jeudi 20 juillet 2017

le nom de Dieu - le tétragramme : YHWH


wikipédia à jour au 24 avril 2017


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Pour le Dieu unique du judaïsme, voir les articles Adonai et Elohim. Pour la divinité du Proche-Orient ancien, voir Yahweh.
Le Tétragramme en phénicien, en araméen ancien et en hébreu carré.
Le tétragramme (grec ancien : Τετραγράμματον, Tetragrammaton, « mot composé de quatre lettres ») est le théonyme de la divinité d’Israël, composé des lettres yōḏ (י), (ה), wāw (ו), (ה), et retranscrit YHWH en français ou JHVH en allemand.
Apparaissant plus de cinq mille fois dans l’ensemble de la Bible hébraïque et présenté comme le « nom propre » de l’Elohim du judaïsme, il pourrait être dérivé de la racine trilittère hébreu : היה (HYH, « être »)1. Considéré d’une sainteté suprême et déclaré ineffable en raison du troisième commandement (« ne pas prononcer le nom divin en vain ») vers le IIIe siècle, il est substitué dans les prières ou la lecture de la Torah par Adonaï (hébreu : אדני « mon Seigneur ») et par HaShem (hébreu : השם « le Nom ») dans un contexte profane.
Certaines traductions chrétiennes de la Bible l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh » ou « Jéhovah ». Depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise, entre autres par respect pour les Juifs, de ne plus prononcer « Yahvé » mais d’employer à la place l'expression « le Seigneur »2 selon l’usage de la Vulgate, laquelle suit elle-même la Septante, qui avait transcrit le tétragramme par Κυρίος (Kyrios, « Seigneur »).

Sommaire

Le nom à quatre lettres dans la Bible

La première occurrence explicite du nom à quatre lettres se trouve en Genèse 2:4 (le premier chapitre emploie Elohim). Le nom apparaît ensuite plus de 1 400 fois dans la Torah (avec 153 occurrences dans le Livre de la Genèse, 364 dans le Livre de l'Exode, 285 dans le Lévitique, 387 dans le Livre des Nombres et 330 dans le Deutéronome), près de 2 700 dans les livres prophétiques et un peu moins de 1 300 fois dans les Écrits3.

Les quatre consonnes

Le Tétragramme sur la stèle de Mesha, musée du Louvre
La forme YHWH correspond à une flexion verbale atypique de la racine trilittère היה, HYH (« être, devenir, arriver, il fait devenir»). Tel était déjà l’avis des grammairiens juifs du Moyen Âge, conforté par celui de Baruch Spinoza.
La plus ancienne mention épigraphique connue du Tétragramme est un nom théophore, c'est-à-dire « portant [le nom de] Dieu », daté de 820 av. J.-C. sur la stèle de Tel Dan. Une inscription plus explicite, datée de 810 av. J.-C., a été trouvée sur la stèle de Mesha4,5.
Selon la Jewish Encyclopedia (1906), le Tétragramme apparaît 5 410 fois dans le Tanakh. Ces occurrences se répartissent ainsi : 1 419 dans la Torah6, 2 696 dans les Prophètes (Nevi'im) et 1 295 dans les Écrits (Ketouvim)7. Pour Douglas Knight (2011)8, le Tétragramme est écrit 6 828 fois dans les éditions de Kittel et de Stuttgart. Le dictionnaire BDB indique quant à lui un total de 6 518 occurrences.
Dans les Ecritures Hébraïques, le nom personnel divin apparaît près de 7000 fois.

