mondes ni sur la
décoration de complaisance du propriétaire de celle-ci. Il
donne déjà le ton sur ses adversaires. Le candidat du PS ne
mérite aucune évocation, MACRON compte, il est présenté comme
le successeur de FH.
Le nouveau est seulement dans
l’enveloppe. L’opinion des Français a évolué et ce qui était
et reste légal n’est plus accepté par elle. Il va donc, une
fois élu, donner au statut aux parlementaires, et d’ailleurs
pour les payer mieux en réduire le nombre. Il n’a pas compris
ce désaveu croissant des Français pour ces pratiques, il
s’excuse d’avoir été si lent à le comprendre. La pose est
finalement la seule possible : sa détermination à rester
montre, dans son camp, les élus et dirigeants de son parti,
qu’il est le seul à ne pas hésiter, tandis que les autres
flottent. Un seul mot bien trouvé :
« le plan B c’est la Bérézina ». La suite est apparemment
programmée, comme si de rien n’était désormais : effets
d’optique sur le soutien de tous, dès ce soir, programmes de
déplacements. Mais la suite est en réalité fonction d’une mise
en examen ou pas, et de nouvelles révélations.
Pour ma part, je le crois candidat
jusqu’au bout, mais pas présent au second tour : ce ne seront
pas les affaires qui détourneront principalement de lui, mais
son programme, même s’il le place in fine en mode incantatoire
comme nous en avons eu tout à l’heure en avant-goût, ce ne
sont pas des efforts que je demande aux Français mais je leur
propose de… fin du chômage, fierté, etc… Positionnement actuel
hors FF ? MACRON est si flou et esthétique qu’il ne donne
prise à personne, et MLP a un fond de commerce qui vient de
s’enrichir. HAMON peut donc se révéler à tous les Français.
Reste la question : qui a disposé puis allumé la mèche. Pas
tant la révélation des faits archi-simples mais renfermés dans
les cartons des deux chambres, que l’allumage au moment le
plus destructeur. A l’automne, c‘était seulement faire élire
JUPPE. La question de démocratie n’est pas qu’un candidat soit
attaqué, mais qu’on en sache si peu sur certains des
candidats : NS n’a pas sur pris mais FH totalement, et
maintenant FF. Quant à moi, j’expérimente à quel point la
candidature et l’accès aux moyens publics d’une campagne sont
fermés à la fois par les textes (les conditions actuelles
n’ont plus rien à voir avec celles de 1965, et notamment la
publication intégrale des signatures) et aussi par l’état
d’esprit et les modes de considération des grands électeurs…
Reprise du terme que j’ai choisi il y
a plus d’un an pour ma propre tentative : l’ordalie.
23
heures 06 + La rédaction de la Création de tout, en psaume et
selon la
Genèse: tu as donné
son assise à la
terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps. Tu l‘as
rêtue de l’abîmee
des mers : les eaux couvraient même les montagnes. [1]
Et la restauration de
l’homme, les
malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se
trouvait
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