Samedi 16 Septembre 2017
23
heures 15 + Présider la République française : avant-hier
chromo. De la
signature présidentielle promulguant la loi sur la
moralisation de la vie
publique : le bureau dorée mais léger, deux anges
tutélaires debout à
droite et à gauche d’Emmanuel MACRON, ce goût de l’image,
la silhouette avant
d’entrer en lumière sur fond de pyramide du Louvre, le
château roi-soleil pour
les retrouvailles franco-russes, la haie de gardes
républicains pour le
solitaire de l’adresse au congrès du Parlement, réuni à
Versailles aussi, et la
scène pour le musée Grévin, maintenant. L’homme du
18-juin, passé et à venir,
terriblement consacré à … conclure le drame algérien, au
péril de sa vie, au
défi (pas budgétaire) d’une armée façonnée par deux
guerres dites
révolutionnaires : rizières et djebel. L’anniversaire
aujourd’hui du
discours sur l’auto-détermination, la caractéristique de
la fondation
gaullienne : la parole directe au peuple et non l’attente
du nombre de
siège au prochain renouvellement du Sénat permettant ou
pas des révisions
constitutionnelles, mensongères comme toutes celles
intervenues ou proposées
depuis 1973, et depuis le refus de 2005, se passant du
peuple réputé hostile.
Demi-journée
à la pointe de Bill, le golfe du Morbihan, la perfection
en réalité et en
fantasme de ce qu’est un golfe, le mot de BRASILLACH à
retrouver, l’orage, les
cordes de pluie et le début de cette école de voile pour
notre fille, en simple
théorie, les vents, les allures pour la planche. J’ai,
pendant ce temps et par
ce temps, tenu son journal. Calme, recul, chronologie du
changement et d’une
vie dont j’espère et pressens la vérité, la profondeur.
Attendant Edith, en soutien
scolaire à Elven et à Questembert, pour venir nous
reprendre avec notre voiture
survivante, commencé de lire le roman que lit Marguerite :
bien troussé et
plaisant, puis ce soir, télévision en trinité : un film
d’animation très
réussi, Barbie… chiots, chevaux, paysages d’une île,
concours de danse, et en
alternance, la saga arthurienne, la série désormais du
fils de PPDA qui plaît
assez à ma chère femme. Début d’hiver ? le froid.
Politique…
Iran, Corée du nord, prolifération nucléaire. Le traité de
1963 que refusa de
signer DG mais qu’il appliqua selon les directives de
Londres. Dès son
avènement en 1958, MCM avait mis fin à nos coopérations en
ce domaine tant avec
Israël qu’avec la République fédérale d’Allemagne.
Aujourd’hui, je ne comprends
pas… pourquoi n’abat-on pas systématiquement les missiles
nord-coréen dès qu’ils
survolent la mer. L’exemple vaudrait aussi pour Téhéran si
les engagements pris
par l’Iran ne sont pas tenus. Mais question qu’on ne pose
pas assez : de
quel droit les uns et pas l’autres, uniquement selon une
préséance historique
et chronologique que la France aurait fermée à cinq… alors
qu’il y a les binômes,
théoriquement illégaux Pakistan/Inde et Argentine/brésil.
Quels efforts ont
fait les Amé&ricains pour nous dissuader ! Et la
question d’Ukraine et
de Crimée mettant en discussions et hostilités des
puissances nucléaires et ne
se vivant qu’entre forces « conventionnelles ». Quelle
sera la mise à
jour française avec E.M. ?
Prier…
[1]
Paul à son fils
adoptif, une affection de famille, une attitude
spirituelle valable
universellement : s’il m’a fait
miséricorde, c’est afin qu’en moi le premier, le Christ
Jésus montre toute sa
patience, pour donner un exemple à ceux qui devaient croire
en lui, en vue de
la vie éternelle. Certes,
l’égotisme,
certes le déterminisme ou la prédestination, certes la
rétribution. Toutes ces
références ne me correspondent pas, ne m’atteignent pas.
Ce que je reçois est
cependant le texte en ce qu’il me donne la dialectique du
salut : sauvé
par Quelqu’un et pour l’état suprême et achevé de la la
création, de la vie. Parabole
de la fondation solide. Quiconque vient à moi (pas du tout la prédestination, mais notre libre
choix du Christ),
écoute mes paroles et les met en pratique, je vais vous
montrer à qui il
ressemble. Il ressemble à celui qui construit une maison. Il
a creusé très
profond et il a posé les fondations sur le roc. Jésus ne condamne pas ceux qui ne L’ont jamais
rencontré ou entendu,
mais celui qui a écouté et n’a pas mis en pratique…
celui qui a construit
sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est
précipité sur elle,
et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette
maison a été
complète. Commentaire
du Christ sur l’arbre
et le fruit, la parole et le cœur, car ce que dit la
bouche, c’est ce qui
déborde du cœur. Vérité qui est aussi
une psychologie tout à fait actuelle et
que vérifie les spontanéités de ces derniers mois. Prier
pourtant : que
les pouvoirs publics, les corps intermédiaires, celles et
ceux qui dirigent,
animent et débattent en notre nom s’améliorent, deviennent
vraiment nôtres. Prière
de tous pour tous.
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