Interdit de prononciation dans le judaïsme

Les Juifs s’imposent une interdiction de prononcer le Tétragramme, fondée sur le Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). Le grand-rabbin Lazare Wogue, traducteur de la Torah, précise : « Quant au saint Tétragramme, on sait que le judaïsme, de temps immémorial et dans toutes ses sectes sans exception, s’est abstenu de le prononcer selon sa forme véritable : les rabbanites ou pharisiens disaient Adônaï, les Samaritains Schimâ9. » Lorsque le Tétragramme est inscrit dans les Écritures hébraïques, d’autres mots lui sont substitués à l’oral, le plus souvent Adonaï (אדני, « mon Seigneur ») et de temps en temps Elohim (« Puissances »)10. Cette substitution11 explique les points-voyelles utilisés dans plusieurs transcriptions du Pentateuque selon qu'il faut lire Adonaï ou Elohim. Dans la conversation, on utilise de préférence HaShem (« le Nom », cf. Lv 24:11). À l’école, on dit aussi « Eloqim ». Lors des bénédictions, à la synagogue ou à la table familiale, les participants saluent la prononciation d’« Adonaï » par la formule « Baroukh Hou ou Baroukh Shemo » (« Béni [soit]-Il et Béni [soit] Son Nom »).
Feuille d'argent (c. 600 AEC) comportant la bénédiction sacerdotale (Nb 6:24-26) : « Que YHWH te bénisse et te garde. »
La prononciation exacte du Tétragramme, à supposer qu’elle soit possible, demeure incertaine. Le doute ne porte pas sur les consonnes, qui sont fixes, mais sur la place et le type des voyelles.
L'incertitude a trait à l’existence même de cette prononciation. Joel M. Hoffman, par exemple12, soutient que le Tétragramme n’a jamais été prononcé. Néanmoins, la plupart des hébraïsants sont d’un avis contraire. Ils s’appuient entre autres sur les noms théophores et sur les chapitres du Pentateuque contenant le Tétragramme. En particulier un passage couramment appelé « Le songe d’Isaïe », dont la prosodie et les assonances en « O » et « OU » suggèrent une prononciation usitée à l’époque de la rédaction du texte, c’est-à-dire avant l’interdiction comme le signalent nombre de nom théophores 13 composés avec le tétragramme généralement considéré comme l’un des plus anciens du corpus biblique, rédigé vers le VIIIe siècle avant l’ère commune14.
L'interdit va si loin qu'il modifie la numération hébraïque. Celle-ci est de type décimal ; la lettre yud (י) représente le chiffre 10. De 11 à 19 inclus, les chiffres sont écrits sur le modèle « 10 + n » : 11 = 10 + 1, 12 = 10 + 2, et ainsi de suite. Or, en suivant ce schéma, les nombres 15 et 16 seraient formés l'un et l'autre par deux des lettres du Tétragramme : le yod (י) et le (ה) pour 15 (10+5), et le yod (י) et le waw (ו) pour 16 (10+6). La numération est donc modifiée : la lettre thet (ט), qui ne fait pas partie du Tétragramme et a pour valeur 9, est substituée au yod (10). Le chiffre 15 s'écrit (9+6) טו , et 16 s'écrit (9+7) טז. C'est pourquoi on emploie la numération avec le thet en désignant par Tou Bichvat et Tou Beav les fêtes du 15 Chevat et du 15 Av.

