mardi 1 août 2017

la Tente de la Rencontre dans la Bible



saintbrieuc-treguier.catholique.fr à jour au 28 juillet 2017


La demeure de Dieu dans le désert
(livre de l’Exode 25 à 31 et 35 à 40)

Introduction : la Tente dans la Bible

La Tente de la Rencontre est une expression biblique que l’on trouve plus particulièrement dans le Livre de L’Exode.
Le Livre de L’Exode compte 40 chapitres, comme il y a 40 années de vie dans le désert, pour le peuple d’Israël. Désert
Il y a 2 parties pour la présentation de la Tente de la Rencontre ou Demeure de Dieu
  • un 1er ensemble, ch 25 à 31 qui décrit la demeure de Dieu dans le désert.
  • un 2e ensemble, ch 35 à 40 qui évoque la réalisation de la Demeure de Dieu.
Ces chapitres sont « Paroles de Dieu » et ont quelque chose d’important à nous dire. Cette importance est soulignée par 2 points :
- le nombre de chapitres : 13
- la place de ce passage qui achève, conclut, le livre de L’Exode.
Un long passage où Dieu fait sa demeure au milieu de son peuple.
2Remarque historique :
une nouvelle présence de Dieu au milieu de son Peuple.2

Cette remarque va nous dire qu’il y a quelque chose de différent, de nouveau en ce qui concerne la présence de Dieu au milieu de son peuple.
Pendant 6 siècles, du temps d’Abraham (-1850) au Temps de Moïse (-1250), le peuple d’Israël n’a pas eu de Temple, de lieu unique pour adorer Dieu. Dieu visite son peuple, il passe et il bénit.
En général, les patriarches font un sanctuaire à l’endroit où Dieu s’est manifesté, ( cf le songe de Jacob en Gn 28. le Seigneur apparaît à Jacob en Gn 35. Béthel devient un lieu de culte, -.en Gn 26. c’est le cas pour Bersabée,-en Gn 33 pour Sichem.)
Dieu apparait à Abraham à Sichem
Dieu apparait à Abraham à Sichem
Claes Cornelisz- Moyaert (1591-1655)
Ici plus qu’une Visitation, il s’agit d’une demeurance.
Demeurer cela veut dire, dans le temps, dans la durée, être, vivre avec, ou chez l’autre.
Dieu demeure au milieu de son peuple Israël, une nouvelle étape. La Tente de la Rencontre, une nouvelle réalité qui s’inscrit dans les orientations pastorales « Eucharistie-Dimanche » de notre Évêque.

Description de la Tente, de la Demeure de Dieu.

2La Tente du Rendez-vous mesure 50m sur 25m.2
C’est un lieu délimité par une enceinte et des poteaux. L’enceinte est composée de quatre tentures superposées constituées de matières différentes, la pourpre, le lin, le poil de chèvre, le cuir de dauphin. La Tente du Rendez-vous est de taille modeste (le quart d’un terrain de football) et ne ressemble aucunement aux temples colossaux de l’Antiquité. Elle comprend 3 parties, cf plan joint :
  • l’espace sacré ou parvis (50m sur 25m),
  • une partie de la tente : le « Saint » (10m sur 5m),
  • une autre partie de la tente, séparée par un voile (5m sur 5m), le « Saint des Saints ». Le Temple de Jérusalem aura cette même disposition (cf 1er Livre des Rois ch5 à 9)
Plan de la Tente de la Rencontre d'après les textes bibliques -  voir en grand cette image
Plan de la Tente de la Rencontre d’après les textes bibliques
Le Saint des Saints est l’espace le plus important car il contient l’Arche d’Alliance : reliquaire en bois et en or contenant les deux Tables de la Loi (Décalogue), un morceau de manne déposé dans une cruche d’or ainsi que le rameau d’Aaron.
ArcheCe contenu a un sens christologique très profond :
  • les Tables de la Loi préfigurent le Christ « Verbe »,
  • la manne préfigure le Christ « Pain de Vie »,
  • le rameau d’Aaron le Christ « Grand Prêtre ».
Sur le coffre ou reliquaire nommé « propitiatoire » est posé un couvercle en or ayant à ses extrémités deux chérubins, qui se font face. Dieu manifeste sa présence et parle à Moïse au dessus de ces chérubins.( cf psaume : « le Seigneur siège au dessus des chérubins ».).
Le propitiatoire a aussi un sens très profond : lors de la fête annuelle du Yom Kippour (grand jour des Expiations) le Grand Prêtre aspergeait le propitiatoire de sang d’animaux et demandait le pardon de ses propres péchés et de ceux du peuple d’Israël.
Dans une lecture christologique le Christ est lui même le propitiatoire (cf Romains ch 3, 25, Hébreux ch 9), il a versé son propre sang sur la croix pour la rémission des péchés. Dans le Nouveau Testament, le voile séparant le Saint des Saints se déchirera en deux lors de la mort du Christ (cf Marc ch-15,38). Il n’y a alors plus de voile, d’obstacle pour rencontrer Dieu, l’homme a accès au « Saint des Saints » par le Christ.
La nuée lumineuse demeure sur la Tente du Rendez-Vous et la Gloire de Dieu emplit laTente. Lorsque cette nuée s’élève au dessus de la Tente, c’est le signe pour le peuple d’Israël de poursuivre sa pérégrination dans le désert.
Cette nuée symbolise L’Esprit Saint.

