mardi 5 septembre 2017

tu es le Saint de Dieu - textes du jour


Mardi 5 Septembre 2017


07 heures 50 + Il me semble avoir été purgé ? libéré ? non, le mot manque mais l’effet st clair, je me sens à nouveau en possession de moi-même, au moins à très court terme, pour aujourd’hui. La prison, l’emprisonnement, c’est ne pas disposer, ne plus disposer de soi-même. Quantité de formes donc pour la réalité de l’emprisonnement. Et d’une certaine manière, nous sommes souvent emprisonnés. – Vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ; nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres. Alors, ne restons pas endormis comme les autres… Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit.  Evolution, maturation de la vie spirituelle de l’humanité, ou plutôt, le ressenti, le compris, le pratiqué évolue et s’épure, se trouve et s’enrichit, ces mots ne sont pas propres, je veux dire que chaque âge de l’humanité a sa sépcificité spirituelle. Je parle bien de notre foi en Jésus-Christ. Les âges ne sont pas supérieurs les uns aux autres. Il y a simplement une manière propre à chaque époque. La nôtre est sensible à une solidarité universelle de tout le vivant même si elle ne la pratique pas assez ou vraiment. Donc, tous sauvés. Au lieu d’autres époques hantés par la prédestination, et une terrible discrimination, un jugement impitoyable mais juste. La justice aujourd’hui, certainement et toujours, ainsi que de la naissance de la foi d’Abraham, le châtiment toujours latent. Mais la miséricorde et aucune supériorité les uns vis-à-vis des autres, aucune séparation entre les uns et les autres, selon qu’ils ont, que nous « avons » la foi ou pas. Elus certes pour des missions et des tâches, mais tous destinés et appelés à la vie éternelle, laquelle est la nature de l’homme sauvé et racheté. Dieu ne nous a pas destinés à subir la colère, mais à entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ, mort pour nous afin de nous faire vivre avec lui.

16 heures 05 + Poursuivi ma réflexion en roulant vers Saint-François-Xavier. Je la note maintenant et reviens aux textes pour ce jour [1]. Non, la voie obligée de la prédestination ou du marchandage, également indignes de l’homme et de Dieu, mais notre liberté, ce qui veut dire notre responsabilité. Nous avons été créés pas comme des choses et des automates, ou des esclaves, mais libres et l’amour suppose et fait la liberté, de part et d’autre. La liberté appelle la responsabilité. C’est par la conscience que nous avons, qui nous est donnée de cette responsabilité, que nous agissons en vérité et en liberté. Le péché a un sens précis, il nous divise intimement, il nous détruit et nous nie nous-mêmes, nous sépare des autres et de Dieu, de la réalité. Selon l’Apôtre, nous avons reçu le sens de cette responsabilité et aussi le suprême discernement : la vigilance. – L’évangile de maintenant est la suite de l’échec vécu à Nazareth autant par le Seigneur que par Ses compatriotes. C’est maintenant à Capharnaüm, là encore dans une synagogue et le jour du sabbat, que le Christ enseigne. Plus que l’étonnement manifesté à Nazareth, c’est l’effroi : quelle est cette parole ? il commande avec autorité et puissances aux esprits impurs, et ils sortent ! Paradoxalement, ce sont les démons qui reconnaissent Jésus et Sa divinité. Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. Deux témoignages saisissants : celui d’un démon, celui d’un miracle ou d’une puissance plongeant les participants à l’office de la synagogue dans l’effroi et l’interrogation. C’est le suspense. Jésus chassé, honni, Jésus impossible à identifier.


Ce matin, manqué d’un quart d’heure la rentrée de notre fille, l’appel des élèves, un par un à se réunir autour du titulaire, puis file vers le bâtiment, les étages, les classes. Notre voiture, l’Alhambra, volant et direction durs, inopinément, hier soir, plus de batterie à l’instant de repartir. Rescousse de ma chère femme, stationnement chez « notre » Norauto : liste des travaux à effectuer, mise en vente pièces détachées ou casse, et recours au cher Mohamed Naji pour qu’il nous fournisse une quatrième voiture… Trois quarts d’heure à l’attendre, du téléphone, si commode et faisant gagner du temps : l’oisiveté forcée devient la chance.


16 heures 55 + Préoccupé par ce que m’a appris ma chère femme : un « raid » chinois sur la Coface, je suis allé aux nouvelles… google, et ce n’est pas la boîte de Pandore qui ne renfermait que l’infinité des imaginables, c’est la stratégie d’une superpuissance, frustrée et humiliée depuis la guerre de l’opium, le sac du Palais d’été, les cent-jours de Pékin, l’occupation chinois, nos concessions et leurs privilèges jusqu’à la victoire de Mao. Mais chez nous, elle rencontre de grands politiques qui soutiennent l’investissement étranger : JPR depuis qu’il n’est plus Premier ministre, un ancien président de notre République, l’affichant de plus en plus impudemment, et un ancien Premier ministre, éliminé de toute vie politique il y a cinq mois. Cible depuis quarante-huit heures, le dernier outil régalien de soutien à notre commerce extérieur : domaine qui fut ma patrie administrative, ma fierté, mon métier, et que j’ai vu démantibuler en quelques mois en 2007. C’est pis que l’abandon réglé de notre patrimoine industriel depuis la cession par Thomson de notre imagerie médicale, l’été de 1986. Pendant ce temps, EM continue d’intervenir, papier dans le Point, objurgation aux bailleurs immobiliers (diminuer de 5 euros…), après des moments indignes durant ses vacances en couple, non à Brégançon selon toutes précautions et toutes communications protégées, mais au Touquet avec bains de foule indignes de sa fonction. Ce n’est ni une réflexion sur chacun des enjeux, ne sont traités que les hors-sujets avec persévérance qui confirment une tournure d’esprit. Visage et maintien gentil dans la foule ou au congé de d’homologues étrangers sur le perron de l’Elysée, mais ce n’est pas notre nécessité.




[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens V 1 à 11 ; psaume XXVII ; évangile selon saint Luc IV 31 à 37

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