Prononciations dans le christianisme

Le Tétragramme dans une sacristie, en Suède, avec les voyelles de « Jéhovah »
L’interdiction de prononcer le nom propre de Dieu ne concerne pas seulement les Juifs, mais aussi les premiers chrétiens, qui peut-être n’ont jamais connu sa prononciation. Dans la liturgie chrétienne comme dans les copies tardives de la Septante et ensuite dans la Vulgate, le Tétragramme est remplacé par les mots Kurios (Kûριος en grec), et Dominus (en latin), c’est-à-dire « Seigneur ». Toutefois, dans son Prologus Galeatus, préface aux livres de Samuel et des Rois, Jérôme de Stridon dit avoir rencontré le Nom en caractères archaïques dans des rouleaux grecs. Jérôme évoque aussi des Grecs ignorants qui ont entrepris de transcrire le Nom divin15.
Au Moyen Âge16, « certains chrétiens qui lisaient la Bible dans sa version originale ont lu YHWH en lui appliquant la vocalisation du terme Adonaï, c’est-à-dire en intercalant ses trois voyelles « ĕ »17, « ō » et « ā », et obtenu ainsi le nom Jéhovah18 ». Cette hypothèse refait surface dans l'ésotérisme de la Renaissance, lorsque Johannes Reuchlin émet une théorie sur le rapport entre le Tétragramme et le nom de Jésus. Dans son De verbo mirifico, il affirme que le nom de Jésus, retranscrit vers l'hébreu, donne le pentagramme YHSVH ou IHSUH, c'est-à-dire les quatre lettres du Tétragramme YHVH ou IHUH, au cœur duquel il en a inséré une cinquième, le Sh : ש (shin). Selon cette hypothèse, cette consonne supplémentaire rendrait le nom prononçable. Celui-ci se lirait alors Yehoshuah, c'est-à-dire Jésus19. Cette théorie n'est pas retenue par les spécialistes de la langue hébraïque. Luther, lui-même traducteur de la Bible, l'avait déjà disqualifiée en expliquant que la prétendue similitude entre Jéhovah et Jéhoshuah aurait nécessité non seulement l'ajout d'une consonne (le shin) à Jéhovah mais aussi la suppression d'une autre (le ayin de Jéhoshuah20).
Le mot « Jéhovah », d’apparence scientifique, est contestable sur les plans historique et théologique. Pour André-Marie Gerard21, cette version « n’appartient à aucune langue… si ce n’est celle de Racine et de Victor Hugo ! ». Longtemps tombée dans l’oubli, la transcription Jéhovah est abandonnée au début du XIXe siècle par les spécialistes après les travaux du linguiste allemand Wilhelm Gesenius, qui la remplace par la transcription « Yahweh ». Cependant, l'hypothèse Jéhovah reste populaire au cours du XIXe siècle dans la littérature française22, parallèlement à la traduction de la Bible par John Nelson Darby et par les Témoins de Jéhovah23. Au début du XXe siècle, le philologue Paul Joüon se réfère à l’édition de 1894 de la traduction Crampon, qui emploie le mot « Jéhovah ». Il adopte à son tour cette solution, préférant cette « forme littéraire et usuelle en français » à l’« hypothétique » forme Yahweh24.
Cependant, à la suite de Gesenius, le catholicisme a utilisé de préférence la transcription Yahweh (ou « Yahvé » par francisation) durant tout le XXe siècle. Cette forme a été appliquée dans les éditions non liturgiques de la Bible, par exemple la Bible de Jérusalem. Ainsi le philologue André Lemaire a-t-il pu remarquer en 2001 : « On hésite généralement aujourd'hui entre deux vocalisations : Yahwoh et Yahwéh. Avec la plupart des traductions, nous adopterons ici la vocalisation conventionnelle Yahwéh4. »
Or, à la fin du XXe siècle, l’Église catholique est devenue plus réticente à l’égard de cette formulation. En 2001, « par directive du Saint-Père », la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a déclaré : « En se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le Tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus25, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification26. » Cette directive a été rappelée le 29 juin 2008 par une lettre aux conférences épiscopales et mise en pratique en octobre 2008 par le Synode des évêques sur la parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église.
Le Tétragramme est donc traduit par « le Seigneur ».
La plupart des Bibles des protestants francophones rendent le Tétragramme par « l’Éternel » à l'instar de Pierre Robert Olivétan (1509-1538), cousin de Jean Calvin, et qui fut le premier à traduire la Bible en français à partir des textes originaux hébreux, araméens et grecs ; cette version est dite « Olivétan-Synodale ».
Dans la Traduction œcuménique de la Bible (TOB), qui combine l’effort de spécialistes principalement catholiques et protestants, mais aussi orthodoxes (en particulier pour l’Ancien Testament), le Tétragramme est traduit par « le SEIGNEUR », en lettres capitales.

Le verbe « être »

Articles détaillés : Buisson ardent (Bible) et en: I Am that I Am.

