jeudi 5 octobre 2017

la joie du Seigneur est votre rempart ! - textes du jour


Jeudi 5 Octobre 2017

07 heures 37 +  L’énième « sortie » présidentielle, tant verbale que sur le terrain : au lieu de manifester, qu’ils aillent où il y a du travail. Le travail mendié, le travail gagne-pain, le travail poids sur les bilans d’entreprise. Dignité de l’homme ? Mépris de celui/celle qui n’a pas d’autre revenu que la rétribution d’un apport : son travail. Au fond, c’est la conséquence logique d’une séparation philosophiquement monstrueuse et politiquement désastreuse d’autant qu’elle n’est au centre de cette « transformation » qu’ambitionne en discours le mandat présidentiel, après les trois précédents. Evidemment, la nécessité pour l’entreprise, pour le pays de tenir les deux : capital et travail, mais il y a bien plus car quotidiennement, c’est de l’entreprise, de sa pérennité qu’il s’agit, et donc aussi de l’esprit d’innovation qui suppose ambiance et implication des hommes (technologie et stratégie) L’entreprise devient abstraite si elle n’est qu’un « lieu de profit », lui-même fongible et vendable. L’entreprise n’est vivante et ne retient ses salariés que si elle leur devient un bien commun propre à chacun. Une vie entière, des familles, un territoire dédiés à une entreprise. Le lieu des mises en commun, de la fierté pour l’outil, pour la réussite commerciale, pour la beauté technique, lieu donc d’accomplissement humain, susceptible de vocation. Il est triste que ce constat, que cette ambition de continuité et de pérennité ne soit pas le regard de tous sur notre économie. La question sociale ne se poserait autant dire pas. La disparition des entreprises, selon leur vocation et leur métier initiaux, fondateurs, originels est une des versions de notre drame. Les pouvoirs successifs se sont acharnés à faire du texte, mais pas à sauver les réalités, pas non plus à œuvrer pour les repères de nos pérennités : ces réformes régionales sans consultation bouleversant la géographie administratives, ces prochains redécoupages de circonscriptions électorales éloignant les élus des citoyens, ces collectivités locales réduites à l’impuissance faute du concours financier de l’Etat. C’est ainsi qu’on étouffe un pays et la citoyenneté. Et en plus… hélas… il faut que le président de la République s déplace exprès pour le signifier, le proclamer, avec ces formules dont il a mieux que le secret : l’instinct. - Notules du cher Olivier B. pas éloignées de cette triste réflexion [1].

 20 heures 22 + Journée intense et accidentée qui vient ce soir en bouquet, donné inopinément : la biographie et surtout l’homélie de Jean Paul II pour la canonisation de Faustine KOWALSKA. C’est elle, ou plutôt aux révélations dont Dieu nous a gratifiés par elle, que nous devons cette spiritualité plus marquée que jamais auparavant dans notre histoire religieuse : la Divine Miséricorde, clé de toute charité, levier de toute espérance. J’ai été subjugué alors que ce n’est pas la première fois que revient cette belle mémoire. Que de trésors dans la première moitié du XXème siècle. – J’ai pu ce matin pu mettre au point la liste, le volume et les conditions de confection de mes œuvres mauritaniennes.