Les noms donnés à la demeure de Dieu.

Que peut-il se cacher de profondément spirituel sous ce nom : Tente de la Rencontre, et qui va nous révéler quelque chose de cette nouvelle réalité diocésaine ?
Dans Le Livre de L’Exode et le Livre des Nombres, 3 noms sont donnés à la Demeure de Dieu, il est intéressant de les présenter tous les 3 et de mettre en relief l’accent spirituel de chacun.
2Le sanctuaire2 (cf Ex 25.8 -Ex 28.35 -Nbr 19.20 etc )
Sanctuaire en français, cela nous rappelle le mot latin sanctus,cela veut dire, saint,sacré. Ainsi quand nous disons le sanctuaire, nous mettons l’accent sur le fait que Dieu est saint, il habite ce lieu de sa sainteté et lui communique sa sainteté.
En langage biblique, le mot saint signifie : séparé de ce qui est profane, l’accent est donc mis sur l’altérité de ce lieu, il n’est pas comme les autres lieux, il n’est pas commun.
Dans une lecture spirituelle, nous pouvons voir que Jésus est le saint de Dieu, un des noms qui lui est donné dans les Evangiles, il n’est pas simplement comme les autres hommes, il est porteur d’un mystère et toute l’Eglise le chante,« Toi seul est saint ! ».
L’Eglise, épouse du Christ,corps du Christ, est elle-même sanctuaire de la présence de Dieu et c’est pourquoi dans le Credo nous professons que l’Eglise est sainte, elle n’est pas un peuple comme les autres peuples, elle n’est pas une institution comme les autres institutions humaines.
2La demeure2
(Ex 25.9 - Nbr 1.50.51 -Nbr9.15-23)
Le terme « demeure » exprime la proximité de Dieu, sa présence continuelle, durable, la possibilité pour l’homme d’entrer dans une intimité avec Lui, d’avoir une intériorité.
Dans la Bible, l’homme qui vit, qui demeure sous la tente est un homme intérieur. C’est le cas de Jacob qui vit sous la tente, Gn 25,27, contrairement à son frère Esaù qui est un chasseur. La tente est donc le lieu de l’intimité, voire de la vie amoureuse, (Gn 24,67 : Isaac introduit Rebecca dans sa tente et la prend pour femme.)
2La tente du Rendez-vous (suivant la traduction de la Bible de Jérusalem) ou la tente de la Rencontre.(traduction de la TOB)2
(Ex 27.21 -Ex 29.42à44 - Nbr 9.15)
II nous faut éclairer ce terme Tente de la Rencontre ou Tente du Rendez-vous,
Parlons de 2 autres symbolismes de la Tente.
  • La tente est l’habitation du nomade, c’est l’habitation des patriarches, l’habitation du peuple d’Israël pendant l’Exode.
    Dieu veut lui même partager la vie des hommes, II est sous tente parce que son peuple est sous tente. Dieu prend l’habitation du nomade parce que son peuple est nomade.
    Il y a comme une humilité de Dieu qui épouse sous la tente la condition de nomade parce qu’il veut cheminer avec les hommes. Dieu choisit un sanctuaire mobile pour être« Emmanuel », Dieu avec nous.
Tentes dans le désert
  • Pour les nomades, la tente est le lieu de la vie familiale, le lieu de la parole. C’est aussi la raison pour laquelle Dieu rencontre l’homme sous la tente.
    C’est le lieu du dialogue entre Dieu et l’homme.
    Dans un sens spirituel christologique.
Il faut lire dans le Prologue selon St Jean, ce passage : « et le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa Tente parmi nous », cela est traduit couramment par « et il a habité parmi nous », mais le texte grec dit littéralement « le Verbe s’est fait chair, il a dressé sa Tente parmi nous ».Ce terme fait évidemment référence à la Tente de la Rencontre car c’est le Christ qui est le nouveau sanctuaire de Dieu parmi les hommes. Par son incarnation, Jésus-Christ accomplit ce qui était en figure sous cette Tente. Et elle mérite le terme de Rendez-vous puisqu’au sens littéral Dieu et Moïse se donnent rendez-vous, se rencontrent dans ce lieu. C’est le lieu où Moïse parle à Dieu, lui confie ses soucis et intercède pour Israël et où Dieu parle à Moïse, lui donne ses orientations, ses indications pour guider le peuple d’Israël.
Dans ce lieu, Dieu « descend » pour rencontrer l’homme et l’homme rencontre Dieu.
  • En Jésus-Christ , Dieu rencontre l’humanité et l’humanité rencontre Dieu.
    Le mot rendez-vous est intéressant dans le sens de rendez-vous amoureux. Parce que Dieu amoureux, comme le Bien-aimé du Cantique des Cantiques, Dieu pressé par l’amour, veut rejoindre, en Jésus-Christ, l’humanité.
  • En Jésus-Christ, l’humanité désireuse de rencontrer le véritable amour, rencontre en lui le Dieu d’amour.
    Jésus-Christ est bien, en lui-même, le lieu du dialogue amoureux où Dieu et l’homme se parlent. Il est la Tente, la chambre nuptiale, des époux, de Dieu et de l’humanité.
  • En Jésus-Christ. Dieu a rendez-vous avec l’homme. Dieu a rendez-vous avec moi.
  • En Jésus-Christ, je suis moi même appelé à la rencontre avec Dieu.
L’Eglise mérite aussi ce nom de Tente du Rendez-Vous, de Tente de la Rencontre car c’est en elle que Dieu rencontre les hommes, c’est en elle que les hommes peuvent rencontrer Dieu, d’une manière réelle et authentique.