La révélation du Buisson ardent

Le Tétragramme sur l'un des ostraca de Lakish
L’explication du Tétragramme est fournie par la Bible en Ex 3:13-14, lors de l'épisode du Buisson ardent, lorsque Moïse demande à Dieu de se nommer. La réponse est donnée en deux temps. Tout d'abord, Dieu répond : « Eyeh Asher Eyeh », jeu de mots théologique pour lequel il existe plusieurs traductions mais qui contient deux fois le verbe « être ». Puis, devant l'insistance de Moïse, Dieu prononce lui-même le Tétragramme : « YHWH », qui provient du même verbe être27.
Le récit biblique est traduit en ces termes par la Bible de Jérusalem :
[13] « Moïse dit à Dieu : '"Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Mais s’ils me disent : “Quel est son nom ?”, que leur dirai-je ?" [14] Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui est [Ehyeh Asher Ehyeh אֶֽהְיֶה אֲשֶׁר אֶֽהְיֶה]". Et il dit : "Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous." »
C'est au verset suivant (Ex 3:15) que Dieu prononce le Tétragramme devant Moïse28.
Selon la tradition juive, il s'agit plutôt d'un refus de révélation, dans une conception apophatique. Ce passage biblique prépare le tabou du nom tout en « spéculant » dessus27.

Approche philosophique

L’expression Ehyeh Asher Ehyeh peut être rendue en français par Je suis celui qui est, ou par Je suis celui qui suis (dans la traduction due à Louis Segond, qui traduit aussi par l'Éternel) ou encore par Je suis qui je serai dans la TOB29. La Bible du Rabbinat traduit par Être invariable30, ce que regrette Henri Meschonnic31, qui y détecte une contamination du « Theos » grec de la Septante.
L'emploi répétitif du verbe « être » dans cette formule et sa réapparition dans le Tétragramme, ainsi que la diversité des traductions qui en découlent, ne vont pas sans « aimanter » la philosophie elle-même selon Xavier Tilliette32. Le Eyeh Asher Eyeh peut être perçu comme « l'étonnante déclaration d'où procède le Nom par excellence, le Nom imprononçable32 ». C'est ici, dans la révélation sur le mont Horeb, que le Dieu d'Abraham rejoint le Dieu des philosophes.
La question de Ex 3:14 se pose depuis le christianisme médiéval jusqu'à la « métaphysique de l'Exode » étudiée par Étienne Gilson et à la « souveraine liberté » divine définie par Luigi Pareyson.
Le thomisme perçoit dans le Eyeh Asher Eyeh une expression de l'« acte d'être » et traduit par Je suis Celui qui est, ce qui infléchit la formule vers l'ontologie32. Étienne Gilson, faisant sienne cette traduction, écrit33 : « Il n'y a qu'un seul Dieu, et ce Dieu est l'Être, telle est la pierre d'angle de toute la philosophie chrétienne, et ce n'est pas Platon, pas même Aristote, mais c'est Moïse qui l'a posée. » À l'inverse, Ernst Bloch, favorable à la traduction Je suis Celui qui sera, propose la vision « utopique » d'une sorte de « Dieu-Exode » cheminant sans cesse, en perpétuel devenir, « coextensif à l'humanité »32.