 21 heures 34 +  L’intention universelle du pape François, ce mois-ci : pour le monde du travail, afin que le respect et la sauvegarde des droits soient assurés à tous et que soit donnée aux chômeurs la possibilité de contribuer à l’édification du bien commun… et ce que je lisais en salle d’attente lundi au centre Saint-Yves : nous ne sommes le patron de notre vie et nous devons accepter la fragilité. Le pape s’excusait auprès des malades de l’hôpital Gemella de Rome qu’il devait visiter un 27 Juin 2014, et soudainement maux de tête et fatigue qui ne passaient pas malgré X médicaments. Les venues « sur le terrain » d’EM : sans doute une santé et une grande résistance à la fatigue, une gestion d’agenda jamais vue, puis que Whirlpool hier après-midi suivait le  conseil des ministres le matin, et qu’aujourd’hui est à Egleton pour un centre de formation nationale aux métiers BTP et aussi à un moment entre socialistes et gens de gauche à la mémoire d’une sénatrice, semble-t-il marquante. Mais que subit-il ! en l’ayant cherché… Whirlpool, tellement marqué par le moment de campagne électorale, en concurrence physique avec Marine LE PEN, EM fait la faute de tenir les journalistes à distance : vengeance ? prudence ? c’est mal venu parce qu’aujourd’hui une énième phrase blessante pour les « classes laborieuses » et la défense est pitoyable : il ne se savait pas enregistré, ce n’était pas pour le public, c’est donc pire puisque c’était sa pensée intime, ou bien : il parle comme tout le monde, ou encore, pour la énième fois : il assume. C‘est crâne, mais c’est désastreux … et aussi grossier que NS au salon de l’agriculture. Ce dernier ne récidivait pas.:

Catalogne. Les commentaires et ce que je lis ne creusent pas la question : la Catalogne est un des éléments les plus en vue et les plus importants (la maîtrise de la mer et du commerce pour toute la Méditerranée occidentale et jusques très au sud le long des côtes d’Afrique de l’Ouest), elle est donc co-fondatrice de l’Espagne puissance mondiale pendant trois siècle. D’où est venue la revendication indépendantiste dans les années 30 ? ou avant ? mais telle en coincidence avec le mouvement basque qu’en « sortit » le coup de FRANCO… Je ne sais pas. Chercher… Certitude en revanche, la construction européenne depuis 1950 et notamment en 1989 s’est faite selon un accord général : l’intangibilité des frontières issues de la Seconde guerre mondiale. La réunification allemande n’a été acquise et reconnue internationalement qu’à la condition que la ligne Oder-Neisse soit la frontière orientale de la nouvelle Allemagne. Elément aussi, plus qu’important : nombre de communes catalanes dimanche n’ont pas émis un vote régulier, parfois bien plus de oui que d’électeurs. Images de défilés de mode à Paris, une semi-extravagante détaille les maisons de couture années 1970 qui l’habillent : et si l’on vous dit Catalogne ? réponse : rien. C’est une marque ?.

Il me semble que sous-jacents, il y a autant de menaces, d’inconnus dans ce moment de l’Histoire de notre monde et de notre pays, que de promesses d’aboutissement, de maturité et de constats des vraies capacités. Alors ?

Prier… paradoxe des textes d’aujourd’hui. Néhémie, l’échanson d’Artaxerxès, qui a obtenu des Perses permission et même soutien matériel pour reconstruire la ville et relever le Temple : stabilité et même liturgie, tandis que Jésus envoie en mission, en précurseurs soixante-douze de Ses disciples : il y a de la ressource humaine et pourtant Il assure que la moisson st abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Il a un itinéraire, un plan missionnaire pour couvrir un pays dont Il ne sait pas les dispositions. Néhémie et Esdras inaugurent une ère de paix, Jésus est dans le risque et dans l’inconnu.: toute ville et localité où lui-même allait se rendre [2]. La sereine mais populaire liturgie menée par Esdras sur la place située devant la porte des Eaux. Une matinée de lecture et de commentaires, une conversion des larmes (l’émotion du retour d’exil ou un chagrin encore collectif, douloureux la mémoire du départ en exil et des morts à l’abandon). Peut-être mais textuellement : ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. L’Ancien Testament tout entier histoire et preuves de la prédilection de Dieu pour Sa créature, Sa création. Elément nouveau d’une théologie du dimanche, de la messe actuelle : ce jour est consacré à notre Dieu ! Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! Le Christ et la paix, ce don de la paix, ce vœu de paix qui caractérise toutes les rencontres des Apôtres avec leur Maître ressuscité. Paix à cette maison ! S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Et quel esr le message ? Le règne de Dieu s’est approché de vous et pour les contemporains d’Esdras et de Néhémie, c’est un message de grandes réjouissances, de partage aussi avec ceux qui n’avaient rien de prêt… en effet, ils avaient compris les paroles qu’on leur avait fait entendre.