Lecture spirituelle de la Tente de la Rencontre diocésaine :
un projet de Dieu. une œuvre de l’homme.

Il est intéressant d’établir un parallèle entre le sens spirituel de la Tente de la Rencontre dans le Livre de L’Exode et le sens spirituel de la Tente de la Rencontre diocésaine.
Dans le livre de l’Exode, Dieu demande à Moïse de lui construire une Tente de la Rencontre : c’est le projet de Dieu auquel Moïse et le peuple d’Israël vont répondre et collaborer.
La Tente de la Rencontre diocésaine revêt ces 2 dimensions :
  • c’est à la fois le projet de Dieu, l’œuvre de l’Esprit Saint puisque celle ci est née lors du rassemblement de Guingamp suscité par Mgr Fruchaud en 2001. Par la suite, les circonstances ont fait que cette Tente de la Rencontre a trouvé sa raison d’être.
  • c’est aussi l’œuvre de l’homme. Pour que cette Tente de la Rencontre puisse exister, il faut la collaboration, l’adhésion de chrétiens du diocèse. Dans le Livre de l’Exode (cf Ex35,21) , il est dit que beaucoup d’hommes et de femmes apportent leurs offrandes pour réaliser le sanctuaire « tous ceux que leur cœur y portait et tous ceux que leur âme y incitait, apportèrent la contribution du Seigneur ». C’est une forme d’appel qui demande une adhésion. Chacun, quelle que soit sa situation de vie, ses ressources, apporte généreusement ce qu’il a de plus précieux ; l’or, l’argent, le bronze, la pourpre…. C’est cette générosité du peuple apportant la matière première qui va permettre la construction du sanctuaire.
De même. pour la Tente de la Rencontre diocésaine, il est nécessaire que chacun apporte sa contribution, donne de son temps, pour la prière, pour les plus petits, pour que se tissent des liens fraternels mais aussi, donne de ses talents, quelle que soit sa situation de vie, son âge, sa sensibilité spirituelle, ses charismes. Ce qui compte c’est la générosité, le désir de vivre en communion les uns avec les autres et autour de notre Évêque.
  • Dans le Livre de l’Exode, la Tente de la Rencontre est une œuvre commune (Moïse les ouvriers, les hommes, les femmes, etc…). Au niveau diocésain, elle doit être une œuvre commune d’Eglise qui engage les chrétiens là où ils sont, chacun a sa place particulière en communion avec le service des autres : c’est cela vivre et promouvoir une « spiritualité de la communion ».
Il faut également souligner l’importance de la prière Dans le Livre de L’Exode, Moïse vit une grande intimité avec Dieu qui lui parle face à face comme à un ami, il a une âme contemplative, une qualité d’écoute.
Nous qui voulons adhérer à la Tente de la Rencontre diocésaine, devons avoir le souci d’une prière quotidienne afin de constituer des petits « espaces de prière » en tout lieu de notre diocèse. Nous devons avoir cet esprit des premières communautés chrétiennes dont il est dit dans les Actes des Apôtres « tous d’un seul cœur,… assidus à la prière,… fidèles à la fraction du pain… » et nous ressourcer à la Parole de Dieu et à l’Eucharistie.
Le dépliant de la Tente de la Rencontre précise : « la Tente de la Rencontre est centrée sur la Parole de Dieu et sur l’Eucharistie, mystère de communion ». La Tente de la Rencontre, c’est chacun de nous.
Elle doit se construire à l’intérieur de notre âme car Dieu veut y faire sa demeure et nous faire davantage «
 aller au cœur de la Foi ».
Il nous faut prier la Vierge Marie qui a donné son être, son âme pour que Dieu puisse faire sa Demeure parmi les hommes. En accueillant le Christ en son sein, elle été demeure privilégiée, temple de Dieu. Le dépliant de la Tente de la Rencontre spécifie «  la Vierge Marie y est à demeure  ».
Puissions nous méditer tout cela en notre cœur.
Évêché de St-Brieuc et Tréguier, 10 rue Jean Métairie, CS 44224, 22042 Saint-Brieuc Cedex