Traditions et œuvres liées au Tétragramme

Selon la gematria, la valeur du tétragramme est 26: 10 (yōḏ) + 5 (hē) + 6 (wāw) + 5 (hē) = 26
La supputation d’une prononciation exacte du Tétragramme, et de ses effets de puissance — voire de ses effets « magiques » — a beaucoup alimenté la production littéraire. Le mythe du Golem créé par le Maharal de Prague en est une des nombreuses variantes, popularisée à l’époque moderne par le roman de Gustav Meyrink, Le Golem.
L’Adversaire, roman policier d’Ellery Queen, offre la « lecture » de quatre crimes sur le modèle de la « lecture » du Tétragramme. Dans un registre comparable, « La mort et la boussole », nouvelle de Jorge Luis Borges dans le recueil Fictions, met en scène une série de meurtres conçus en fonction du Tétragramme et ponctués par « La première lettre du Nom a été articulée », « La deuxième lettre du Nom a été articulée »... Chacune des lettres du Tétragramme est assimilée à l'un des quatre points cardinaux. L'Aleph, du même auteur, reprend indirectement les thématiques de la « puissance » du nom divin.
Yah Mo B There (en) est une chanson R&B de James Ingram et Michael McDonald. Elle a été écrite par Ingram, McDonald, Rod Temperton et produit par Quincy Jones. Selon Michael McDonald, le titre original était Yahweh be there.

Notes et références

  1. Shmuel Bolozky, 501 Hebrew Verbs Fully Conjugated, p. 149.
  2. Directive de Benoît XVI [archive] répercutée dans une disposition de la Congrégation pour le culte divin.
  3. Modèle:Id=JE
  4. a et b André Lemaire, « Le yahwisme ancien », 2001 [archive].
  5. André Lemaire, Naissance du monothéisme : point de vue d'un historien, Bayard, 2003, p. 27.
  6. Soit 153 occurrences dans le Livre de la Genèse, 364 dans le Livre de l'Exode, 285 dans le Lévitique, 387 dans le Livre des Nombres, 330 dans le Deutéronome.
  7. Article « Tetragrammaton » [archive] in Jewish Encyclopedia, 1906.
  8. Douglas Knight, The Meaning of the Bible : The Names of God, New York, HarperOne, 2011.
  9. Lazare Wogue, Le Pentateuque, Paris, 1860, t. 1, p. L.
  10. Elohim est le pluriel de révérence de el, nom commun désignant la divinité (« dieu » avec une minuscule.)
  11. En termes techniques, cette substitution se nomme le « qéré permanent ». Un qeré (de la racine du verbe « lire ») est le mot ou le lemme tel qu'il doit être lu, par opposition au ketiv (du verbe « écrire »), qui est la formulation écrite.
  12. Dans In the Beginning.
  13. cours de Michaël Langlois sur la prononciation des voyelles en hébreu biblique dans le cadre du DU de langues bibliques, Université de Strasbourg
  14. Thomas Römer et alii, Introduction à l’Ancien Testament, Labor et Fides.
  15. Épître 25, citée dans la Catholic Encyclopedia (1909), article « Jehovah ». Dans le même article, l'encyclopédie donne quelques exemples de transcriptions, qu'elles soient grecques ou non : Diodore de Sicile (Jao), Irénée de Lyon (Jaoth), les disciples de Valentin (Jao), Clément d'Alexandrie (Jaou), Origène (Jao), les samaritains (Jabe), Jacques d'Édesse (Jehjeh)...
  16. Et quod est nomen tuum? YHWH (en caractères hébreux) Jehova, sive Adonay, quia Dominus es omnium in incunable de Pugio fidei, III.2.3., commentaire du Livre des Rois datant de 1270.
  17. le ḥaṭef pataḥ « ă » vocalisant le aleph de ădōnāï est rendu par un shewa « ĕ » lorsqu'il vocalise le yod de YHWH
  18. Geoffrey Wigoder (dir.), Dictionnaire encyclopédique du judaïsme, Cerf-Laffont, coll. « Bouquins », 1996, article « Dieu, Noms de ». Selon Robert Henry James, "la mauvaise prononciation 'Jehovah' a été introduite par un érudit du XVIe siècle, Petrus Galatinus, dans son livre De arcanis catholicae veritatis, 1518" (The Critical History of the Doctrine of a Future Life, 1899, p. 4).
  19. Cf. Johannes Reuchlin, De verbo mirifico (Du verbe admirable) (1494), in Sämtliche Werke, t. 1, Stuttgart-Bad Cannstatt : Frommann-Holzboog, 1996, XV-445 p., in François Secret, Les Kabbalistes chrétiens de la Renaissance, Dunod, Paris, 1964, rééd. Arma Artis, 1985, p. 44-51..
  20. Martin Luther, Études sur les Psaumes, éd. Georges Laguarrigue, Labor et Fides, 2001, pp. 156 sq.
  21. Dictionnaire de la Bible, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989, article « Noms de Dieu ».
  22. Par exemple : Victor Hugo (Les Misérables, L'Homme qui rit, le poème « Jéhovah »), Alphonse de Lamartine (poème « Jéhovah »), Théophile Gautier (Le Roman de la momie), Anatole France (Thaïs, Les dieux ont soif, La Révolte des anges, La Rôtisserie de la reine Pédauque, Monsieur Bergeret à Paris).
  23. Voir l'article "Jéhovah" [archive] dans l'encyclopédie des Témoins de Jéhovah Étude perspicace des Écritures.
  24. Paul Joüon, Grammaire de l’hébreu biblique, 1923, note p. 49.
  25. La Congrégation se réfère ici à la Vulgate, où saint Jérôme traduit le Tétragramme par le mot latin Dominus, « le Seigneur ».
  26. Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements - De l'usage des langues vernaculaires dans l'édition des livres de la liturgie romaine ) Cinquième instruction « pour la correcte application de la Constitution sur la sainte liturgie » (2001) sur le site du Vatican [archive].
  27. a et b Thomas Römer, Du nom divin à l'attaque de Moïse. Préparations du récit des plaies [archive], Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 27 mars 2014, 17 min 30 s.
  28. Ex 3,15 dans la Bible Segond, Exode 3:15 [archive] dans la Bible du Rabbinat.
  29. Traduction œcuménique de la Bible [archive], avec l'intégralité des introductions et notes, site des éd. du Cerf.
  30. Bible du Rabbinat [archive].
  31. Henri Meschonnic, Gloires, Desclée de Brouwer, Paris, 2001.
  32. a, b, c et d Xavier Tilliette, Les philosophes lisent la Bible, Cerf, 2001, chapitre 3, « Le Buisson ardent », p. 77 sq.
  33. Commentaires philosophiques de l'Être, Vrin, 1983, p. 236 et 241. Cité par Xavier Tilliette, Les philosophes lisent la Bible, op. cit., p. 80.