 22 heures 39 + Parabole d’une « fiction » à la télévision, Diabolique.(de Gabriel AGHION sur la 3).  Une famille se fait envoûter par un « requin », déjà la tactique d’une subvention pour entretien d’une demeure classée qui est sucrée (la manœuvre odieuse par laquelle JC devint propriétaire de « son » château. Jacques DUCLOS à partir de 1972 n’appelait plus que « château-chirac ») ce qui pousse à la vente tec… les envoûtements collectifs. Il me semble que l’Europe en est victime, persuadée qu’elle ne peut militairement se défendre par elle-même, persuadée que le « mondialisme » est sa chance, etc… alors qui’indépendante mentalement elle peut restructurer et équilibrer le monde. Pour la France, c’est encore plus caricatural : le quinquennat de FH trahissant son parti de naissance, ne discernant rien du bien public, se suicidant lui-même par son fameux livre de confidences et appelant au pouvoir ceux-là qui veulent le remplacer, et aujourd’hui un peuple chroniquement invectivé par son premier élu (illettrées les filles de Josselin,  feignants et autres nous tous vus d’Athènes, faiseurs de bordel ceux qui demandent un autre rafistolage de leur entreprise, etc… Conclusion du film ou télé-film (un des rôles tenus par la fille d’un des conseillers les plus intimes, influents et fidèles de mon cher MCM : Pierre CONSIGNY) : la confiance mutuelle qui suscite la confiance collective, c’est ce qu’il nous manque. Et puis voir clair et librement : un documentaire cet après-midi sur l chaîne allemande Phoenix sur la Corée du nord, une sensation de grande race, de culture vraie… et la germanophonie de quelques-uns disant le pays. La sensation que donnait la République démocratique, ses habitants, à leurs cousins autrichiens, par rapport à l’Allemagne dite de l’Ouest. – Souvenirs forts, terribles qu’éveille aussi ce film en moi : nos années de drame familial, ai-je compris à l’époque, ne pouvais-je déjà inventer et faire quelque chose, la troisième voie en affection et peut-être même en plus matériel, je ne sais pas. – Puissance des images, des scenarii, des mises en scène, de la télévision et du cinéma : pourquoi ces outils merveilleux à tous les sens du mot sont-ils dévoyés, et notamment ne contribuent-ils pas à ces débats nationaux, à ces mises mutuelles au courant. Pourquoi avoir domestiqué la politique, l’avoir ridiculisé, et nos présidents successifs y contribuent de plus en plus. Et puis inconsciences et impudeurs : un téléfiilm sur le dernier jour de FH à l’Elysée, des dires de DSK à l’adresse d’EM en réunion privée et de mémoire qui sont diffusées. Nos défis et héritages, pour le difficile, le meilleur, le honteux ne sont pas aperçus..Ou leur expression est de facto interdite. Ce ne sont pas les Français, nous, le peuple, tous qui avons la maîtrise de l’ordre du jour. Qui l’a ? de nos dirigeants si ces derniers, le plus élevé d’entre eux, ne s’adaptent pas à leur fonction ? et à nous ?


[1] - Le 05/10/2017 à 07:11, Olivier Brisson a écrit :
Poutine invite au Kremlin les 40 chefs d’entreprise les plus riches du pays….
…pour fêter le 100éme anniversaire de la Révolution d’octobre 1917 ?
 Le 30/09/2017

Aujourd’hui 1er octobre, journée internationale des personnes âgées et journée sans voiture à Paris…
Les grand mères habitant en banlieue attendront la semaine prochaine pour recevoir leurs enfants et petits-enfants…
 Le 01/10/2017

Il faudrait réussir à mettre Rajoy et Puigdemont autour d’une table…
Mais en quelle langue vont-ils se parler ? en anglais ? en français ? en basque ?
 Le 02/10/2017
    
[2] - Néhémie VIII 1 à 12 ; psaume XIX ; évangile selon saint Luc X 1 à 12




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