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Tabernacle (Bible)

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image illustrant la Bible
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Reconstitution du Tabernacle dans le parc de Timna
Le Tabernacle originel est la tente qui abritait l'Arche d'alliance à l'époque de Moïse. Son architecte en chef, désigné directement par Dieu à Moïse, est Béséléel.
Les termes hébreux pour le désigner sont mishkan (משכן), c'est-à-dire la Demeure, ou Tente d'Assignation (de Rencontre) (אוהל מועד). C'était un lieu de culte mobile pour les Hébreux depuis le temps de la sortie d'Égypte, puis de la conquête du pays de Canaan relatée dans le Livre des Juges, jusqu'à ce que ses éléments fassent partie du Temple de Salomon aux alentours du Xe siècle av. J.-C..
Le mot français "tabernacle" est dérivé du latin tabernaculum signifiant "tente, hutte". Tabernaculum est une forme diminutive de taberna, "taverne".
Le mot Sanctuaire ainsi que "tente de la rencontre" s'appliquent également au Tabernacle.

Sommaire

La construction du Tabernacle

Les instructions données à Moïse pour la construction du Tabernacle sont détaillées dans la Bible, livre d’Exode, chapitres 25 à 27. Les chapitres 35 à 40 décrivent l’accomplissement du travail.
Brièvement exposé, le Tabernacle était une construction faite d’une série de planches de bois de sittim (acacia), recouvertes ou plaquées d’or, reposant sur des socles d’argent (traductions de la Bible par Z. Kahn et A. Crampon), et solidement retenues ensemble par des barres de même bois également recouvertes d’or.
Cette construction avait 10 coudées de large, 10 coudées de haut et 30 coudées de long, et était ouverte sur la façade est. Elle était recouverte par une grande toile de lin blanc, entrelacée de figures de chérubins, en bleu, en pourpre et en écarlate. L’ouverture de la façade était fermée par une courtine d’une toile semblable à celle de la couverture, et était appelée « la porte » ou premier voile. Un autre rideau de la même toile, pareillement brodé de figures de chérubins, appelé « le Voile » (ou Second Voile), était suspendu de manière à diviser le Tabernacle en deux appartements. Le premier de ces appartements, le plus grand, qui avait 10 coudées de large et 20 coudées de long, était appelé le « Saint ». Le second appartement, celui qui était en arrière, de 10 coudées de long et de 10 coudées de large, était appelé le « Très Saint ». Ces deux appartements constituaient le tabernacle proprement dit ; et une tente fut élevée au-dessus pour l’abriter. Cette tente était faite d’une couverture de drap (cachemire) de poil de chèvre, d’une autre de peaux de béliers teintes en rouge, et d’une autre de peaux de veaux marins (traduction Crampon de la Bible).