Annexes

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  • YHWH, sur le Wiktionnaire

Bibliographie

Textes anciens

  • Baruch Spinoza, Abrégé de grammaire hébraïque, Librairie philosophique Vrin, Paris, 2006 (traduit du latin) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Lazare Wogue, Le Pentateuque, Paris, 1860 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Sources récentes

  • André Chouraqui, L’Univers de la Bible, Éditions Lidis-Brépols, Paris/Turnhout, 1984
  • Gilbert Dahan, L’exégèse chrétienne de la Bible en Occident médiéval, Le Cerf, Paris, 1999
  • André Lemaire, Le yahwisme ancien [archive], 2001 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Lemaire, La Naissance du monothéisme : Point de vue d'un historien, Bayard, 2003 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Henri Meschonnic, Gloires, Desclée de Brouwer, Paris, 2001 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Marc-Alain Ouaknin, Concerto pour quatre consonnes sans voyelles, Payot, 1998
  • Gershom Scholem, Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive, Cerf, 1983
  • José Seknadjé-Askénazi, « La philosophie de la grammaire », Les Nouveaux Cahiers no 124, Paris, 1996
  • Xavier Tilliette, Les philosophes lisent la Bible, Cerf, 2001, chapitre 3, « Le Buisson ardent » Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Volume La Mystique juive de l’encyclopédie Mythes et Croyances du monde entier, Éditions Lidis-Brépols, Paris/Turnhout, 1985.
  • La prononciation des noms divins et leur écriture chez les juifs sépharades, fichier PDF sur [1] [archive]

Articles connexes

Liens externes

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Cette page a été modifiée pour la dernière fois le 24 avril 2017 à 11:15.

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