Parvis

Le Tabernacle était entouré d’une cour ou « Parvis » à l’extrémité duquel il se trouvait. Ce parvis de 50 coudées de large et 100 coudées de long, était formé par une clôture de courtines de lin, suspendues par des agrafes d’argent, placées au sommet de poteaux de bois ayant 5 coudées de haut, qui étaient eux-mêmes enchâssés dans de pesants socles de cuivre (mal traduit par « airain »), et tendues, comme la tente qui couvrait le Tabernacle avec des cordes et des épingles. L’enclos tout entier était une place sainte, et, en conséquence, appelée le « Lieu Saint », ou le « Parvis du Tabernacle ». Son ouverture était du côté de l’est, comme la porte du tabernacle, et on l’appelait la « Porte ». Cette « Porte » était de lin blanc, entremêlé de bleu, de pourpre et d’écarlate.
Il est bon de remarquer que les trois entrées, c’est-à-dire : la « Porte du Parvis », la « Porte du Saint », et le « Voile » du Très Saint », étaient de même toile et des mêmes couleurs. En dehors du Tabernacle et de son « Parvis », se trouvait le « Camp » d’Israël, qui l’entourait de tous côtés, à une distance respectueuse.

Le mobilier

Le mobilier du « Parvis » ne comprenait que deux meubles principaux : « l’Autel d’airain ou l'autel des sacrifices *(Ex 27 v 1-8) » et la « Cuve d'airain *(Ex 30 v 17-21) », avec leurs ustensiles respectifs.
En dedans de la porte, et immédiatement en face d’elle, se trouvait « l’Autel d’airain *». Cet autel était en bois, recouvert de cuivre, et avait 5 coudées carrées et 3 coudées de haut. Divers ustensiles appartenaient à son service : « vases à feu », (appelés encensoirs), pour transporter le feu à « l’Autel des parfums », bassins (pour recevoir le sang), fourchettes, pelles, etc. Ensuite, entre « l’Autel d’airain » et la porte du Tabernacle, était la « Cuve* ». Elle était faite de cuivre poli et contenait de l’eau. Les sacrificateurs s’y lavaient avant d’entrer dans le Tabernacle.
Le mobilier du Tabernacle se composait d’une « Table », d’un « Chandelier », d’un « Autel des parfums » dans le « Saint » ; et de l’ « Arche de Témoignage » dans le « Très Saint ».
Dans le premier appartement du Tabernacle, le « Saint », du côté droit en entrant (nord), se trouvait la « table des pains de proposition ». Elle était en bois recouvert d’or, et, sur cette table, étaient placés douze pains sans levain en deux piles, avec de l’encens au sommet de chaque pile (Lévitique chapitre 24 : versets 6 et 7). Les sacrificateurs seuls pouvaient manger de ce pain ; il était saint et il était renouvelé chaque septième jour ou sabbat.
Du côté opposé à la « Table des pains de proposition », se trouvait le « Chandelier », fait d’or pur battu (martelé), ayant sept branches et une lampe à chaque branche. C’était la seule lumière dans le « Saint », car la lumière naturelle était obscurcie par les voiles et les courtines et il n’y avait aucune fenêtres. Ses sept lampes étaient nettoyées, arrangées, pourvues d’huile, etc.… par le Souverain Sacrificateur lui-même qui, en même temps, offrait l’encens sur l’ « Autel d’or ».
Plus loin, tout près du « Voile » se trouvait un petit autel de bois recouvert d’or, appelé « l’Autel d’or » ou «  l’Autel des parfums ». Là, il n’y avait pas de feu, sauf lorsque le sacrificateur en apportait dans les encensoirs qui étaient placés au sommet de cet « Autel d’or », et qu’il émiettait l’encens dessus. Il se produisait alors une fumée odoriférante ou parfum qui, remplissant le « Saint », pénétrait aussi au-delà du « Second Voile, dans le Très Saint ou « Saint des Saints ».
Au delà du « Voile, dans le « Très Saint », il n’y avait qu’un seul meuble : l’« Arche d'alliance » : sorte de coffre rectangulaire, fait de bois recouvert d’or, muni d’un couvercle d’or pur, appelé le « Propitiatoire ». Par-dessus (et tirés de la même masse) étaient deux chérubins en or battu. Dans cette « Arche » (sous le Propitiatoire) étaient placés le vase d’or contenant la manne, la verge d’Aaron qui avait fleuri, et les deux Tables de la Loi (Épître aux Hébreux chapitre 9 verset 4). Une lumière surnaturelle apparaissait sur le Propitiatoire et brillait entre les chérubins, représentant la présence divine. C’était la seule lumière du « Très Saint ».

Voir aussi

  • Timna Tabernacle Sink and Altar of Burnt Offerings.jpg
  •  
  • Tabernacle timna.jpg
  •  
  • Timna Tabernacle Altar of Burnt Offerings.jpg
  •  
  • Timna Tabernacle 3.jpg
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